Rondeau
Le rondeau est un court poème qui doit son nom à la ronde (que l’on dansait et chantait à l’origine). Il est apparu au XIIIe siècle, et il est généralement composé de trois strophes en octosyllabes ou en décasyllabes sur deux rimes seulement. Le rondeau est rythmé par un refrain.
La figure du rond est donnée par la forme. En effet, dans ce rondeau de Charles d'Orléans, on peut voir que le premier vers est aussi le dernier :
Quand je me mettrai à voler,
Et sur elles 1 me sentirai,
En si grande aise 2 je serai,
Que j’ai peur de m’essorer 3.
Beau crier aura le lévrier 4,
Chemin de plaisant vent prendrai 5,
Quand je me mettrai à voler,
Et sur elles me sentirai.
La cage il m'a fallu garder
Longtemps6. Plus ne le ferai,
Puisque doux temps et clair verrai.
On me le devra pardonner,
Quand je me mettrai à voler.
Ainsi, comme pour un rond, le début rejoint la fin.
La simplicité du poème exprime un sentiment léger et spontané. Il semble presque improvisé, d’une sensibilité naturelle.
Références[modifier | modifier le wikicode]
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Source[modifier | modifier le wikicode]
- ralentirtravaux.com (licence libre)
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