Musée Fabre
Le musée Fabre est le principal musée d'art de Montpellier. Il tient son nom de son fondateur, le baron François-Xavier Fabre (1766-1837), peintre et collectionneur, qui fit don à la ville de ses collections, à condition qu’elles soient à l'origine d’un musée, qui a ouvert ses portes en 1828.
Le bâtiment[modifier | modifier le wikicode]
Le musée a été installé dans l'hôtel de Massilian, un hôtel particulier du XVIIIe siècle situé dans le centre historique de Montpellier, puis il s'est étendu en absorbant un ancien collège de jésuites de la fin du XVIIe siècle.
Le musée a été réorganisé et agrandi de 2003 à 2007 : les espaces d'exposition ont été triplés et le nombre de visiteurs est passé de 30 000 à 300 000 par an.
Les collections[modifier | modifier le wikicode]
Constitution et histoire des collections[modifier | modifier le wikicode]
Fabre a légué au musée un ensemble de tableaux et de dessins des périodes classique et néo-classique.
D'autres donateurs ont laissé des collections d’œuvres de maîtres hollandais et flamands (Rubens, David Teniers, Gerrit Dou), puis des toiles d'artistes contemporains (Gustave Courbet, Eugène Delacroix, Alexandre Cabanel).
La famille du peintre montpelliérain Frédéric Bazille (1841-1870) a offert des toiles importantes de ce précurseur de l'impressionnisme.
Le dernier grand donateur est le peintre Pierre Soulages, qui a récemment offert 20 toiles emblématiques de sa peinture des années 1950 à nos jours.
Les collections modernes et contemporaines comprennent des œuvres de peintres comme Eugène Delacroix, Frédéric Bazille (15 œuvres) et surtout Gustave Courbet, l'un des artistes-phares du musée (16 œuvres, avec notamment le célèbre Bonjour Monsieur Courbet).
Collection de peintures[modifier | modifier le wikicode]
Peintures du XVe au XVIIIe siècle[modifier | modifier le wikicode]
Le Mariage mystique de sainte Catherine, Paul Véronèse 1560-1565.
Vénus et Adonis, Nicolas Poussin, vers 1626.
Sainte Agathe, Francisco de Zurbarán, 1630.
Vénus et Cupidon, Alessandro Allori.
L'Homme aux rubans noirs, Sébastien Bourdon, 1657-1658.
Leonello Spada, Lamentation sur le Christ mort, vers 1610-1611.
Jan Steen, Comme les vieux chantent, les enfants piaillent, vers 1662.
Joshua Reynolds, Samuel enfant, 1776.
Alcibiade recevant les leçons de Socrate, 1776, François-André Vincent
Peintures des XIXe et XXe siècles[modifier | modifier le wikicode]
Étude anatomique, Théodore Géricault, 1818-19.
Bonjour, Monsieur Courbet, Gustave Courbet.
Portrait de Charles Baudelaire, Gustave Courbet.
Autoportrait à la pipe, Gustave Courbet.
Les Garrigues du Pic Saint-Loup, Eugène Castelnau
Vue de village, Frédéric Bazille.
Collection de sculptures[modifier | modifier le wikicode]
Jean-Antoine Houdon, Voltaire assis, 1780-1790, terre cuite.
Jean-Antoine Houdon, L'Hiver ou La frileuse, 1781, esquisse en terre cuite. Le musée conserve également la version en marbre réalisé pour le salon de 1783
Lorenzo Bartolini, Vénus couchée, vers 1820, marbre. Cette sculpture est largement inspiré de la Vénus d'Urbin du Titien
Jean-François Legendre-Héral, Giotto enfant traçant sur le sable une tête de bélier, 1841, marbre
James Pradier, Nyssia, 1848, marbre.
Liens externes[modifier | modifier le wikicode]
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