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Séverine
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Séverine est le nom de plume de Caroline Rémy (1855-1929), journaliste française féministe.
Biographie[modifier | modifier le wikicode]
En 1871, elle a un fils d'un premier mariage arrangé puis un second fils d'un professeur suisse qu'elle épousera en 1885 quand le divorce sera autorisé en France.
Elle rencontre Jules Vallès en 1879 à Bruxelles : il l'initie à l'écriture journalistique et au socialisme. Elle prend sa suite à la tête de Le Cri du peuple après son décès : c'est la première femme « patron » d'un grand quotidien.1
De 1885 à 1920 elle vit avec un journaliste de L'Écho de Paris, Georges de Labruyère, connu pour ses duels au sabre.
À partir de 1897, elle écrit dans La Fronde, quotidien d'une journaliste féministe Marguerite Durand.
Elle participe à la création du prix Vie Heureuse, ancêtre du prix Femina.
À partir de 1906, Séverine s’engage dans la lutte pour le droit de vote des femmes.
Elle s'engage dans l'Affaire Dreyfus dans le clan des dreyfusards.
En 1914, Séverine est pacifiste 
et condamne l’« Union sacrée ».2
Elle participe à la création de la Ligue des droits de l'homme.
En 1927, elle signe la pétition publiée dans la revue Europe, contre la loi sur l’organisation générale de la nation en temps de guerre, qui interdit toute indépendance intellectuelle et toute liberté d’opinion.
Quelques écrits[modifier | modifier le wikicode]
- Notes d'une frondeuse (de la Boulange au Panama), préface de Jules Vallès, 18943
- La crèche de Babel, Paris-Noël, 18984
- Vers la lumière... impressions vécues : affaire Dreyfus, 19005
- Sac à tout : mémoires d'un petit chien, 1903
- Pour l’Arménie indépendante, 1920
Références[modifier | modifier le wikicode]
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