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Nice
| Nice | |
|---|---|
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| De haut en bas, et de gauche à droite : le quartier d'affaires du Grand Arénas, l'opéra de Nice, l'observatoire de Nice, la cathédrale Saint-Nicolas de Nice, vue panoramique d'une partie de la ville depuis la colline du château, l'hôtel Negresco, l'Allianz Riviera, les studios de la Victorine, et la ligne 2 du tramway de Nice. | |
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| Administration | |
| Pays |  France |
| Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur |
| Département | Alpes-Maritimes (préfecture) |
| Arrondissement | Nice (chef-lieu) |
| Intercommunalité | Métropole Nice Côte d'Azur (siège) |
| Maire | Christian Estrosi (LR) (2020-2026 (second mandat)) |
| Code postal | 06000, 06100, 06200 et 06300 |
| Démographie | |
Gentilé  |
Niçois |
| Population municipale | 343 889 hab. (2018) |
| Densité | 4 782 hab./km2 |
| Géographie | |
| Coordonnées | 43° 41′ 45″ Nord 7° 16′ 17″ Est Cartes, vues aériennes et satellitaires |
| Altitude | Min. 0 m Max. 520 m |
| Superficie | 71,92 km2 |
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Nice (en niçois : Niça ; en italien : Nizza) est une commune française, chef-lieu du département des Alpes-Maritimes.
Elle compte 342 669 habitants en 2019, ce qui en fait la cinquième ville la plus peuplée de France derrière Paris, Marseille, Lyon et Toulouse. Elle se trouve au centre de la sixième plus grande aire urbaine française (aire urbaine de Nice : 942 886 habitants) et de l'onzième aire d'attraction du pays (à peu près 550 000 habitants). L'agglomération niçoise s'étend bien au-delà des limites administratives de la commune et compte 1 million d'habitants sur une superficie de 744 km². Située au pied des Alpes, sur la Côte d'Azur, Nice est à la fois la deuxième plus grande ville méditerranéenne de France et la deuxième ville de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, toujours derrière Marseille. Elle se trouve à 19 km de la principauté de Monaco et à plus de 30 km de la frontière franco-italienne.
Située entre mer et montagnes, capitale économique et culturelle de la Côte d'Azur, Nice est un important centre touristique, commercial et administratif. Elle dispose de la deuxième capacité hôtelière (nombre de chambres d'hôtel) du pays derrière Paris, ce qui lui permet d'accueillir environ 5 millions de touristes chaque année. Son aéroport est le troisième de France et le premier de province (c'est-à-dire hors Île-de-France) en nombre de passagers.
La ville possède une université, de nombreux commerces, plusieurs musées (en France, elle est la ville qui en a le plus derrière Paris), un théâtre, un opéra, une bibliothèque régionale, un conservatoire régional et plusieurs salles de concert. C'est à Nice que se trouve la fameuse promenade des Anglais qui, avec la Croisette de Cannes, représente le symbole de la Côte d'Azur.
Pour son importance historique en tant que ville de villégiature (vacances) d'hiver pour l'aristocratie européenne et les différentes influences culturelles qui en ont résulté, Nice est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2021.1
Sur la commune de Nice a été mis au jour (découvert) le site de Terra Amata, site archéologique témoignant de l'utilisation précoce du feu remontant à 380 000 av. J-C. Vers 350 av. J-C, les Grecs de Marseille y fondent un comptoir littoral qu'ils nomment Νίκαια, Nikaia, du nom de Niké, déesse de la victoire. Au cours des siècles, la ville a changé de souveraineté à de multiples reprises. Ainsi, elle a fait partie de la Ligurie antique, entre les fleuves du Var et de la Magra, de la Regio IX Liguria romaine, du royaume d'Italie (Saint-Empire romain germanique) entre les XIe siècle et XIIIe siècle, puis de la république de Gênes avant de se soumettre à la Savoie en 1388. Elle est ensuite sous occupation française entre 1792 et 1815, année où elle est restituée au royaume de Sardaigne avant d'être à nouveau annexée par la France en 1860.
Géographie[modifier | modifier le wikicode]
Nice se trouve à l'est de la vallée du Var.
La ville est également traversée par deux fleuves côtiers, souvent à sec l'été : le Paillon et le Magnan. Plusieurs collines dominent la ville, les plus connues étant celles de Cimiez, qui accueille des ruines romaines, et du château, qui sépare la vieille ville du port.
Climat[modifier | modifier le wikicode]
La ville bénéficie d'un climat méditerranéen très doux.
Toponymie[modifier | modifier le wikicode]
La ville s'appelle Nizza en italien et Niça en occitan. Ses habitants sont les Niçois, localement appelés les Nissarts.
D'après certaines sources, le nom de Nice serait issu du grec antique Νίκαια, dérivé de Niké, "victoire".2
Histoire[modifier | modifier le wikicode]
Fondée aux alentours de 350 av. J-C par des colons grecs originaires de Phocée sous le nom de Nikaia (Νίκαια), la ville devient rapidement un important port de commerce sur la Méditerranée. Nice, nommée Nicæa à l'époque romaine, fait ensuite partie de la Regio IX Liguria jusqu'en 641, lorsqu'elle est conquise par le roi lombard Rothari, qui crée le duché de Ligurie, avec Gênes pour capitale. C'est à cette époque que sont créés à Nice le monastère de Cimiez et l'abbaye de Saint-Pons. Toute la Ligurie fait ensuite partie du royaume lombard, transformé par Charlemagne en Regnum Italiæ (royaume d'Italie). Du IXe siècle au Xe siècle, la ville est en lutte contre les Sarrasins, qui contrôlent une partie de la région.
Durant le Moyen Âge, Nice participe aux nombreuses guerres qui secouent l'Italie tout en maintenant ses libertés communales. Comme alliée de Gênes, elle fut ennemie de Pise, et les rois de France ainsi que les Empereurs se la disputèrent.
Aux XIIIe siècle et XIVe siècle, elle passe sous domination provençale à de multiples reprises en finissant toujours par regagner son autonomie en concluant des accords avec Gênes. En 1388, la ville de Nice se donne au comte de Savoie Amédée VII afin de gagner sa protection.
La ville, devenue une importante base maritime, souffre ensuite de la guerre de 1538 opposant la France à l'Espagne ainsi que d'une épidémie de peste ; le conflit prend fin grâce à la trêve de Nice.3 Dix ans plus tard, la ville résiste au siège franco-ottoman de 1543 mais elle est saccagée par le corsaire turc Khayr ad-Din, dit Barberousse. La peste refait des apparitions en 1550 et 1580.
L'italien devient la langue officielle du gouvernement niçois en 1561 tandis que, prise par le duc de Guise en 1600, elle retrouve une certaine prospérité. Nice retourne à la Savoie en 1699 avant d'être à nouveau assiégée par la France en 1705. Les libertés communales de la ville sont supprimées en 1775. Elle est occupée en septembre 1792 par les troupes républicaines françaises qui l'annexent et en font le chef-lieu du département des Alpes-Maritimes. Durant cette première période d'occupation française naissent des révoltes (barbétisme), réprimées par le général André Masséna. En 1814, Nice retourne sous souveraineté sarde.
En 1860, comme convenu par les accords de Plombières signés par Cavour deux années plus tôt, Nice est cédée à la France en remerciement à Napoléon III, qui aide le royaume de Sardaigne à réaliser l'unification italienne. Le changement de souveraineté, confirmé par le traité de Turin, est soumis à un plébiscite malgré l'opposition de Giuseppe Garibaldi. Le centralisme français conduit à la suppression des journaux en langue italienne, dont notamment La Voce di Nizza, ainsi qu'à la francisation des noms de famille locaux (Medico devient Médecin, etc.). Plus d'un quart de la population abandonne alors la ville (exode niçois).
En 1871, après la défaite française lors de la guerre franco-prussienne, les listes pro-italiennes obtiennent la quasi-totalité des votes lors des élections générales (26 534 voix sur 29 428 suffrages exprimés) et des manifestants descendent dans la rue en acclamant «Viva Nizza! Viva Garibaldi!». Le gouvernement français envoie 10 000 soldats, ferme le journal Il Diritto di Nizza et emprisonne plusieurs manifestants. La population de Nice se soulève du 8 au 10 février mais la révolte est, une fois de plus, réprimée (vêpres niçoises). Le 13 février, Garibaldi, qui s'était vu refuser la parole devant le parlement français réuni à Bordeaux pour demander la réunification de Nice avec l’Italie, a démissionné de son poste de député.4 L'échec des Vêpres entraîne l'expulsion des derniers intellectuels pro-italiens de Nice.
À la Belle Époque, Nice s'électrise et devient l'une des principales destinations touristiques des aristocrates. Les nobles allemands, autrichiens et russes affluent en nombre afin de profiter de la douceur hivernale de la riviera. De nombreux Russes vont même s'y établir définitivement suite à la révolution qui touche leur pays. Nice va également accueillir de grandes vagues d'immigration, françaises comme étrangères.
En septembre 1939, Nice devient un important point de passage pour les Juifs fuyant en direction des colonies françaises d'Afrique du Nord. À partir de juillet 1940 et de l'instauration du régime de Vichy, les agressions antisémites accélèrent cet exode. Nice est occupée par les troupes italiennes de juillet 1941 à septembre 1943. À compter du 8 septembre 1943 au matin, Nice est occupée par les Allemands et la Résistance locale s'intensifie. La ville subit de lourds dommages lors des bombardements américains du 26 mai 1944 (1 000 morts) et elle subit la famine au cours de l'été 1944. Nice est libérée par les parachutistes américains le 30 août 1944 (débarquement de Provence).
Dans la seconde moitié du XXe siècle, Nice jouit d'une importante croissance économique portée principalement par le tourisme et l'immigration, sous les mandats de Jean Médecin, maire de 1940 à 1943 puis de 1947 à 1965, puis de son fils Jacques Médecin, maire de 1966 jusqu'à sa démission en 1990 (condamnation pour corruption). Dans les années 1960, Nice est l'une des principales destinations des pieds-noirs, anciens colons français expulsés d'Algérie, dont l'arrivée modifie profondément la composition sociale et démographique de la ville. Le 19 octobre 1979, deux tsunamis frappent l'ouest de Nice, faisant entre 8 et 23 victimes.
Le 14 juillet 2016, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel écrase volontairement avec un camion la foule qui assistait aux feux d'artifice annuels sur la promenade des Anglais à l'occasion de la fête nationale française. Cette attaque terroriste a fait 87 victimes, dont l'auteur de l'attentat, abattu par la police, et 458 blessés. Le 29 octobre 2020, la basilique Notre-Dame de Nice est le théâtre d'un nouvel attentat faisant 3 victimes.5
En juillet 2021, Nice est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO en tant que « ville de la villégiature d'hiver de riviera ».6
Lieux et monuments[modifier | modifier le wikicode]
Voies et places[modifier | modifier le wikicode]
Promenade des Anglais[modifier | modifier le wikicode]
Le promenade des Anglais longe l'élégant bord de mer de Nice. Il s'agit d'un lieu de promenades et de rencontres pour les touristes et les niçois. Elle est composée de deux voies routières (est-ouest / ouest-est) et d'une large zone piétonne surplombant les plages. Sur la promenade se trouve notamment l'hôtel Negresco.
La promenade est souvent un lieu de festivités, de musique de rue, de repos, et d'événements, le carnaval de Nice et la bataille de fleurs y passent. Encore plus typiques sont les chaises bleues, disposées face à la mer. Elle a tristement retenu l'attention des médias en juillet 2016, lors de l'attentat de Nice.
Place Masséna[modifier | modifier le wikicode]
Place emblématique de Nice, elle accueille une série d'œuvres d'art moderne de Jaume Plensa représentant les sept continents intitulée Conversation à Nice, ainsi qu'un monument à la Côte d'Azur et une grande fontaine.
Place Garibaldi[modifier | modifier le wikicode]
Plus ancienne place de Nice, les bâtiments qui l'entourent présentent une architecture typique de l'ancien royaume de Sardaigne. À son centre se dresse une statue de Giuseppe Garibaldi, natif de Nice, tournée vers l'Italie.
Architecture civile[modifier | modifier le wikicode]
Palais Lascaris (vieille ville)[modifier | modifier le wikicode]
Construit dans la première moitié du XVIe siècle dans un style baroque génois, il a appartenu à la famille des Lascaris de Vintimille, d'origine levantine, il est racheté par la commune de Nice en 1942 et est transformé en musée.
Palais préfectoral[modifier | modifier le wikicode]
Ancienne demeure des ducs de Savoie et des autorités piémontaises.
Tour de l'Horloge[modifier | modifier le wikicode]
Détruite plusieurs au cours de nombreux sièges qu'a soutenu la ville, elle est construite sous sa forme actuelle dans la première moitié du XVIIIe siècle.
Tête Carrée[modifier | modifier le wikicode]
Accueillant la bibliothèque Louis-Nucera, l'édifice, conçu par Sacha Sosno en 2002, est un exemple d'architecture moderne : l'extérieur représente une tête humaine enfermée dans un grand carré. La structure est entièrement faite d'aluminium.
Arc de 115.5°[modifier | modifier le wikicode]
Structure métallique réalisée en 1988 par l'artiste Bernar Venet et située dans le jardin Albert-Ier, près de la place Masséna. Elle représente un arc de métal de plus de 19 mètres.
Architecture religieuse[modifier | modifier le wikicode]
Cathédrale Sainte-Réparate[modifier | modifier le wikicode]
Principale église de Nice, elle a été construite dans un style baroque entre 1650 et 1699 et a été inscrite aux Monuments historiques de France en 1906.
Basilique Notre-Dame[modifier | modifier le wikicode]
Plus grande église de Nice, elle a été construite dans un style néo-gothique après l'annexion française.
Église russe orthodoxe Saint-Nicolas[modifier | modifier le wikicode]
Église russe orthodoxe réalisée en 1912, inspirée de la cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux de Moscou afin de servir au grand nombre de nobles russes fuyant la rudesse des hivers de leurs pays à la fin du XIXe siècle.
Église Saint-Roch[modifier | modifier le wikicode]
Construite par les habitants de Nice en 1631 après une grande épidémie de peste, elle est inscrite aux Monuments historiques de France en 1984.
Église de l'Immaculée Conception[modifier | modifier le wikicode]
Aussi connue comme Notre-Dame-du-Port.
Église Saint-Jacques-le-Majeur[modifier | modifier le wikicode]
Construite au XVIIe siècle, aussi connue comme église du Gesù.
Église Saint-François-de-Paule[modifier | modifier le wikicode]
Construite dans un style néo-classique durant la souveraineté piémontaise.
Église Saint-Martin-Saint-Augustin[modifier | modifier le wikicode]
L'une des plus vieilles églises de Nice, Giuseppe Garibaldi y fut baptisé en 1807.
Abbaye de Saint-Pons[modifier | modifier le wikicode]
L'un des plus anciens établissements monastiques de la Côte d'Azur, transformé en hôpital.
Église de l'Annonciation[modifier | modifier le wikicode]
L'une des plus vieilles églises de Nice, au cœur du centre historique.
Chapelle de la Miséricorde[modifier | modifier le wikicode]
Plus pur exemple d'architecture baroque dans la ville, elle fut conçue par l'architecte Bernardo Antonio Vittone.
Chapelle de la Très-Sainte-Trinité et du Saint-Suaire[modifier | modifier le wikicode]
Lieu de culte de la première moitié du XIXe siècle.
Population et société[modifier | modifier le wikicode]
Évolution démographique[modifier | modifier le wikicode]
En 1990, la ville comptait 342 439 habitants, 888 784 en prenant en compte l'aire urbaine (recensement de 1999). Son aire métropolitaine avoisine le million d'habitants.
| 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2008 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 292 958 | 322 442 | 344 481 | 337 085 | 342 439 | 342 738 | 344 875 |
Ethnies et minorités étrangères[modifier | modifier le wikicode]
Actuellement, près de 35 % de la population niçoise est étrangère, principalement du Maghreb et d'Afrique subsaharienne. Il existe également à Nice une importante communauté russe composée des descendants des exilés tsaristes ayant fui la Russie durant le révolution. Viennent ensuite les communautés italienne, portugaise, espagnole et turque.
Langues et dialectes[modifier | modifier le wikicode]
La langue traditionnelle de la ville est le nissart, ou niçois, généralement considéré comme une variante du provençal, appartenant ainsi à langue occitane, ayant connu les influences successives du ligure, au Moyen Âge, puis du piémontais et de l'italien ensuite, qui fut pendant longtemps la langue culturelle du comté de Nice. Les panneaux de la vieille ville sont bilingues : les indications sont à la fois en français et en nissart (ex. : rue Sainte-Marie/Carriera Santa Maria), qui conserve parfois les noms disparus de certaines voies (ex. : quai des États-Unis/riba dou Miejou). Nice possède un hymne non-officiel, Niça la Bella, chanté en nissart.
Culture[modifier | modifier le wikicode]
Architecture[modifier | modifier le wikicode]
Nice présente un riche patrimoine architectural et artistique. À la fin du XIXe siècle et plus encore dans les premières années du siècle suivant s'impose à Nice le style Art nouveau, symbole de son ouverture à l'international. Ce sont les styles baroque et néo-classique qui prédominent dans le centre historique (surtout les églises), ce qui est assez exceptionnel en France, ces courants architecturaux étant esthétiquement plus italiens, l'urbanisme niçois a longtemps été inspiré de Turin.
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Opéra[modifier | modifier le wikicode]
L'opéra est construit en 1881 par François Aune et Charles Garnier.
Musées[modifier | modifier le wikicode]
Les musées les importants de Nice sont :
- Le musée des Beaux-Arts, avenue des Beaumettes ;
- Le musée national du message biblique Marc-Chagall, avenue Docteur-Ménard ;
- Le musée Matisse, 164 avenue des Arènes de Cimiez ;
- Le musée d'art moderne et d'art contemporain, promenade des Arts ;
- Le musée d'art et d'histoire, palais Masséna - 65 rue de France.
Les plus importants de la région :
- Le musée Picasso d'Antibes ;
- Le musée Renoir de Cagnes-sur-Mer ;
- La fondation Maeght ainsi que la pierre tombale de Marc Chagall, à Saint-Paul-de-Vence.
[modifier | modifier le wikicode]
Le carnaval de Nice est l'un des plus anciens d'Europe et est classé patrimoine immatériel de l'UNESCO. Des textes attestent de l'existence du carnaval dès 1294, mais ce n'est qu'en 1873 qu'il apparaît sous sa forme actuelle, avec chars et spectacles. Chaque année sont organisés diverses parades en périodes de carnaval, notamment la célèbre bataille de fleurs ainsi que Lu Queernaval, carnaval LGBTQ+ niçois.7
Université[modifier | modifier le wikicode]
La ville est le siège de l'université de la Côte d'Azur, qui remplace en 2019 l'université de Nice-Sophia Antipolis.
Observatoire[modifier | modifier le wikicode]
L'observatoire astronomique de Nice a été créé en 1887.
Films tournés à Nice[modifier | modifier le wikicode]
- En 1930, le réalisateur niçois Jean Vigo a tourné le documentaire À propos de Nice, considéré comme un classique du cinéma avant-gardiste de l'époque ;
- En 1943-44, la majeure partie du film de Marcel Carné Les enfants du paradis est tournée à Nice ;
- La Main au collet, Alfred Hitchcock (1955) ;
- L'Homme orchestre, Serge Korber (1970) ;
- La nuit américaine, François Truffaut (1973) ;
- Chacal, Fred Zinneman, le Negresco apparaît lors d'un plan (1973) ;
- Under the Cherry Moon, film musical de Prince (1986) ;
- Le Transporteur, filmé, dans sa partie initiale, sur la Côte d'Azur (2002) ;
- Ronin, John Frankenheimer (1998) ;
- Magic in the Moonlight, Woody Allen, une séquence est tournée dans l'opéra de Nice (2014) ;
- Absolutely Fabulous (2016).
Cuisine[modifier | modifier le wikicode]
La cuisine niçoise traditionnelle présente un grand nombre de plats d'origine locale (comme la célèbre salade niçoise, le pan bagnat, les farcis...) ou italienne (socca, grattachecca) et, dans une moindre mesure, d'origine provençale comme la daube provençale, à base de viande de veau et de vin rouge. Nice est l'une des rares villes hors d'Italie où les pâtes sont traditionnellement préparées de façon artisanale.
La cuisine niçoise est donc de tradition méditerranéenne, influencée par sa proximité avec l'Italie :
- Beignets de fleurs de courgettes ;
- Daube niçoise, à la viande de veau ;
- Farcis niçois "lu farçun", légumes cuits farcis ;
- Pan bagnat, sandwich garni ;
- Aïoli, sauce mayonnaise à base d'ail ;
- Pichade, tarte salée à la tomate (similaire à la pizza) ;
- Pissaladière, tarte salée ;
- Poche de veau farcie "lou piech" ;
- Ratatouille, mélange de légumes cuits ;
- Raviolis niçois ;
- Salade niçoise, salade mixte ;
- Socca, tarte salée à base de pois chiches ;
- Soupe au pistou, soupe de légumes au pesto ;
- Tourte de blettes, sucrée ou salée, à base de blette.
Bataille de fleurs[modifier | modifier le wikicode]
Musique[modifier | modifier le wikicode]
La vie musicale de Nice est clairement dominée par les courants classique et baroque.
L'opéra de Nice apparaît en 1776-77, quand la marquise Maccarani obtient le permis de construire un théâtre à l'emplacement de l'opéra actuel. L'opéra-théâtre est cependant détruit dans un incendie en 1881. Le nouveau bâtiment est inauguré en 1885, il est classé Monuments historiques de France en 1993.
L'orchestre symphonique municipal de la ville de Nice est créé en 1947. Il est restructuré en 1982 pour devenir l'orchestre philharmonique de Nice. Une centaine de musiciens jouent à l'opéra de Nice, notamment lors du festival de musique sacrée. Il est dirigé par Marco Guidarini depuis 2001, qui a créé l'ensemble Apostrophe de la Philharmonie de Nice pour la musique contemporaine.
Le Nice Opéra Ballet est créé en 1947. Il est aujourd'hui dirigé par Bertrand Rossi. L'opéra de Nice compte 40 chanteurs. Le Nice Opera Children's Choir est créé en 1991.
La société lyrique Nice & Arts existe depuis 1962 et promeut l'art lyrique en organisant des concerts. L'Ensemble Baroque de Nice est créé en 1982 et est composé d'une douzaine de musiciens jouant de vieux instruments. L'orchestre de Nice donne un concert sur le jardin Albert-Ier une fois par semaine.
Le Conservatoire Régional de Nice naît en 1916 lors de la création d'une école de musique par la pianiste Adeline Bailet.
Nice est également la ville où s'est formé le group de rock Les Playboys.
Économie[modifier | modifier le wikicode]
Nice est la capitale économique et culturelle de la Côte d'Azur, le tourisme, les commerces et les administrations publiques ou privées occupent une place importante dans l'économie de la ville. Elle a la seconde capacité hôtelière du pays et compte environ 4 millions de touristes chaque année.
La ville dispose en outre de plusieurs quartiers d'affaire situés autour de l'aéroport, à l'ouest du centre-ville, de deux palais des congrès et du pôle universitaire de Nice-Sophia Antipolis, siège de plusieurs facultés.
Autre pilier de l'économie niçoise, la technopole de Sophia Antipolis abrite 1 400 entreprises multinationales et de 30 000 chercheurs.
Communications et transports[modifier | modifier le wikicode]
La ville est traversée d'est en ouest par la voie Mathis. Les bus urbains sont gérés par le réseau Lignes d'Azur desservant toute la métropole Nice-Côte d'Azur.
Le tramway de Nice se compose de trois lignes. La ligne 1 est inaugurée le 24 novembre 2007; en 2011, des travaux pour la prolonger jusqu'à l'hôpital Pasteur sont entrepris et se terminent en 2013. En 2018 et 2019 sont inaugurés respectivement les lignes 2 et 3.
La gare de Nice-Ville est la principale gare ferroviaire de passagers de la ville et du département des Alpes-Maritimes tout entier, elle est notamment desservie par le Riviera Express, reliant Nice à Moscou. Sont également présentes trois autres gares : la gare du Sud, la gare de Nice-Saint-Augustin et la gare de Nice-Riquier.
Le port Lympia est essentiellement desservi par des bateaux de croisière se dirigeant vers les îles de Lérins ou plus loin en Méditerranée.
L'aéroport de Nice-Côte d'Azur est le deuxième aéroport français par trafic de passagers et dessert toute la Côte d'Azur de Cannes à Menton ainsi que les départements des Alpes-de-Haute-Provence et du Var et la principauté de Monaco.
Politique et administration[modifier | modifier le wikicode]
La ville est le siège de la préfecture des Alpes-Maritimes, du conseil général du département, du rectorat de l'Académie de Nice, de la métropole Nice-Côte d'Azur et du diocèse de Nice. En ce qui concerne les tendances politiques, on note à Nice une forte présence conservatrice, la municipalité n'a connu que des maires de droite depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et, lors des élections présidentielles de 2007, le candidat de droite a recueilli à Nice 65,34 % des voies contre seulement 34,66 % pour la candidate de gauche. Depuis 2008, son maire est Christian Estrosi, ancien membre du gouvernement.
Cantons[modifier | modifier le wikicode]
La ville de Nice est divisée en 9 cantons (ils étaient 14 jusqu'au 24 février 2014).
Le canton de Nice-3 comprend, en plus d'une partie de la ville, les communes du Broc, de Carros et de Gattières, de l'autre côté du Var.
Le canton de Nice-7 comprend également les communes de Saint-André-de-la-Roche et de La Trinité.
Jumelages[modifier | modifier le wikicode]
Nice est jumelée avec les villes suivantes :
- Coni ;
- Gdańsk ;
- Édimbourg ;
- Hangzhou ;
- Miami ;
- Nuremberg, depuis 1954 (premier jumelage) ;
- Szeged ;
- Thessalonique ;
- Yalta.
Sports[modifier | modifier le wikicode]
Football[modifier | modifier le wikicode]
L'équipe de football de Nice est l'OGC Nice, qui joue en Ligue 1, plus grande division française. L'équipe a remporté au total 4 Championnats de France et 3 Coupes de France. Depuis 2013, elle joue ses matchs à domicile au nouveau stade Allianz Riviera, qui remplace l'ancien stade municipal du Ray.
Autres sports[modifier | modifier le wikicode]
La ville est le point d'arrivée du célèbre Paris-Nice, course cycliste qui s'achève chaque année sur le bord de mer niçois au mois de mars.
L'équipe de volley-ball de Nice joue également en Pro A, plus haute division française dans ce sport.
Galerie d'images[modifier | modifier le wikicode]
Panorama de Nice.
La promenade des Anglais.
Les toits du Vieux-Nice, avec la coupole de la cathédrale Sainte-Réparate.
La tour Saint-François.
La cascade artificielle de la colline du château.
La place Garibaldi.
Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]
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Vikidia possède une catégorie d’images sur la ville de Nice. |
Références[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ https://whc.unesco.org/fr/list/1635/
- ↑ https://www.provence7.com/a-a-z-des-articles/nice-antique-grecque-et-romaine/
- ↑ https://francois1er-villeneuveloubet.fr/ce-qui-conduit-a-la-treve-de-nice/
- ↑ https://www.cairn.info/revue-parlements1-2011-2-page-33.htm
- ↑ https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/attentat-a-la-basilique-notre-dame-a-nice/
- ↑ https://www.campusfrance.org/fr/la-ville-de-nice-inscrite-au-patrimoine-mondial-de-l-unesco
- ↑ https://www.nicecarnaval.com/fr/evenements/lou-queernaval/
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