Relations entre la Corée du Sud et le Japon
 |
 |
Les relations entre la Corée du Sud et le Japon sont complexes. Alliées des États-Unis, les deux nations entretiennent pourtant de nombreux désaccords. L'histoire récente est marquée par de nombreux incidents diplomatiques ainsi que des conflits territoriaux. La Corée du Sud reproche au Japon la non-reconnaissance officielle des crimes commis durant l'occupation de la Corée entre 1910 et 1945. Le Japon reproche à la Corée du Sud l'entretien d'une haine et affirme s'être excusé plusieurs fois. La Corée du Sud reproche aux politiques japonais de manquer de sincérité lorsque de telles excuses sont formulées.
Néanmoins, les deux pays restent d'importants partenaires économiques. Le Japon reconnaît la Corée du Sud comme seul gouvernement légitime sur l'ensemble de la péninsule coréenne depuis 1965. En 2002, ils ont conjointement organisé la Coupe du monde de football de 2002. La K-pop a acquis une popularité importante au Japon. En 2011, lorsque l'archipel japonais est frappé par un séisme d'une intensité exceptionnelle, la Corée du Sud est le premier pays à envoyer des secours, de l'eau, de la nourriture et des fournitures.
Guerre commerciale de 2019[modifier | modifier le wikicode]
Le boycott coréen, qui existe depuis juin 2019, est le mouvement de Coréens qui boycottent le Japon, suite à une déclaration de Shinzo Abe, le Premier ministre japonais. Les Coréens de ce mouvement n'achètent plus de produits japonais, et décident de ne plus aller sur les terres japonaises. Des manifestations se déroulent également en Corée du Sud avec le slogan : "노 아베" (qui veut dire : "No Abe", donc "Non à Abe"). Il existe également le boycott japonais.
Le boycott japonais, qui existe depuis juin 2019, est mené par des Japonais qui boycottent la Corée du Sud, ces derniers boycottant également le Japon. Les Japonais n'achètent plus de produits sud-coréens, et ne vont plus en Corée du Sud.
|
|
