République Corse
La République Corse fut un état éphémère fondé sur l'île de Corse en 1755.
Contexte historique d'avant la Révolution Corse[modifier | modifier le wikicode]
L'île est d'abord occupée par les Étrusques, puis pas les Grecs. Au IIIe siècle, l'île est conquise par les Romains. L'île restera romaine jusqu'en 455, date à laquelle les Vandales l'envahissent. Les Romains (d'Orient, communément appelé Byzantins) la reprennent en 534 et la garderont jusqu'en 725 lorsque les Lombards la prennent avec l'autorisation du Pape. Plus tard, le Roi des Francs Charlemagne conquiert l'île et l'offre au Pape, mais bien que l'île soit officiellement sous son autorité, le Pape n'a pas les moyens de la défendre. Il faut attendre 1051 pour que la situation de l'île se stabilise avec sa conquête par les Pisans (République italienne de Pise) puis par les Génois (ayant remportés une guerre contre les Pisans). Les Génois s'emparent de l'île en 1284 et la garderont pour près de cinq siècles. Ce sont d'ailleurs les génois qui ont fondé les deux grandes villes d'Ajaccio et de Bastia.
La Révolution Corse[modifier | modifier le wikicode]
En 1755, suite à plusieurs protestations anti-génoises, le général Pascal Paoli proclame l'indépendance de l'île le 14 juillet et le 18 novembre une Constitution est votée, la République Corse est proclamée. Gênes n'a pas le pouvoir suffisant pour empêcher la Révolution Corse, et fait appel à la France le 16 août 1756, lors du Premier Traité de Compiègne. Bien que la France soit censée aider Gênes, l'Armée Française n'occupe que les villes d'Ajaccio, de Saint-Florent-le-Vieil et de Calvi. Finalement, le 6 août 1764, Gênes demande à la France d'occuper les villes de Bastia et d'Algajola lors du Second Traité de Compiègne.
Le 15 mai 1768, la République de Gênes décide de céder temporairement la souveraineté de l'île à la France. Du 7 au 10 octobre de la même année, les Corses remportent la bataille de Borgo contre l'Armée Française.
Mais du 8 au 9 Mai 1769, les Corses perdent face aux Français à la bataille de Ponte-Novo, et l'île devient française. Gênes accepte d'abandonner ses prétentions sur l'île ne pouvant rivaliser avec la puissance du Royaume de France.
|
