Hollie Little Pink Laptop.jpg
Garçon devant un ordinateur.jpg

Le Livre d'or  • avoir tout Vikidia hors-connexion

Participez à améliorer Vikidia : Pilpay, L'Île au trésor, Sorgho, Chasseur-cueilleur, et 300 autres articles importants et trop courts à compléter. Vos contributions sont les bienvenues !

Pression artérielle

Une page de Vikidia, l’encyclopédie junior
Aller à la navigation Aller à la recherche

La pression artérielle, plus exactement la pression artérielle systémique, également appelée tension artérielle ou simplement « tension » dans le langage courant, désigne la pression du sang dans les artères du corps humain. Elle s'exprime en millimètre de mercure (mmHg).

Définition de la Pression Artérielle[modifier | modifier le wikicode]

caractéristiques du Cœur pompe qui fixe la tension sanguine[modifier | modifier le wikicode]

Le Cœur est une pompe qui pompe le sang, un peu comme une poire ( ventricule ) comprimée par le muscle cardiaque de façon alternative, ce qui donne un maximum de pression systolique lors de la compression du ventricule et un minimum de pression diastolique lors du remplissage de la poire ou ventricule via les oreillettes qui servent à améliorer la pompe.

Des valves cardiaques de la pompe Cœur évitent que le sang revienne en arrière et que le Cœur ne pompe rien et limitent cette diminution de pression.

pressions[modifier | modifier le wikicode]

Elle est définie par deux composantes : la pression artérielle systolique et la pression artérielle diastolique.

Elle est dite normale lorsqu'elle avoisine 120 mmHg pour la pression artérielle systolique et 80 mmHg pour la pression artérielle diastolique.

Un millimètre de mercure vaut 133 pascals, c'est à dire la pression de 13,6cm d'eau ou de sang.

Une tension de 10cm correspond à 1m36 de sang, et donc une tension normale de 13 est de l'ordre de grandeur du corps humain adulte, utile pour assurer la circulation dans le cerveau et dans les mains lorsqu'on lève les bras en l'air.

Anomalies de la Pression Artérielle[modifier | modifier le wikicode]

Lorsque la pression artérielle (PA) est trop basse, on parle d'hypotension artérielle. On retrouve cette anomalie dans l'hypotension orthostatique, qui est une soudaine chute de la tension lorsque l'on se lève.

Par exemple lorsqu'on reste longtemps allongé ou accroupi, des minutes, en se levant vite brutalement en moins d'une seconde, on peut avoir la pression dans le cerveau trop basse, alors on perd la vision, comme un voile, même on peut tomber inconscient, sauf si on se rabaisse aussi vite pour rétablir la circulation normale dans le cerveau, puis se relever plus lentement.

Notre système nerveux régule la tension sanguine à une valeur faible si accroupi et met plusieurs secondes pour rétablir la bonne tension lorsqu'on est debout, même en bonne santé.

Lumière ! L'orthostatisme désigne le fait d'être debout.

Lorsque le pression artérielle est trop haute, on parle d'hypertension artérielle.

Une cause peut être des artères bouchées par trop de graisse ou des organes comme le foie ou les reins plein de sang aussi fonctionnant mal.

Alors le Cœur force la pression de trop pour assurer une bonne circulation du sang aux différente organes contre cette obstruction.

Le système nerveux régule la pression sanguine en fonction des besoins et donc même un simple stress peut augmenter cette pression.

Catégorisation selon l'OMS[modifier | modifier le wikicode]

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a établi une classification selon les niveaux de pression artérielle et incluant les seuils de gravité de l'hypertension artérielle.

Catégorie selon l'OMS Pression systolique (en mmHg) Pression diastolique (en mmHg)
PA optimale < 120 < 80
PA normale 120-129 80-84
PA normale haute (pré-HTA) 130-139 85-89
HTA de grade I 140-159 90-99
HTA de grade II 160-179 100-109
HTA de grade III ≥ 180 ≥ 110
HTA maligne (c'est une urgence !) > 210 > 130

La mesure de la pression artérielle[modifier | modifier le wikicode]

Avant de commencer la mesure, le médecin doit vérifier que :

  • Le patient soit au repos depuis au moins 10 minutes, qu'il ne soit pas arrivé en retard, qu'il n'ait pas couru ;
  • Qu'il n'ait pas fumé ni bu du café juste avant la mesure ;
  • Qu'il ne soit pas pressé, stressé, angoissé...
Appareil permettant de mesurer la pression artérielle s'appelle : un tensiomètre.

En effet, la pression artérielle peut être influencée par ces événements, par exemple elle augmente de manière normale notamment lors d'un effort.

  • Tout d'abord, le médecin doit s'équiper d'un stéthoscope et d'un brassard pneumatique relié à un tensiomètre. Le brassard doit être adapté au patient : on utilisera un petit brassard pour les enfants et un brassard plus grand pour les patients obèses. C'est très important pour déterminer au plus juste la pression artérielle.
  • Le brassard doit ensuite être bien positionné au-dessus de l'artère (en amont), au niveau du bras, sans qu'il y ait de vêtement gênant sa pose. Le médecin place son stéthoscope sous le brassard (en aval) et au-dessus de l'artère humérale : c'est l'artère du bras, au niveau du creux du coude, celle que l'on veut écouter !
  • L'examinateur gonfle alors le brassard jusqu'à une pression supérieure à celle de l'artère humérale. On veut bloquer l'écoulement du sang dans l'artère.
  • À partir du moment où l'on dégonfle, le flux sanguin devient turbulent : on l'a empêché de s'écouler tranquillement en serrant le bras du patient, il va maintenant s'accélérer et reprendre son trajet très rapidement ! Le flux qui était calme devient bruyant. On commence alors à entendre des bruits caractéristiques liés à cette turbulence : ce sont les bruits de Korotkov.

Lumière ! La pression indiquée sur le tensiomètre au moment de l'apparition des bruits (il faut avoir été bien attentif !) correspond à la Pression Artérielle Systolique.

  • En dégonflant le brassard progressivement, petit à petit, ces bruits diminuent en intensité... jusqu'à être inaudibles. C'est le retour à la situation normale où le sang s'écoule calmement, sans turbulence.

Lumière ! Au moment-même où l'on n'entend plus aucun bruit, il faut noter la pression indiquée sur le tensiomètre : c'est la Pression Artérielle Diastolique.

Le savais-tu.png
Le savais-tu ?
L'annonce de la pression artérielle
Tu as sûrement déjà entendu le médecin dire des chiffres tels que "12-8" ou "10-6" après une prise de tension ?

En effet, lors de la mesure de la tension chez le médecin, ce sont les chiffres correspondant à la pression systolique (le 1er chiffre) et la pression diastolique (2ème chiffre) qu'il annonce à la fin ! Ceci est un abrégé pour rendre la compréhension de la mesure plus accessible et plus facile à retenir pour les patients. En réalité, ces chiffres sont en millimètre de mercure (mmHg).

Exemple : la mesure au bras d'un patient indique 146 mmHg pour la pression systolique et 95 mmHg pour la pression diastolique. Le médecin dira donc au patient "15-9". Ce patient est peut-être en hypertension artérielle et ce diagnostic doit être confirmé ou infirmé par d'autres mesures lors des consultations ultérieures ! Il faudra le surveiller !

Liens[modifier | modifier le wikicode]

Portail du corps humain —  Accédez aux articles de Vikidia concernant le corps humain.
Portail de la médecine —  Tous les articles sur la médecine, les médecins, les maladies...