Peinture académique
La peinture académique ou art pompier est un courant artistique qui se déploie au XIXe siècle avec l'apparition de l'École des beaux-arts en 1816.
La référence obligée à des sujets « nobles », trouvés dans l'Antiquité, en particulier la mythologie gréco-romaine et l'histoire biblique, l'attention aux détails, la prééminence du dessin très figuratif tendant à la copie, tout comme les couleurs jugées parfois criardes par ses détracteurs, en sont les caractéristiques essentielles.
Jean-Léon Gérôme (1824-1904) et Alexandre Cabanel (1823-1899) constituent les figures de proues d'un art qui vise à l'édification des regards et par là des esprits qui le contemplent.
Le terme de pompier, mystérieux, viendrait à la fois de son caractère pompeux mais peut-être aussi de certaines toiles de David où les principaux personnages ressemblaient aux sapeurs pompiers des années 1830.1
Les impressionnistes, refusés dans le salon des officiels en 1863, marqueront une rupture fondamentale avec la peinture académique en renouvelant profondément les codes esthétiques de leur temps.
Source
Denoël, Charlotte. L'art académique et la peinture d'histoire. L'Histoire par l'image. Réunion des musées nationaux. Disponible sur : http://www.histoire-image.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?i=1125
Référence
- ↑ Denoël, Charlotte. L'art pompier, un art officiel. L'Histoire par l'image. Réunion des musées nationaux. Disponible sur : http://www.histoire-image.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?i=1126&id_sel=2100
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