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Parti démocrate (États-Unis)

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Parti démocrate
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Présentation
Pays États-Unis États-Unis
Fondation 8 janvier 1828
Position actuelle Centre
Idéologie actuelle Progressisme
Social-démocratie
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Le Parti démocrate (Democratic Party) est un parti politique américain du centre, fondé en 1828.

Du fait de sa forte couverture médiatique, c'est l'un des deux seuls partis qui peuvent être au pouvoir aux États-Unis, l'autre étant le Parti républicain. Pourtant, il existe d'autres partis aux États-Unis.

Propositions[modifier | modifier le wikicode]

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Histoire[modifier | modifier le wikicode]

Les origines du parti démocrate[modifier | modifier le wikicode]

Le parti démocrate a été fondé en 1792 par Thomas Jefferson et James Madison. Il s'appelait alors parti républicain-démocrate. À l'origine le parti démocrate s'opposait au parti fédéraliste qui avait pour chefs George Washington, John Adams et Alexander Hamilton.

Les démocrates étaient partisans de la liberté des États fédérés par rapport au gouvernement fédéral. À une époque où la population était surtout rurale, les démocrates défendaient la liberté des propriétaires individuels nombreux dans les états du sud de parmi les colons de l'Ouest, face aux intérêts des banques et des industriels surtout dominants dans les États du Nord-Est. L'idéal des démocrates était une société formée de petits propriétaires libres et égaux. (mais ils défendaient l'esclavage). Ils s'opposaient de ce fait aux fédéralistes qui se méfiaient des tendance démocratique des petits paysans et craignaient l'imprévisibilité et la violence possible les mouvements populaires. Il n'est pas étonnant que les démocrates aient été favorables aux idées de la Révolution française.

Les démocrates refusaient la création d'une banque centrale chargée de contrôler la monnaie, ils s'opposaient aux taxes décidées par le gouvernement fédéral. Ils réclamaient des droits de douanes faibles qui leur permettaient d'acheter des produits européens moins chers que ceux fabriqués par l'industrie naissante des États-Unis, mais aussi qui évitaient des représailles des pays européens auxquels ils vendaient leur coton. Ils étaient alors partisans du libéralisme économique (qui demande une intervention minimale de l'État central pour réguler les rapports entre les individus, entre les entreprises. Ils sont de ce fait opposés au protectionisme défendu par les fédéralistes soutenus par les financiers et les industriels.

De 1801 à 1825, les présidents des États-Unis sont tous membres du parti démocrate : Thomas Jefferson (1801-1809), James Madison (1809-1817) et James Monroe (1817-1825). Ce sont tous des Virginiens, grands propriétaires de domaines où travaillent des esclaves noirs.

Le tournant jacksonien[modifier | modifier le wikicode]

En 1825, le parti se divise à propos de la candidature du général Andrew Jackson, héros de la guerre anglo-américaine de 1812 et des expéditions militaires contre les indiens qu'il repoussent vers l'ouest. Jackson apparaît comme le représentants de nouvelles couches de population. Ses partisans se recrutent parmi les « farmers » qui s'installent à l'ouest au détriment des indiens, les nouveaux immigrants irlandais catholiques de plus en plus nombreux comptent sur les terres confisquées pour s'installer et le soutiennent comme petits propriétaires. Jackson est partisan de l'esclavagisme et du doit des États de s'opposer aux décisions du gouvernement fédéral. En 1824, bien que vainqueur en voix il doit céder la présidence à John Quincy Adams anti-esclavagiste, anti-franc-maçon soutenus par les élites « wasp» de l'Est inquiets de la montée du populisme. C'est à ce moment que les partisans de Jackson forment le parti démocrate. Cependant Jackson est élu en 1828 et réélu en 1832. Il instaure le système des dépouilles ou spoils System qui réserve les emplois de hauts fonctionnaires aux sympathisants du parti vainqueur et en chasse les opposants.

La question de l'esclavage[modifier | modifier le wikicode]

Dans les années 1820-1850, le parti démocrate se divise sur le problème de l'esclavage. L'extension des États-Unis avec la création de nouveaux états dans la vallée du Mississippi achetée à la France en 1803 et dans les territoires arrachés aux Mexicains pose la question de l'autorisation de l'esclavage dans ces nouveaux territoires. Faut-il le permettre en se basant sur le compromis du Missouri de 1820 ou bien faut-il l'interdire ? Le démocrate Martin Van Buren, président de 1837 à 1841, puissant à New-York et dans les milieux des nouveaux arrivants irlandais, est anti-esclavagiste, les démocrates des états du sud, fortement influencés par le sénateur démocrate John C. Calhoun sont très esclavagistes et partisans de l'extension. Le compromis de 1850 ne règle pas suffisamment le conflit. Cette division des démocrates, qui présentent en 1860 deux candidats à la présidence des États-Uns, le nordiste modéré Stephen A.Douglas et le sudiste esclavagiste John Cabell Beckinridge, permet en 1860 l'élection du républicain Abraham Lincoln partisan de l'abolition généralisée de l'esclavage. Cette élection provoque la Guerre de Sécession. Dès le début de la guerre les états du Sud, choisissent comme président de l'état séparatiste (les États confédérés d'Amérique) le démocrate Jefferson Davis.

Le parti démocrate entre la Guerre de Sécession et la Première Guerre mondiale[modifier | modifier le wikicode]

Les blancs « sudistes » ayant perdu la guerre de Sécession, sont privés de leurs droits politiques jusqu'en 1877 c'est la période la Reconstruction. Le parti démocrate est quasiment exclu des élections présidentielles qui assurent la domination des républicains jusqu'au début du XXe siècle (sauf pendant les deux présidences non- consécutives du démocrate Grover Cleveland en 1885-1889 et 1893-1897).

Cependant les démocrates retrouvent leur domination locale dans les États du sud. Dans le sud, pendant cette période, le parti démocrate est entre les mains des nostalgiques de l'esclavage. Ceux-ci par tous les moyens légaux (les lois particulières des États votées par les législatures locales dominées par les blancs) et le soutien actif de la Cour suprême des États-Unis, ou illégaux, (les actions violentes de sociétés plus ou moins secrètes pour intimider les anciens esclaves) parviennent à limiter pour les citoyens noirs l'exercice de leurs droits cviviques. Dans le sud règne alors la ségrégation.

Dans le Nord-Est et dans l'ouest, le parti démocrate s'appuie sur les minorités, en particulier les catholiques immigrés d'Irlande ou d'Italie chassés par la misère et les juifs fuyant les pogroms d'Europe d'orientale qui s'entassent dans les villes et ports et fournissent la main d'œuvre industrielle. Dans l'ouest, les nouveaux colons installés sur les terres confisquées aux amérindiens votent aussi démocrate. Le parti démocrate est de ce fait partisan du bimétallisme (frappe de pièces de monnaie en or et argent) qui fournit les liquidités monétaires suffisantes aux agriculteurs et aux « petites gens » pour leurs transactions financières et commerciales locales. Il souhaite également abaisser les droits de douanes afin de favoriser l'achat des produits manufacturés moins couteux d'origine européenne dont agriculteurs et citadins ont besoin (contrairement aux républicains qui sont contre le bimétallisme et partisan du monométallisme-or garantissant la stabilité de la monnaie fédérale et pour des droits de douanes élevés protégeant l'industrie américaine encore fragile face à la concurrence européenne (surtout britannique).

Le parti démocrate est également hostile aux interventions extérieures qui visent à assurer des débouchés accessibles aux produits américains (contrairement aux républicains et en particulier du président Théodore Roosevelt volontiers plus expansionnistes et partisans de la manière forte pour protéger les intérêts américains).

Le parti démocrate dans l'entre-deux-guerres[modifier | modifier le wikicode]

(...)

Le parti démocrate après la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le wikicode]

(...)

Présidents des États-Unis issus du Parti démocrate au XXe et XXIe siècles[modifier | modifier le wikicode]

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