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Pandémie de COVID-19

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Pandémie de COVID-19
Carte des pays infectés.
Carte des pays infectés.
Maladie Covid-19
Agent infectieux SARS-CoV-2
Type d'agent infectieux Coronavirus
Origine Chine Wuhan (Chine)
Localisation Monde entier
Date d'arrivée 16 novembre 2019
Chiffres clés
Personnes actuellement infectées 21,5 millions (19 novembre 2023)1
Morts 27,4 millions (cumul jusqu'au 19 novembre 2023)2
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La pandémie de Covid-19 est une épidémie mondiale de la maladie Covid-19, qui dure depuis 2019.

Chez les êtres humains, la Covid-19 a commencé à se développer en novembre 2019 en Chine, dans la ville de Wuhan. Ce qui était d'abord une épidémie qui ne touchait que la Chine a ensuite été qualifié de pandémie par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) le 11 mars 2020. Dans de nombreux pays, des mesures de confinement, de quarantaine et des restrictions de déplacements ont été prises. Ces restrictions ont posé des problèmes à l'économie mondiale au point de provoquer une courte mais brutale crise financière en 2020.

Pays touchés[modifier | modifier le wikicode]

Expansion du virus dans le monde du 12 janvier 2020 au 27 février 2020.

Découvert en Chine, le coronavirus SARS-CoV-2 se répand rapidement dans le monde. En janvier 2020, le paquebot Diamond Princess voit un tiers de ses passagers contracter la Covid-19. En février 2020, le nombre de cas explose en Corée du Sud, en Italie et en Iran, qui deviennent les principaux foyers au début de l'épidémie. Celle-ci se propage ensuite en Europe et sur les autres continents, et en mars 2020, le nombre de cas explose en Espagne, aux États-Unis, en France et en Allemagne. Elle est déclarée pandémie par l'OMS le 11 mars 2020.

Asie[modifier | modifier le wikicode]

Chine[modifier | modifier le wikicode]

Pour en savoir plus, lis l’article : Pandémie de COVID-19 en Chine.
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Corée du Nord[modifier | modifier le wikicode]

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En Corée du Nord, le Covid-19 n'aura fait aucun contaminé officiellement jusqu'au 26 juillet 2020 avec le premier cas de coronavirus annoncé officiellement dans la ville de Gaeseong. Mais est-ce vrai ? Des médias de la Corée du Sud (comme Daum), disent que la Corée du Nord aurait un grand nombre de morts (260) et de contaminés.

La propagation éventuelle de la pandémie dans le pays est l'une des explications possibles de la disparition temporaire du dirigeant Kim Jong-un qui a suscité de nombreuses interrogations en avril 2020.

Corée du Sud[modifier | modifier le wikicode]

Pour en savoir plus, lis l’article : Pandémie de COVID-19 en Corée du Sud.

La Corée du Sud est un des pays qui s'en est le mieux sorti lors de la pandémie de Covid-19. Cela est du essentiellement au fait que l'ancienne pandémie de 2003 a conduit à la mort de très nombreux sud-coréens en battant les records mondiaux suite à un retard trop long dans la prise de conscience et les gouvernants ne voulant pas que cela se reproduise, ont fait des politiques strictes. Si bien que lors de la pandémie de COVID-19, la population qui a été choquée en 2003, a assimilé plus rapidement les gestes barrières et a mieux assuré leur propre sécurité en agissant dès le début.

Iran[modifier | modifier le wikicode]

En Iran, l'épidémie débute tardivement dans le pays, mais se propage rapidement. Le 27 mars 2020, on dénombre plus de 32 000 cas en Iran. Néanmoins, l'Iran fait partie des pays dont le nombre de cas n'augmente pas rapidement. Certains médecins ont même supposé, qu'il existait deux souches du COVID-19, une virulente et une plus faible lorsqu'ils ont comparé la situation de l'Iran à celle de l'Europe. Ainsi, la souche la moins virulente serait en Iran.

Europe[modifier | modifier le wikicode]

Italie[modifier | modifier le wikicode]

L'Italie est le premier pays en Europe à être durement touché par la pandémie de COVID-19. Le pays connaît un début d'épidémie à partir du mois de février où la contagion s'accroît de manière très forte, dépassant la Chine le 27 mars 2020 et devient le deuxième pays le plus touché au monde. En Italie, la population étant plus âgée, le nombre de morts est impressionnant.

Les premières détections remontent au 30 janvier 2020, lorsque plusieurs touristes chinois à Rome ont été testés positifs au coronavirus. Toutefois, c'est environ un moins plus tard que la propagation « explose » en Lombardie après un match de football de la Ligue des champions de l'UEFA le 19 février entre l'Atalanta Bergame et un club espagnol, le FC Valence. La présence de plus de 45 000 spectateurs a ainsi accélérer la propagation du virus et les médias ont surnommé cette partie le « match zéro », en référence au patient zéro3.

La Lombardie, au nord de l'Italie, devient la principale région touchée et plusieurs villes de la région ont été mises en quarantaine le 22 février afin d'empêcher la propagation du coronavirus4. Le 29 février, plus de 1 000 cas de coronavirus au pays ont été déclarés.

Le gouvernement italien a décidé de mettre en quarantaine une grande partie du nord de l'Italie le 8 mars, avant de l'imposer pour tout le pays deux jours plus tard après avoir dépassé les 10 000 cas.

Allemagne[modifier | modifier le wikicode]

L'Allemagne débute avec 16 contaminations. Sur les 16, 15 sont guéries mais la pandémie repart très fort en mars. Le 28 mars 2020, l'Allemagne compte plus de 40 000 cas de coronavirus. La chancelière Angela Merkel est mise en confinement mais il s'avère qu'elle n'était pas atteinte du COVID-19. L'épidémie a été assez forte en Allemagne étant donné l'absence d'un confinement chez les plus jeunes qui se regroupaient dans les parcs pour faire la fête. Le 28 mars 2020, un avion de l'armée allemande arrive en France pour récupérer des malades afin de les emmener dans les hôpitaux allemands et soulager le Haut-Rhin.

Espagne[modifier | modifier le wikicode]

Les communautés avec le plus grand nombre d'infectés sont brunes
Carte des communautés autonomes d'Espagne (avec les deux villes autonomes de Ceuta et Melilla).

La pandémie de coronavirus en Espagne s'est propagée sur presque tout son territoire, étant actuellement le quatrième pays avec le plus grand nombre de cas confirmés et le deuxième en nombre de décès.5

Au 27 mars En 2020, en Espagne, 64 059 cas confirmés, dont 9 357 ont été libérés et 4 858 sont décédés selon les autorités, la majorité des personnes décédées ayant plus de 65 ans.

Le 16 mars, avec 16,71 personnes infectées pour 100 000 habitants, l'Espagne était le septième pays avec le taux d'infection par habitant le plus élevé.

La région la plus durement touchée par l'épidémie est la Communauté de Madrid qui, au 25 mars, cumule 17 166 cas confirmés - 31% du nombre total de personnes infectées dans le pays - 2090 décès et 3882 récupérations, suivie de la Catalogne, Pays Basque et Castille León.

Au cours des premières semaines, l'épidémie s'est concentrée principalement dans la ville madrilène de Torrejón de Ardoz.6 Seules les îles Canaries de La Graciosa et les îles Baléares de Formentera sont les seules régions de tout le pays sans avoir de cas confirmé.

Compte tenu de l'expansion rapide du virus, au cours du mois de mars, des mesures ont été prises par les différents gouvernements autonomes des territoires les plus touchés jusqu'au 14 mars, le gouvernement espagnol a décrété l'entrée en vigueur de l'état d'alarme sur tout le territoire national pendant quinze jours.7

Grâce à cette mesure, la libre circulation des citoyens est limitée à certains cas, tels que l'achat de nourriture et de médicaments ou le recours aux centres médicaux ou sur le lieu de travail, étant en pratique un confinement de la population dans leur lieu de résidence.

Le 26 mars, le Congrès des députés, en session plénière extraordinaire, a autorisé le gouvernement à prolonger l'état d'alerte jusqu'au 11 avril.8

France[modifier | modifier le wikicode]

Pour en savoir plus, lis l’article : Pandémie de COVID-19 en France.

Le 26 février, les autorités françaises annoncent le premier décès en France d'un individu contaminé sur le sol français. Depuis, la croissance du nombre de cas est exponentielle dans le pays.

Le 12 mars 2020, le président français Emmanuel Macron adresse un discours télévisé à tous les français. Il annonce l'interdiction de rassemblements de plus de 100 personnes et la fermeture des lieux non indispensables accueillant du public à partir du 15 mars 2020, ainsi que l'arrêt des compétitions sportives et la fermeture des crèches et des établissements scolaires à partir du 16 mars 2020 et jusqu'à nouvel ordre. Le stade 3 de l'épidémie est proclamé le 14 mars9. Cela signifie que le virus se déplace sur tout le territoire et augmente le nombre de personnes contaminées augmente fortement.

À partir du 17 mars, un confinement de la population est mis en place. Les personnes ne peuvent sortir, munies d'un justificatif, que si elles vont faire leurs courses, aider un proche vulnérable, se rendre à des soins de santé ou qu'elles se rendent sur leur lieu de travail et que leur emploi est indispensable et ne peut être réalisé au moyen du télétravail.

Belgique[modifier | modifier le wikicode]

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Suisse[modifier | modifier le wikicode]

En Suisse, L'épidémie débute vers la fin du mois de février. Depuis ce moment-là, la pandémie se propage rapidement dans la majorité de la Suisse. Le 28 mars 2020, elle est le 9e pays le plus touché par la pandémie avec plus de 12 000 contaminés et plus de 100 morts. Certaines personnalités politiques en Suisse, s'affrontent afin de savoir si le confinement mis en place doit le rester ou être supprimé.

Royaume-Uni[modifier | modifier le wikicode]

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La pandémie de maladie à coronavirus au Royaume-Uni débute en février. Pendant un long moment, le pays n'a que 9 cas et 8 sont guéris. Mais, après une semaine ou deux, le virus se propage rapidement dans tout le pays et le Royaume-Uni est le 8e pays le plus touché au monde le 28 mars 2020.

L'arrivée de la mutation du virus au Royaume-Uni fait exploser les cas sur le territoire britannique, qui met en place un reconfinement. De nombreux pays interdisent les avions britanniques à entrer dans les territoires.

Suède[modifier | modifier le wikicode]

Recommandations des autorités de Suède.

La Suède comme les autres pays européens a connu une pandémie en mars 2020 cependant sa gestion a été différente des autres pays européens. Les mesures en Suède n'ont pas été prise par le gouvernement mais par Anders Tegnell, épidémiologiste à l'agence de santé publique. Celui-ci n'a ni confiné la population ni même recommandé le port d'un masque10.

En octobre 2020, la Suède est l'un des pays européen qui compte le plus de morts mais moins que l'Espagne en termes de proportion de population ; l'Espagne étant pourtant un pays où les mesures sont les plus restrictives d'Europe.

En Europe la politique de la Suède est controversée, cependant l'épidémiologiste responsable de la gestion de la crise estime pour sa part avoir réussi et que sa politique sera efficace sur le long terme10. En termes de confiance de la population, celle-ci est exceptionnelle en Europe, d'après des sondages 80% de la population fait confiance aux responsables suédois dans la gestion de la crise11.

Amérique[modifier | modifier le wikicode]

États-Unis[modifier | modifier le wikicode]

Les USA connaissent un début d'épidémie le 16 janvier 2020 mais c'est à partir du mois de mars que le virus se propage encore plus rapidement et le 27 mars 2020, les Etats-Unis deviennent le pays le plus touché au monde.

Des médecins, des scientifiques et des experts ont critiqué la politique de Donald Trump qui sous-estimé totalement l'épidémie alors que New York devenait incontrôlable. La Floride a été l'une des région les dernières à se confiner lorsque des journalistes ont comparé les plages de Floride avec des milliers de personnes et les rues de Paris entièrement vidées.

Le Président des États-Unis a même déclaré qu'il comptait rouvrir très prochainement les frontières malgré l'épidémie.

Brésil[modifier | modifier le wikicode]

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Afrique[modifier | modifier le wikicode]

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Océanie[modifier | modifier le wikicode]

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Réactions[modifier | modifier le wikicode]

Dans leur réponses à la pandémie, les politiques mettent en œuvre différentes stratégies. L'une des mesures appliquées par le plus grand nombre de personnalités politiques est le confinement du pays, comme l'a fait Emmanuel Macron en France. Pour repérer les malades et les foyers d'infection, les gouvernements déploient les tests de dépistage à plus ou moins grande échelle afin d'isoler les malades détectés. Taïwan et la Corée du Sud ont choisi de dépister tous les cas suspects et leurs contacts afin de reconstruire la chaîne de contamination et de l'enrayer. Ces mesures nécessitent néanmoins de grands moyens que tous les pays ne sont pas prêts à mettre en œuvre. La France et les États-Unis ont préféré dépister uniquement les personnes qui ont des symptômes. Les pays pauvres ont peu de moyens et effectuent peu de tests. Ils ont donc moins de cas détectés, mais il est possible qu'ils aient beaucoup plus de malades non détectés. Des gouvernements autoritaires qui manquent de transparence sont soupçonnés de considérablement sous-estimer le nombre de morts dans un souci de préserver une image positive comme la Chine12.

Le nombre de victimes est très élevé dans les pays démocratiques pour la plupart mais dirigés par des chefs d'état populistes comme Donald Trump aux États-Unis, Emmanuel Macron en France, Jair Bolsonaro au Brésil et Boris Johnson au Royaume uni. Ils ont pour point commun d'avoir minimisé le risque et d'avoir tardé à prendre des mesures. En effet, ces dirigeants accordent traditionnellement une très grande importance à l'économie, ce qui explique leur réticence à prendre des mesures telles qu'un confinement qui aurait des effets néfastes sur la santé économique. Ils ont tous les quatre été testés positifs13.

Il a été constaté que les femmes cheffes d'État présentent de meilleurs résultats en moyenne que les hommes. Les exemples reconnus comprennent Tsai Ing-wen à Taïwan, Katrin Jakobsdottir en Islande, Jacinda Ardern en Nouvelle-Zélande, Sanna Marin en Finlande, Erna Solberg au Danemark et Angela Merkel en Allemagne. Quelques exceptions sont à noter comme Sophie Wilmès en Belgique qui est une femme mais qui totalise l'un des plus mauvais bilans au monde lorsque le chiffre du nombre de morts est ramené à 100 000 habitants (2e derrière Saint-Marin) et inversement Moon Jae-in en Corée du Sud qui est un homme mais dont la politique est considérée comme un modèle de lutte. Les raisons de cette tendance sont l'objet de questionnements. Quelques raisons sont suggérées : les dirigeants politiques auraient moins d'orgueil, peu d'arrogance et pas de flagellation.14,15,16.

Conséquences[modifier | modifier le wikicode]

Sur la santé mondiale[modifier | modifier le wikicode]

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Sur l'économie[modifier | modifier le wikicode]

La propagation de l'épidémie oblige l'État chinois à prendre des mesures comme confiner certaines villes. Les autres pays proposent de faire rentrer leurs citoyens pour les mettre en sécurité. De ce fait, l'économie ralentit17.

Les conséquences économiques ne se limitent pas à la Chine, tous les pays dépendant de la Chine soit pour l'importation, soit pour l'exportation sont concernés.

À partir de la fin février, les bourses mondiales enregistrent des chutes records. Le CAC 40, par exemple, perd plus de 20 % de sa valeur dans la semaine du 9 mars.

Comme la consommation mondiale de pétrole baisse, son prix baisse aussi.

Le chômage repart à la hausse dans les pays développés.

Discrimination, xénophobie et racisme[modifier | modifier le wikicode]

Sur les réseaux sociaux, Twitter énonce une hausse de 900% de tweets racistes envers la Chine.

En Asie[modifier | modifier le wikicode]

Dans les pays asiatiques en dehors de la Chine, un sentiment anti-chinois s'est développé ou renforcé. Des lieux se retrouvent interdits aux touristes chinois, et des pétitions contre les personnes chinoises ont été relayées. Lorsqu'il y a eu des nouveaux foyers de contamination en Europe, la méfiance s'est tournée envers les expatriés ou les touristes européens.

En Chine, il y a d'abord eu un sentiment de discrimination envers les premières régions touchées par le virus. Ensuite il y a eu un sentiment de méfiance s'est développé envers les expatriés européens et africains. Certaines personnes d'origine africaine ont été expulsés de leurs logements par leurs propriétaires.

En Iran, le gouvernement a désigné sans fondement Israël comme responsable de la propagation du virus. Cette déclaration a été déclarée comme antisémite.

En Inde, un sentiment anti-chinois par le gouvernement et les religieux s'est développé. Des tensions inter-religieux ont été également augmentés envers les musulmans d'Inde. L'islamophobie a également augmenté en Malaisie envers les réfugiés rohingyas18. Il a ensuite été révélé que les migrants en général sont discriminés en Malaisie. Au Bangladesh, les réfugiés rohingyas sont discriminés.

En Israël, les touristes sud-coréens ont été incités à éviter l'espace public.

Le ministre des affaires étrangères japonais annonce qu'une discrimination anti-japonaise s'est développée en Indonésie, Iran, Jordanie et Palestine, tandis qu'au Japon la discrimination anti-chinoise était présente.

Lors de la deuxième vague en Corée du Sud, la communauté LGBT a été désignée comme responsable19 comme propagation du virus à Séoul. Des politiciens irakiens et turcs imputent également la faute à l'homosexualité.

En Amérique[modifier | modifier le wikicode]

Des agressions verbales ou physiques ont été signalés dans les milieux publics envers les personnes d'origines asiatiques au Canada et aux Etats-Unis d'Amérique. Des commerces asiatiques sont pillés. Aux Etats-Unis, ils ont été commis par des suprémacistes blancs et par des Afro-Américains. Le président américain Donald Trump est accusé de stigmatiser les personnes d'origines chinoises en parlant de « virus chinois ». Plusieurs mois après, il continue d'utiliser cette appellation et finit même par parler de peste chinoise.

Aux États-Unis, des rumeurs antisémites liés à l'origine du virus circulent. Le Tech Transparency Project indique que 125 groupes Facebook liés à l'extrême-droite américaine encouragent une seconde guerre civile aux États-Unis20. Des suprémacistes souhaitent faire exploser un hôpital ainsi que d'attaquer des Américains d'origne asiatique ainsi que les Afro-Américains et souhaitent propager le virus au sein des communautés juives. Les suprémacistes blancs demandent ouvertement l'expulsion des asiatiques vers leurs pays d'origine.

Au Québec, des actes de vandalismes ont été commis envers des temples bouddhistes et des commerces asiatiques. Des Inuits ont aussi été insultés car ils ont été confondus avec des Asiatiques. Lors de la deuxième vague épidémique, cela s'est enchaîné par une deuxième vague de pillage sur des commerces asiatiques.

D'après un sondage réalisé en juin 2020, 50% des Canadiens d'origine asiatique ont reçu des insultes et 29% ont subi des agressions physiques.

En Europe[modifier | modifier le wikicode]

Des stigmatisations, des agressions verbales ou physiques ont été signalés dans les milieux publics envers les personnes d'origines asiatiques dans de nombreux pays européens. Des rumeurs antisémites circulent.

En Allemagne, en plus de la violence contre les Asiatiques, des actes anti-français ont été signalés en avril 2020 dans les régions frontalières entre la France et l'Allemagne21.

Lorsqu'un important foyer de contamination a été constaté en Italie au début de l'épidémie, les Italiens ont été visés par un sentiment de méfiance et de stigmatisation.

En Hongrie, le président Viktor Orban fait le lien entre l'immigration et le coronavirus. Les étrangers sont désignés comme responsables. Des étudiants iraniens sont expulsés du pays.

En France[modifier | modifier le wikicode]

Des enfants d'origine asiatique ont été agressés verbalement et physiquement, ou mis à l'écart par les autres élèves dans les écoles. Dans les transports en commun, des personnes d'origine chinoise portant un masque ont été stigmatisés, agressés verbalement, physiquement et expulsés de la rame d'un train. Suite à l'amalgame entre les Chinois et les Asiatiques, les personnes d'origine vietnamienne, laotienne, cambodgienne, sud-coréenne et japonaise sont aussi visées par des actes discriminatoires sans distinction et par généralisation. Certains médias sont aussi accusés d'utiliser des termes racistes envers les Asiatiques22. Un restaurant japonais en région parisienne a été dégradé et recouvert de peinture et de tags racistes indiquant : «Coronavirus, dégage»23.

À la télévision, des chercheurs ont évoqué le fait de faire des études d'un vaccin en Afrique, en disant des arguments peu éthiques. L'OMS condamne ces propos racistes24.

En Martinique, il y a eu des manifestations contre des touristes provenant d'Italie, d'Allemagne et de Belgique. Des infrastructures de transport ont été bloquées.

Les complotistes diffusent sur Internet des messages antisémites, en désignant les juifs comme responsables du virus et s'attaquent, par des caricatures ou des schémas et des messages complotistes ou conspirationnistes, à des personnes en se basant sur leur nom de famille, leur statut social ou leur attrait physique. Une douzaine de plaintes ont été déposées25.

Lors de l'annonce du reconfinement par Emmanuel Macron, le jeudi 28 octobre 2020, il y a eu une flambée de tweets racistes contre les Chinois, et par extension contre les Asiatiques sur le réseau social Twitter. Ils sont jugés comme responsables de la propagation du virus et du deuxième confinement. Un appel à la violence envers les Chinois dans les départements d'Île-de-France a été lancé. Face aux multiples signalements et à une vague d'indignation, ce tweet a été supprimé et le compte associé à ce tweet suspendu. La LICRA saisit la justice suite à ce tweet.

En Afrique et en Océanie[modifier | modifier le wikicode]

Des sentiments de méfiance envers les expatriés chinois ont été constatés dans certains pays d'Afrique, sentiments qui étaient déjà présents à la suite de la présence chinoise en Afrique due au « néo-colonialisme ». En Afrique du Sud, le gouvernement a construit une clôture à la frontière avec le Zimbabwe pour empêcher les migrants de passer. En Ouganda, la communauté LGBT est visée par des discriminations.

En Australie et en Nouvelle-Zélande il y a eu des agressions verbales ou physiques dans les milieux publics. Les médias australiens sont accusés de propager de la désinformation menant à la xénophobie envers les personnes d'origine asiatique. Il y a ensuite eu plusieurs cyber-attaques de la Chine envers les institutions australiennes.

Théories complotistes[modifier | modifier le wikicode]

Sources[modifier | modifier le wikicode]

  1. https://www.worldometers.info/coronavirus/
  2. https://ourworldindata.org/grapher/excess-deaths-cumulative-economist-single-entity?country=~OWID_WRL
  3. Coronavirus: Atalanta-Valence, match zéro de l'épidémie en Italie?, 20 Minutes
  4. (en) What towns in Italy are on lockdown because of coronavirus?, Metro.
  5. maldita.es
  6. www.telemadrid.es
  7. www.boe.es
  8. elpais.com
  9. https://www.lexpress.fr/actualite/societe/coronavirus-ce-que-le-stade-3-va-changer-dans-votre-vie-quotidienne_2120622.html
  10. 10,0 et 10,1 Covid-19 : même sans masques, la Suède estime avoir "réussi" face au virus sur L'Express
  11. Covid-19 : la stratégie de la Suède était-elle la bonne ? Le Parisien
  12. Coronavirus: le grand mensonge chinois via lefigaro.fr, 24 avril 2020
  13. Trump, Bolsonaro, Johnson : ces dirigeants rattrapés par la crise du coronavirus... et les autres via www.francetvinfo.fr, 14 juillet 2020
  14. Face à la pandémie, les (vrais) chefs sont des... cheffes! via www.challenges.fr, 17 avril 2020
  15. Covid-19 : les femmes politiques assurent via www.nouvelobs.com, 19 avril 2020
  16. Les cheffes d'État se sont illustrées pendant la crise du Covid-19 via slate.fr, 20 mai 2020
  17. Coronavirus : la Chine est malade et l'économie mondiale tremble francetvinfo.fr
  18. Des centaines de Rohingyas à la dérive entre le Bangladesh et la Malaisie
  19. Coronavirus : l'apparition d'un "cluster" dans un quartier gay de Séoul attise l'homophobie en Corée du Sud
  20. Sur Facebook, plus d'une centaine de groupes prônent une seconde guerre civile américaine. Ces groupes se sont renforcés avec la pandémie de Covid-19.
  21. En Allemagne, des incidents anti-français dans une région frontalière du Grand-Est
  22. Le « Courrier picard » s’excuse après sa une raciste sur l’« Alerte jaune »
  23. «Coronavirus, dégage» : un restaurant asiatique de Boulogne-Billancourt cible de tags racistes
  24. Coronavirus : l'OMS condamne "les propos racistes" de chercheurs évoquant l'Afrique comme un "terrain d'essai" pour un vaccin
  25. Caricatures, complot, liste de noms : le coronavirus engendre des attaques antisémites sur le web

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]

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