Nantes

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Nantes
L'île de Nantes.
L'île de Nantes.
Grandes Armes de Nantes.svg Nantes.svg
Administration
Nom local Naoned
Pays France France
Région Pays de la Loire (préfecture)
Département Loire-Atlantique (préfecture)
Arrondissement Nantes
Intercommunalité Nantes Métropole
Maire Johanna Rolland (PS)
(2020-2026)
Code postal 44000, 44100, 44200, 44300
Démographie
Gentilé Nantaise
Nantais
Population municipale 320 732 hab. (2020)
Densité 4 920 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 13′ 05″ Nord
1° 33′ 10″ Ouest Cartes, vues aériennes et satellitaires
Altitude Min. 2 m
Max. 52 m
Superficie 65,19 km2
Liens
Site web metropole.nantes.fr
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Nantes (gallo : Naunnt ; breton : Naoned) est une ville française située au bord de la Loire, à 50 km de l'océan Atlantique. C'est le chef-lieu du département de la Loire-Atlantique et de la région Pays de la Loire. Elle est au centre d'une aire urbaine de plus de 900 000 habitants et forme ainsi, avec Saint-Nazaire, la plus grande agglomération de l'ouest de la France. Historiquement, la ville est située dans la partie de la Bretagne où l'on parlait le gallo, une langue romane.

Pendant la Révolution française, la défense de Nantes est l'enjeu essentiel de la guerre de Vendée. Depuis le XIXe siècle, son développement industriel fut parmi les plus importants de tout l'ouest de la France.

Histoire[modifier | modifier le wikicode]

Antiquité[modifier | modifier le wikicode]

Lors de la conquête romaine, elle portait probablement le nom de « Condevicnum » et était la capitale du peuple Namnète dont elle adoptera plus tard le nom « Portus Namnetum ».

À l'époque romaine, Nantes faisait partie de la province de Gaule lyonnaise (dont la capitale était Lugdunum, l'actuelle Lyon). Les Namnètes, ennemis vaincus par les Romains, étaient soumis à de lourdes taxes et perdirent de vastes terres au sud de la Loire. La basse Loire formait la frontière entre les provinces gauloises d'Aquitaine et de Lyonnaise afin de séparer les territoires des Namnètes et des Pictons (capitale : Lemonum / Poitiers). Sur la rive sud du fleuve, face à Nantes, a été créé le port picton de Ratiatum (Rezé) où subsistent d'importants vestiges de cette époque. Les réformes de Dioclétien, au début du IVe siècle, placèrent la ville sur le territoire de la Lugdunensis Tertia (capitale : Tours), au sein du diocèse des Gaules (capitale : Trèves).

À cette époque furent martyrisés Donatien et Rogatien, fils du gouverneur de la ville, et saint Clair, premier évêque de Nantes, s'est converti à la foi chrétienne en 277. La première cathédrale de la ville date du IVe siècle.

Moyen Âge[modifier | modifier le wikicode]

Haut Moyen Âge[modifier | modifier le wikicode]

La domination impériale sur Nantes prend fin au début du Ve siècle et la ville entre successivement en possession du royaume de Clovis, du royaume franc de Neustrie puis de l'Empire carolingien. Au VIe siècle, l'évêque Félix de Nantes était l'ami de l'évêque de Poitiers et du poète Venance Fortunat, qui écrit des vers élogieux en son honneur. Dans l'Empire carolingien, sous les règnes de Charlemagne et de Louis le Pieux, les trois comtés de Nantes, Rennes et Vannes forment le comté de Bretagne, marche militaire des Francs contre les Bretons. On sait qu'en 778, la région est gouvernée par Roland. Dès la fin du VIIIe siècle, les comtes de Nantes et de Vannes sont issus d'une puissante famille, les Widonides (souvent nommés Wido ou Lambert).

En 831, Louis le Pieux confie à Nominoë, aristocrate breton intégré à noblesse franque, le comté de Vannes. Après la mort du roi, Nominoë tente de s'emparer des comtés de Nantes et de Rennes. Il meurt dans une bataille contre Charles le Chauve, roi de Francie occidentale, en 851. Son fils, Erispoë, vainc les Francs (bataille de Jengland-Beslé, toujours en 851) et le roi lui cède les deux comtés : Nantes passe alors à la Bretagne. C'est également le début des invasions normandes.

Les Vikings prennent Nantes une première fois en 843 et tuent l'évêque saint Gohard, réfugié avec de nombreux habitants dans la cathédrale. En 853, deux clans Vikings différents entrent dans la ville et Erispoé dut payer une forte somme pour les faire partir. En 869, des Vikings s'installent sur une île de Nantes et s'y établissent pour quelques années, d'où ils attaquent la ville. En 919, la ville est prise une nouvelle fois et forme une « principauté » normande pour 18 ans.

Ils sont définitivement expulsés en 937 par le duc breton Alain Barbetorte, qui fait de la ville sa capitale. Après sa mort, le duché passe aux comtes de Rennes.

Bas Moyen Âge[modifier | modifier le wikicode]

Cathédrale de Nantes.

Au milieu du XIe siècle, le comte Hoël de Bretagne hérite du comté de Nantes et épouse l'héritière du duché de Bretagne. Dès lors, le comté de Nantes restera aux mains des ducs. Toutefois, la ville est partiellement contrôlée par ses évêques. Par ailleurs, la dynastie des ducs de Cornouaille (à laquelle appartient Hoël), pratique la « résidence itinérante » sur ses différentes terres : à Nantes elle n'avait qu'un seul château (château du Bouffay) et un hôtel des monnaies. Ainsi, la ville, encore très petite, n'est pas une véritable capitale.

Ce n'est probablement pas avant le Xe siècle qu'est construit le premier système de pont reliant les rives nord et sud de la ville à travers les cinq îles de l'époque. Un hospice (l'actuel hôpital Saint-Jacques) y est implanté pour marquer le début de l'itinéraire de la route de Poitiers pour les pèlerins provenant de Bretagne ou d'Angleterre (via Saint-Malo) se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle.

Durant la guerre de Cent Ans, Nantes est assiégée par les Anglais en 1343, conquise par le comte de Buckingham puis libérée par Olivier de Clisson en 1380. Au terme d'une longue guerre féodale, elle est de nouveau assiégée en 1491 par le roi de France Charles VIII avant de lui être livrée pour trahison. Le roi épouse alors la duchesse Anne de Bretagne pour légitimer les droits qu'il vient d'acquérir sur son héritage. Le mariage est célébré au château de Langeais le 6 décembre de la même année. Le successeur de Charles VIII, Louis XII, épousera également Anne et leur fille, Claude, sera mariée à son successeur, François Ier.

Temps modernes[modifier | modifier le wikicode]

Suite à ces mariages, la Bretagne, ainsi que la ville de Nantes, sont officiellement incorporées à la France, ou plutôt au « domaine royal », en 1532. Nantes cesse alors d'être la capitale de la Bretagne, fonction qui revient à Rennes, siège du Parlement et des États de Bretagne jusqu'en 1789. Nantes conserve néanmoins la Chambre des Comptes de la province. En 1558, le calvinisme est introduit à Nantes, qui évitera de peu la violence en 1572 (massacre de la Saint-Barthélemy) grâce à la généreuse fermeté du magistrat Leloup Dubreuil, qui s'oppose à l'exécution des ordres sanguinaires du duc de Montpensier.

Sous le règne d'Henri III, la ville, dirigée par le duc de Mercœur, soutient massivement la Ligue catholique, parti de la maison de Guise. Après l'assassinat d'Henri III en 1589, il n'est pas aisé pour le nouveau roi Henri IV, jusqu'alors protestant, de soumettre le royaume à son autorité, que Nantes fut l'une des dernières grandes villes à reconnaître. C'est pour cette raison qu'Henri IV a publié ici le célèbre édit de Nantes en 1598, révoqué plus tard en 1685 par le roi Louis XIV.

Jusqu'au XIXe siècle, Nantes est un important port négrier, le plus grand de France.1 Le commerce triangulaire représente alors une part importante de l'activité portuaire de la ville.

La population passe de 40 000 à 80 000 habitants. La richesse accumulée à cette époque explique les nombreux aménagements et constructions urbaines du XVIIIe siècle.

Siège de Nantes en 1793.

Lors de la Révolution française, le 29 juin 1793, les Vendéens, au nombre de 50 000 hommes sous le commandement de Jacques Cathelineau, assaillent Nantes et rencontrent la résistance de ses habitants, commandés par les généraux Beysser et Canclaux. Plus tard, deux parlementaires se présentent devant la ville pour exhorter ses habitants à se rendre. Ce à quoi le maire de la ville répond Meurs ou assure le triomphe de la liberté. Puis l'armée de Cathelineau, commandée par les généraux Bonchamps, Spezaux, Autichamp et Fleuriot, prend position pour attaquer la ville par la rive droite tandis que Charette attaque par la gauche. Cette journée fut longue et éprouvante pour les deux partis : les uns assaillant la ville, les autres résistant avec courage. Repoussés de toutes parts, les Vendéens sont vaincus et leur général en chef, Cathelineau, est mortellement blessé. Ils sont contraints d'abandonner les lieux. Après cet échec, l'« Armée royale » franchit la Loire et s'attaque à d'autres villes jusqu'en Bretagne : les villes d'Ancenis, Laval, Ernée, Fougères et Dol tombent en leurs mains. Elle est cependant défaite à Granville et au Mans, puis définitivement détruite à Savenay, à 40 km de Nantes.

Les républicains triomphants de Nantes prenant le parti des Girondins, ils sont éliminés en ce même mois de juin 1793 par la Convention, à Paris. Pour soumettre la ville, la Convention envoie à Nantes l'un de ses membres les plus radicaux, Jean-Baptiste Carrier, qui prend des mesures promptes et efficaces contre les royalistes. Carrier a laissé un mauvais souvenir d'exécutions arbitraires et injustes qui ne s'est jamais effacé de la mémoire des habitants de Nantes. Il est démis de sa mission au début de l'année 1794 puis condamné après la chute de Robespierre. La ville est par la suite progressivement pacifiée, pacification qui ne dure pas bien longtemps puisque la Convention envoie François de Charette qui veut une nouvelle guerre. Il est capturé par les Républicains et fusillé à Nantes en 1795, ce qui aboutit à la pacification définitive de la région et particulièrement de la Vendée.

Époque contemporaine[modifier | modifier le wikicode]

XIXe siècle[modifier | modifier le wikicode]

Nantes - Confluent de l'Erdre et de la Loire (1890).

Au cours de ce siècle, une importante activité industrielle se développe à Nantes. L'industrie de la conserve est créée par Pierre-Joseph Colin, premier industriel à faire usage de la méthode Appert ; plus tard, les sociétés Cassegrain (1856, fait actuellement partie du groupe Bonduelle), Saupiquet (1891, actuellement dans le groupe italien Bolton Alimentari), Amieux (marque du groupe Buitoni) et Lebeaupin sont créées. Les industriels nantais fondent de nombreuses conserveries de poissons en Vendée et dans le sud de la Bretagne. L'industrie de la biscuiterie prend également son essor avec les sociétés Lefèvre-Utile (LU, actuellement dans le groupe Danone) et la Biscuiterie Nationale (BN, actuellement dans le groupe anglais United Biscuits), de même que l'industrie métallurgique grâce à la construction navale. Un nouveau port est créé à Saint-Nazaire dans les années 1860, les chantiers navals y sont encore plus nombreux.

XXe siècle[modifier | modifier le wikicode]

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Nantes est occupée par l'Allemagne nazie de juin 1940 à août 1944. La ville est bombardée en septembre 1943. Après la guerre, elle reçoit la distinction de Compagnon de la Libération. En avril 1941 sont créées des régions, organes administratifs supérieurs aux départements, et Nantes est placée dans la région d'Angers et non celle de Rennes. Cette division administrative est supprimée à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

En juin 1955, des régions sont à nouveau créées et Nantes est intégrée à celle des Pays de la Loire, séparée de la région Bretagne. Diverses réformes ont renforcé le rôle politique des régions, consolidant la place de Nantes dans sa région d'adoption même si la majorité de ses habitants se considère toujours culturellement bretonne. L'industrie aéronautique apparaît avec l'usine de la société Sud-Aviation (SNIAS, Aérospatiale, EADS), qui participe aux programmes Airbus. Pour ce qui est de la construction navale, le port de Nantes est totalement supplanté par celui de Saint-Nazaire et, malgré un ultime regain de dynamisme dans les années 1960, la dernière entreprise de ce secteur a fermé ses portes en 1984.

Maire depuis 1989, le socialiste Jean-Marc Ayrault est réélu dès le premier tour (55,7 % des suffrages) le 9 mars 2008. Cependant, dès sa nomination au poste de premier ministre le 15 mai 2012 par François Hollande, Ayrault est remplacé par Patrick Rimbert, membre du conseil municipal. Johanna Rolland lui succède ensuite après les élections municipales de 2014.

Géographie[modifier | modifier le wikicode]

Nantes est situé aux confluents de la Loire, de l'Erdre, de la Sèvre nantaise, de la Chézine et du Cens. Elle se trouve à 383 km de Paris.

Démographie[modifier | modifier le wikicode]

Population[modifier | modifier le wikicode]

  • L'hôtel de Derval, siège de la mairie de Nantes.
    Métropole Nantes-Saint-Nazaire (l'une des neuf « métropoles d'équilibre » définies en 1963) : 780 000 hab. (2008)
  • Agglomération nantaise (délimitée par les mouvements de travail quotidiens, selon les critères de l'Insee) : 711 100 hab. (1999), 8ème de France
  • Unité urbaine de Nantes (délimitée par la continuité des bâtiments, selon les critères de l'Insee) : 544 900 hab. (1999), 8ème de France, 24 communes
  • Communauté urbaine de Nantes Métropole : 580 000 hab. (2008), 20 communes
  • Commune de Nantes : 277 700 hab. (1999), 6ème de France
  • Autres communes importantes de la communauté urbaine :

Évolution démographique[modifier | modifier le wikicode]

Au cours des années 1990, Nantes est, parmi les grandes villes françaises, celle qui a connu la croissance la plus rapide, passant de 252 092 habitants en 1990 à 277 728 habitants en 1999.

Nantes
1793 1806 1831 1851 1861 1872 1881 1896
80 000 77 226 77 992 96 362 113 625 118 517 124 319 123 902
Nantes
1906 1921 1931 1946 1962 1975 1990 2020
133 247 183 704 187 343 200 265 240 028 256 693 244 995 320 732

Économie[modifier | modifier le wikicode]

L'autorité portuaire de Nantes est le « Port Autonome Nantes-Saint-Nazaire ». L'activité portuaire a quitté le centre-ville pour la zone industrielle de Cheviré (communes de Rezé et Bouguenais), en aval. Sur place, la principale activité est l'importation de bois.

Enseignement[modifier | modifier le wikicode]

L'université de Nantes est une université publique fondée le 4 avril 1460 lorsque François II de Bretagne eut l'idée de créer une université de Bretagne. Elle a été restructurée en 1961 et dispense des cours dans les domaines suivants : droit, économie, gestion, arts, langues, sciences, technologie, santé, sciences humaines et sociales. Outre les divers campus dispersés dans la ville, deux campus satellites sont implantés à Saint-Nazaire et à La Roche-sur-Yon.

Actuellement, l'université compte 34 500 étudiants. Plus de 10 % d'entre eux sont des étudiants internationaux originaires de 110 pays différents.

Parmi les anciens étudiants notables figurent l'ex-premier ministre Jean-Marc Ayrault, l'ancien ministre de l'agriculture Stéphane Le Foll et le responsable des Nations Unies Clément Nyaletossi Voule.

Il existe d'autres écoles supérieures, indépendantes de l'université :

  • E-Artsup (privé) ;
  • École vétérinaire de Nantes (sous tutelle du ministère de l'agriculture) ou Oniris ;
  • École nationale de la Marine Marchande (ministère des transports) ou Hydro ;
  • École nationale supérieure d'Architecture (ministère de la culture) ;
  • École centrale de Nantes, créée en 1919 (alors Institut Polytechnique de l'Ouest, plus tard École nationale supérieure de mécanique) ;
  • École des Mines, créée en 1990 ;
  • École régionale des Beaux-Arts ;
  • Institut catholique d'arts et métiers ;
  • École supérieure du Bois (privé) ;
  • Groupe de l'Institut Supérieur Européen de Management (privé) ;
  • École de Design (privée) ;
  • Institut supérieur européen de formation par l'action (privé) ;
  • École Supérieure de Commerce (privée) ;
  • École de Kinésithérapie (privée) ;
  • École d'infirmières.

Culture[modifier | modifier le wikicode]

Entrée du château des ducs de Bretagne, entre les tours du Pied-de-Biche et de la Boulangerie.

Lieux notables[modifier | modifier le wikicode]

  • La place Royale, construite entre 1790 et 1794, est une place qui relie la vieille ville aux quartiers plus récents, œuvre de Graslin. Elle est située sur d'anciennes fortifications démolies, et était à l'origine un hommage à la monarchie française. Son architecture est très surprenante, c'est un lieu de rencontre et d'échanges pour touristes et locaux, qui apprécient les établissements gastronomiques dont regorgent les rues alentours ;
  • La cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul a été initiée sous sa forme actuelle en 1434 et n'a été achevée qu'en 1891. Cette longue période de construction n'a entraîné ni diminution de la qualité des travaux ni de la cohérence stylistique de la cathédrale. Elle a été édifiée sur l'emplacement de la cathédrale précédente, de style roman. Elle a été classée Monument Historique en 1862 ;
  • La basilique Saint-Nicolas a été construite par Jean-Baptiste-Antoine Lassus au XIXe siècle, en remplacement de l'ancienne basilique du XIe siècle, érigée sous le règne de Pierre Ier. La construction a commencé en 1844 et s'est achevée en 1869, bien qu'elle ne soit basilique que depuis 1882. Elle est inscrite aux Monuments Historiques ;
  • Le château des ducs de Bretagne est une ancienne forteresse médiévale puis palais ducal, rénové et adapté aux nouvelles techniques d'artillerie. Originaire du XIIIe siècle, ce château fut la résidence principale des ducs de Bretagne jusqu'au XVe siècle. Au XIXe siècle, il est inscrit aux Monuments Historiques et est aujourd'hui propriété de la commune, qui l'a réhabilité pour l'ouvrir au public ;
  • La porte de Saint-Pierre fait partie de l'ancienne enceinte de la ville, édifiée au XVe siècle dans un style gallo-roman. Cette porte traverse un élégant bâtiment doté d'une tour ;
  • La tour LU, située à quelques mètres du château des ducs des Bretagne, est l'emblème de la célèbre marque de biscuits du même nom. Aujourd'hui, c'est un lieu très fréquenté car il accueille des bars et restaurants ;
  • Le jardin japonais est un espace vert unique créé sur l'île de Versailles et ouvert au public en 1987. Le paysage créé est structuré par des rochers, cascades et étangs, et est riche en plantes exotiques telles que le bambou, le cyprès chauve, les rhododendrons, camélias et cerisiers japonais ;
  • L'église Sainte-Croix, du XVIIe siècle, dont la tour (qui appartenait au château du Bouffay) possède une horloge ;
  • L'hôtel de ville, du XVIIe siècle ;
  • La bourse, du XVIIIe siècle, actuel site de la FNAC (construit par Mathurin Crucy) ;
  • Le théâtre Graslin, du XVIIIe siècle (construit par Mathurin Crucy) ;
  • La chapelle Saint-François-de-Sales.

Monuments[modifier | modifier le wikicode]

  • La colonne Louis XVI (place Foch) ;
  • La fontaine de la Loire (place Royale) ;
  • La statue d'Henri le Navigateur (place du Commerce), inaugurée en 1931, réalisée par le sculpteur portugais Francisco Franco de Souza (1885-1955) ;
  • Le monument des Cinquante Otages (cours des Cinquante-Otages) ;
  • Les Anneaux de Daniel Buren (2007) : 18 grands anneaux métalliques le long de la rivière, sur l'île Beaulieu.

Urbanisme[modifier | modifier le wikicode]

  • Maisons sur l'île Feydeau de Nantes.
    Le quartier de Bouffay-Château ;
  • L'île Feydeau ;
  • Place Graslin et cour Cambronne, par Mathurin Crucy ;
  • La place Royale, de Mathurin Crucy ;
  • Les cours Saint-Pierre et Saint-André ;
  • Le passage Pommeraye, galerie marchande ouverte en 1843.

Musées[modifier | modifier le wikicode]

  • Extérieur du Musée Dobrée.
    Le Musée des Beaux-Arts ;
  • Le Musée du château des Ducs (musée d'Histoire de Nantes). Jusqu'en 2003, le château abritait quelques musées déjà dégradés. Une longue restauration a permis de créer un musée unique avec un parcours muséographique profitant des particularités architecturales du bâtiment ;
  • Le Musée Dobrée ;
  • Le Musée Jules-Verne ;
  • Le Muséum d'Histoire Naturelle (géologie, botanique, zoologie) ;
  • Le Maillé-Brézé, navire d'escorte de la Marine Nationale de 1957 à 1988.

Cinéma[modifier | modifier le wikicode]

Chaque année, un festival du cinéma espagnol a lieu à Nantes.

Furent tournés à Nantes :

  • 1961 : Lola, de Jacques Demy ;
  • 1970 : Les Mariés de l'an II, de Jean-Paul Rappeneau ;
  • 1982 : Une chambre en ville, de Jacques Demy. Film musical racontant la relation entre un ouvrier (Richard Berry) et une bourgeoise (Dominique Sanda) en 1955, année d'une grande grève de la construction navale à Nantes ;
  • 1991 : Jacquot de Nantes, d'Agnès Varda.

Sports[modifier | modifier le wikicode]

La ville compte plusieurs équipes professionnelles : le FC Nantes pour le football, Nantes Erdre Futsal pour le football en salle, l'Hermine de Nantes pour le basket et le HBC Nantes pour le handball.

Le FC Nantes évolue en Ligue 1. Son stade est le stade de la Beaujoire.

Jumelages[modifier | modifier le wikicode]

La ville est jumelée avec :

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