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Principauté d'Antioche
| Principauté d'Antioche | |
|---|---|
| (la) Principatus Antiochenus | |
| 1098 - 1268 | |
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| Drapeau | Blason |
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| La principauté d'Antioche en 1135. | |
| Informations générales | |
| Régime | Principauté |
| Capitale | Antioche |
| Langue | latin |
| Religion | Catholicisme |
| Démographie et superficie | |
| Superficie | ? km2 |
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La principauté d'Antioche est une ancienne principauté située au Proche-Orient créée par Bohémond de Tarente en 1098, après la première croisade.
Elle se situe autour de la ville d'Antioche ou Antakya, aujourd'hui en Turquie, et en partie sur le territoire actuel de la Syrie.
Histoire[modifier | modifier le wikicode]
La ville d'Antioche avait été romaine, puis byzantine, puis prise par les Arabes, reprise par l'Empire byzantin et enfin conquise par les Turcs seldjoukides treize ans avant la croisade.
Création[modifier | modifier le wikicode]
Initialement, la principauté d'Antioche est créée parce que le chevalier Bohémond de Tarente voulait absolument avoir un État à lui en Terre Sainte. Antioche était avant une ville byzantine, perdue quelques années plus tôt en 1084. Les croisés, qui étaient passés par Constantinople, durent prêter serment au basileus Alexis Ier Comnène de lui rendre tous les territoires appartenant auparavant aux byzantins, dont Antioche faisait partie.
Mais, lors du siège d'Antioche, le général byzantin censé les aider, Tatikios, quitte les croisés. Bohémond voit là l'occasion d'accuser les Byzantins de trahison et les croisés ne respectent plus leur serment. Bohémond de Tarente et les autres chefs croisés conviennent que le premier qui y entrerait obtiendrait Antioche. Lorsque, le 3 juin 1098, la ville est prise, Bohémond de Tarente en est le maître incontesté.
Premières années[modifier | modifier le wikicode]
Bohémond de Tarente refuse le tire byzantin de « duc d'Antioche » et s'autoproclame « prince d'Antioche » afin d'assurer sa totale indépendance. Les croisés, à peine entrés, doivent repousser les Seldjoukides qui tentent de reprendre la ville. Les croisés sont vainqueurs.
Le 13 juin 1098, les croisés — excepté Bohémond qui doit maintenant régner sur sa principauté — repartent vers Jérusalem. En 1100, Bohémond de Tarente se fait capturer, et laisse son neveu Tancrède assurer la régence. Trois ans plus tard (en 1103), Bohémond est libéré et part en Italie pour chercher des renforts afin d'attaquer l'Empire byzantin. En 1107, il échoue et est obligé de signer un traité1 dans lequel il reconnaît que l'Empire byzantin est le suzerain de la principauté et il promet de la rendre à l'empereur byzantin à sa mort.
Bohémond repart une fois de plus en Italie, laissant toujours la régence à Tancrède. Il y meurt en 1111.
Une principauté convoitée[modifier | modifier le wikicode]
Bohémond mort, le basileus Alexis Ier réclame la restitution immédiate des territoires de la principauté à l'Empire byzantin. Mais Tancrède, qui est soutenu par le comte de Tripoli et le roi de Jérusalem s'y oppose. Il meurt en 1112, et le fils de Bohémond de Tarente, Bohémond II, lui succède sous la régence de Roger de Salerne, le neveu de Tancrède.
Roger de Salerne meurt le 27 juin 1119 à la bataille des Champs du Sang. À sa mort, la principauté est transformée en un État vassal du royaume de Jérusalem.
Notes[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ Le traité de Déabolis.
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