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Pierre Cambronne
Pierre Cambronne est un général français né le 26 décembre 1770 à Saint-Sébastien-sur-Loire et mort le 29 janvier 1842 (à 71 ans) à Nantes.
Sa carrière militaire[modifier | modifier le wikicode]
Il participe aux combats de la Révolution française, notamment à la guerre de Vendée. Il sert ensuite sous le commandement du général Dumouriez en Belgique, puis sous les ordres du général Hoche en Irlande (1796) et dans l'armée commandée par le général Masséna en Suisse en 1799.
Sous le Premier Empire, il participe entre autres à la guerre d'indépendance espagnole, à la campagne de Russie (1812) et à la victoire de Napoléon Ier à Dresde en 1813. L'empereur le nomme Baron d'Empire en 1810 et général de brigade en 1813.
Fidèle à l'empereur, Pierre Cambronne suit Napoléon pendant son exil à l'île d'Elbe en 1814, puis il l'accompagne pendant son retour en France (Cent-Jours). En 1815, il commande la Vieille garde napoléonienne pendant la bataille de Waterloo. Le général Cambronne et la Vieille garde résistent héroïquement face aux Anglais, mais ils finissent par être vaincus et la plupart d'entre eux sont massacrés. Gravement blessé, Cambronne est capturé et emmené en Angleterre.
De retour en France, son procès pour trahison se termine par son acquittement en 1816. Cambronne épouse Mary Osburn (une infirmière écossaise qui l'a soigné après Waterloo) puis il se retire dans sa ville natale de Nantes où il meurt en 1842 à l'âge de 71 ans.
Le « mot de Cambronne »[modifier | modifier le wikicode]
Dans Les Misérables, Victor Hugo évoque l'épisode de la bataille de Waterloo où Cambronne aurait répondu au général anglais qui lui demandait de se rendre : « La garde se meurt mais ne se rend pas ». Comme le général anglais insistait, il aurait alors répliqué par un mot grossier qu'on désigne généralement comme le « mot de cinq lettres » ou encore le « mot de Cambronne ».
Mais Cambronne a toujours affirmé qu'il n'avait pas dit cette phrase et ce mot à Waterloo.
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