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Résistance allemande au nazisme

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Adolf Hitler, figure importante du nazisme

Pendant le Troisième Reich (1933-45), il exista une résistance intérieure au nazisme. Autrement dit, des Allemands se sont regroupés en réseaux pour s'opposer aux autorités nazies. La résistance intérieure allemande s'est organisée en des petits groupes isolés. Contrairement à la résistance intérieure française, il était possible d'entreprendre l'unification de la résistance allemande. Les petits groupes travaillaient dans l'anonymat.

Résistance dans les années 30[modifier | modifier le wikicode]

Une opposition politique clandestine[modifier | modifier le wikicode]

En janvier 1933, Adolf Hitler fut nommé chancelier (autrement dit, chef de l'État). En mars, des élus communistes et sociaux-démocrates furent arrêtés : toute opposition politique fut ainsi écartée. En juillet, le seul parti autorisé fut le parti nazi et tous les syndicats allemands furent supprimés. La presse était alors surveillée et la liberté d'expression interdite ; elle était devenue un instrument de la propagande nazie. Le 20 juillet, un accord entre les nazis et le Saint-Siège fut signé : le Reichskonkordat ou concordat du 20 juillet 1933. Cet accord permit d'affaiblir toute opposition de l'Église catholique.

Mais le régime nazi ne pouvait priver totalement la liberté de penser. L'opposition politique continua d'exister clandestinement. Des militants communistes et sociaux-démocrates se réunirent en des réseaux clandestins. Des groupes clandestins d'anciens syndicalistes distribuèrent des tracts et appelèrent les ouvriers à mener des grèves.

Cependant, le parti nazi contrôlait l'État allemand. Toute opposition au régime nazi ne pouvait exister durablement. Il y eut beaucoup d'arrestations et d'exécutions. Par exemple, en 1936, 89 anciens syndicalistes furent arrêtés et tués parce qu'ils allaient organiser des grèves.

Une résistance interne au pouvoir[modifier | modifier le wikicode]

Une partie des officiers allemands et des services secrets s'opposèrent au régime nazi dès 1934.

En 1933, Konstantin von Neurath resta ministre des Affaires étrangères. Opposé au nazisme, il organisa secrètement un réseau de résistance au sein du ministère. Il engagea dans un premier temps des diplomates, puis des membres des services secrets allemands. En 1938, Hitler l'écarta du pouvoir et nomma à sa place le nazi Joachim von Ribbentrop. Malgré tout, le réseau continua d'exister et d'autres réseaux se formèrent en parallèle.

Toutefois, ces réseaux de résistance restèrent peu actifs. La population allemande était, dans les années 30, généralement favorable au régime nazi. Une action contre le régime ne pouvait donc rencontrer le soutien de l'opinion publique, comme ce fut le cas dans les pays occupés. Par ailleurs, ces réseaux étaient divisés, à la fois sur leurs motivations et leurs objectifs (voir plus loin).

Assassiner Hitler ?[modifier | modifier le wikicode]

Le régime nazi était une dictature dont Hitler était le chef. L'assassiner aurait peut-être déstabilisé le régime. Cette possibilité fut envisagée en 1936 par Hans Oster. Cependant, comment les Allemands auraient-ils alors réagi ? Par ailleurs, l'assassinat d'Hitler n'aurait pas écarté du pouvoir la SS (l'une des principales organisations du régime nazi), Heinrich Himmler ou d'autres chefs nazis.

En novembre 1939, un menuisier du Wurtemberg (ancien État du sud-ouest de l'Allemagne), Georg Esler, tenta un attentat contre Hitler. Il vola des explosifs sur son lieu de travail et construisit une bombe à retardement. Il plaça la bombe dans une brasserie de Münich, où Hitler devait faire un discours le 8 novembre. Malheureusement, le discours fut plus court que prévu, et Hitler quitta la brasserie dix minutes avant l'explosion. La tentative d'attentat échoua. Esler fut arrêté et envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen

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