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Rite tso'o
Le rite tso'o est un rite de purification chez le peuple Béti au Cameroun, situé en Afrique Centrale1. Ce rite se pratique uniquement pour les cas de décès les plus fréquents dans certaines familles à savoir : mort par accident de circulation, mort par noyade, par abattage, électrocution, pendaison, agression.
Bref rappel historique[modifier | modifier le wikicode]
Il y a plus de deux siècles aujourd’hui, les ancêtres béti avaient constaté que tous les cas de décès qui s’abattaient sur certaines familles nécessitaient la pratique du Tso’o pour éradiquer la pousse ou les malheurs.
La pratique du rite[modifier | modifier le wikicode]
Dans le cas des accidents de circulation, les gens qui ont la charge d’exécuter ce rituel sont les hommes et les femmes du 3ème âge, initiés ayant déjà abandonnés les rapports sexuels et affichant un comportement exemplaire. Cette purification concerne tous les membres de la famille éprouvée sans oublier toutes autres personnes du village ou du village ou d’ailleurs voulant prendre part à ladite séance.
Très tôt le matin, un grand rassemblement a lieu au sein de la famille concernée pour invoquer tout d’abord les noms des ancêtres pouvant venir au secours, les doyens ayant apprêtés les herbes appropriées pour la circonstance amènent les concernés à la rivière pour y subir un bain de purification. Ce bain se fera à demi-vêtu tout en évoquant certaines paroles de longévité, prospérité, santé, et paix.
Le retour au village, les purifiés ne doivent pas regarder derrière jusqu’à à l’arrivée au village. Une fois sur le lieu, une chèvre est aussitôt égorgée pour recueillir le sang qui, des mains d’un doyen est mélangé à une décoration d’écorces d’arbres et de plantes que ce même doyen après avoir bu lui-même fera boire à grande gorgée chaque membre de la famille et d’autres personnes2.
La phase de purification terminée, toute l’assistance est priée d’attendre sur place pour manger la viande de la chèvre égorgée ayant servi de purification. Après la cuisson, le service est fait en suivant cet ordre : D’abord les plus anciens, après les membres purifiés et enfin toute l’assistance sans oublier le service de vin de palme et d’autres boissons. La fête commence, on chante, on danse jusqu’à tard dans la soirée. C’est ainsi que se pratique le Tso’o au Cameroun. Si avant d’atteindre un an, un cas pareil se reproduit, c’est que le Tso’o n’a pas été bien fait, alors il faut reprendre.
Références[modifier | modifier le wikicode]
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