Mine antichars

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Une mine antichars russe; la mine TM-46.

Une mine anti-chars est un type de mine terrestre utilisée pour endommager ou détruire les chars de combat et les véhicules militaires blindés.

Comparées aux mines anti-personnel, les mines anti-chars sont équipées d'une charge explosive beaucoup plus importante et sont conçues pour être uniquement déclenchées par le passage d'un véhicule, ou dans certains cas, la manipulation de la mine.

Histoire[modifier | modifier le wikicode]

Guerre de Sécession[modifier | modifier le wikicode]

Les mines antichars ont été inventées après les chars (1916), mais on retrouve le même principe avec des locomotives. Par exemple durant la guerre de Sécession les États confédérés d'Amérique ont créé un système de mine anti-chemin de fer s'activant via une pression, elle aurait détruit au minimum deux trains.

Première Guerre Mondiale[modifier | modifier le wikicode]

Une mine allemande, la Riegel 43.

Les premières vraies mines antichars sont apparues durant la Première Guerre Mondiale comme une réponse à l'utilisation des premiers chars par les Britanniques vers la fin de la guerre. Au départ, ce n'était que des obus de mortier enfouis dans le sol. Plus tard des mines spécialement conçues pour la destruction des chars font leur apparition comme par exemple la Flachmine 17 allemande, qui n'était qu'une simple boite en bois rempli d'explosif qui s'allumait à distance.

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le wikicode]

L'Union Soviétique commence a développé des mines dans les années 1920, et en 1924 elle produit sa première mine anti-char, la EZ mine. Pendant ce temps en Allemagne la défaite à booster la production de mine anti-char, avec l'apparition de la première mine antichar moderne en 1929, la Tellermine 29, c'était un disque de 30 cm rempli de 5 kg d'explosif. Une seconde mine la Tellermine 35 a été développée en 1935.

Les mines anti-chars ont été aussi utilisées par les deux parties lors de la guerre civile espagnole. Les forces républicaines enlevaient les mines posées par les nationalistes et les réutilisaient contre eux. Cela a entraîné, l'ajout d'un système anti-manipulation sur les mines antichars.

La guerre d'Hiver entre l'Union Soviétique et la Finlande a également vu la généralisation de l'utilisation de mines anti-chars.

Seconde Guerre Mondiale[modifier | modifier le wikicode]

Une mine TM-35 soviétique dans un musée.

Les mines Tellermine allemandes étaient des mines antichars développées durant l'entre-deux-guerres dont le premier modèle est sorti en 1929. Certaines étaient rectangulaires, mais l'enveloppe de la mienne ne servait pas à blesser, elle contenait juste la charge explosive. Les Tellermine étaient des prototypes de mine antichars avec de nombreux éléments des mines, Pigone P-1, NR 25, et M6. Du fait qu'il fallait une pression assez importante il fallait passer juste au dessus pour l'activer, ce qui arrivât rarement.

En contraste avec la forme en "assiette" des Tellermine, les allemands avaient aussi des mines "en barre" telles que la Riegel mine 43 ou la mine italienne B-2. Ces longues mines sont été conçues pour augmenter la probabilité qu'un véhicule passe dessus. La mine B-2 consiste en de multiples petites charges creuses explosives permettant, ce qui permet d'endommager les voies ennemies.

La forme de mine en "barre" a inspiré la mine anglaise L9.

Maintenant[modifier | modifier le wikicode]

Une RG-31 américain blindée contre les mines antichars, en Irak, en 2006.

De nombreux progrès ont été réalisés dans le développement des mines antichars modernes:

  • Charge explosive plus efficace
  • Utilisation de matériaux non-ferreux, ce qui les rends plus difficiles à détecter
  • Des nouveaux moyens de déploiement (tir d'artillerie, avions...)
  • Un système "anti-manipulation" sophistiqué pour empêcher la falsification ou la manipulation.
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