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Parti populaire français
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| Présentation | |
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| Pays |  France |
| Fondation | juin 1936 |
| Disparition | 22 février 1945 (Mort de son chef) |
| Fondateur(s) | Jacques Doriot |
| Position actuelle | Extrême droite |
| Idéologie actuelle | Anticommunisme Anticapitalisme Fascisme Antisémitisme Antimaçonnisme |
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Le Parti populaire français, abrégé en PPF, est un ancien parti politique français d'extrême droite fondé en 1936 par Jacques Doriot et dissous en 1945.
Histoire[modifier | modifier le wikicode]
Fondation[modifier | modifier le wikicode]
Le PPF est fondé en juin 1936 par Jacques Doriot, un ancien député et membre du Parti communiste. Le PPF ralliera à la fois beaucoup de fascistes français mais également des communistes, lassés de l'influence soviétique sur le Parti communiste.
Seconde guerre mondiale[modifier | modifier le wikicode]
Le PPF, dont son chef est plus ou moins pacifiste, soutiendra les Accords de Munich de 1938 afin d'éviter une guerre en Europe. Malgré ces accords de paix, la Seconde Guerre mondiale éclata en 1939 quand l'Allemagne décida d'envahir la Pologne.
En juin 1940, la France décide de signer une armistice avec l'Allemagne. Le maréchal Philippe Pétain prend alors le pouvoir et les partis politiques sont interdit en France, dont le PPF. Cette interdiction est également présente dans les territoires occupés par les Allemands.
Doriot continua tout de même ses actions dans d'autres organisations et tentera d'ailleurs d'organiser un coup d'état pour renverser Pétain et mettre le PPF au pouvoir. Ce coup d'état sera finalement annulé en raison d'une restructuration du gouvernement.
En octobre 1940, Doriot lance le journal Le cri du peuple.
Collaboration[modifier | modifier le wikicode]
En avril 1941, Doriot recréé le PPF et parvient à le rendre légal en soutenant les Allemands dans la création de la Légion des volontaires français contre le bolchévisme. Le PPF va ainsi devenir l'un des deux principaux partis collaborationnistes en France (avec le RNP).
Doriot, toujours dirigeant du PPF, tentera par tout les moyens de convaincre les Allemands de lui laisser le pouvoir en France, jusqu'à s'engager personnellement dans la LVF et aider l'armée allemande à combattre l'Armée rouge. Les Allemands préféreront soutenir le parti rival du PPF : le RNP.
A partir de 1943, Doriot tente de militariser son parti en créant des "Gardes françaises" mais cela sera un échec en raison du manque de soutiens de l'armée allemande. Le PPF organisa tout de même la création des GAPPF, des groupes d'actions destinés à protéger les membres du Parti. Les GAPPF finiront par se séparer du PPF et travailler pour la Gestapo.
Disparition[modifier | modifier le wikicode]
En aout 1944, alors que les Alliés commencent à libérer la France, les membres du PPF se réunissent à Nancy. Début septembre, Doriot et les autres chefs du PPF se réfugient en Allemagne où ils tentent d'organiser une révolte fasciste en France, sans succès.
Le 22 février 1945, Jacques Doriot est tué par un avion. Le commandement du PPF est cédé à un certain Christian Lesueur mais le parti est alors quasiment mort, et finira par disparaître juste avant la fin de la guerre.
Idéologie[modifier | modifier le wikicode]
Le PPF est d'extrême droite et est à la fois contre le communisme et le capitalisme. Le PPF est considéré comme un parti fasciste français.
A l'origine, le PPF n'est pas antisémite, certains de ses premiers chefs étant même juif. L'antisémitisme du PPF est en réalité apparu vers 1939 peu avant la guerre, et il s'intensifia lors de la collaboration avec l'Allemagne.
Opposition au RNP[modifier | modifier le wikicode]
Le Parti populaire français était le rival du Rassemblement national populaire (RNP), dirigé par un certain Marcel Déat. Les deux partis étaient idéologiquement proche mais avaient tout de même quelques différences :
- Le RNP était un parti bien plus intellectuel alors que le PPF était bien plus violent.
- Le PPF était absolument contre les Francs-maçons alors que le RNP ne l'était pas.
- Le RNP ne s'intéressait que peu aux colonies et abritaient même des indépendantistes algériens. Le PPF quant à lui était très présent en Afrique du Nord.
Organisation[modifier | modifier le wikicode]
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Chef[modifier | modifier le wikicode]
Le chef et fondateur du PPF est Jacques Doriot durant toute l'existence du parti.
Effectifs[modifier | modifier le wikicode]
Avant-guerre[modifier | modifier le wikicode]
A sa création en 1936, le PPF avait dans ses rangs un peu plus de 620 membres dont :
- 207 de gauche (notamment 133 anciens communistes)
- 176 de droite
- 240 membres n'ayant avant jamais fait de politique
En 1937, le PPF augmenta rapidement en importance, atteignant près de 130 000 membres dont entre un tiers et la moitié venant du milieu ouvrier (historiquement de gauche). Près de 27% des membres du PPF de 1937 (soit 35 000) étaient d'anciens communistes.
Durant la guerre[modifier | modifier le wikicode]
En 1943, entre 20 000 et 30 000 membres du PPF collaborent avec le Troisième Reich.
Presse[modifier | modifier le wikicode]
Le PPF possédait deux journaux :
- L'Émancipation nationale dans la zone libre.
- Le cri du peuple dans la zone sous occupation allemande.
Les fascistes italiens donneront jusqu'à 300 000 francs à la presse du PPF.
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