Michel Polnareff
| Michel Polnareff | |
|---|---|
 |
|
| Michel Polnareff au Palais omnisports de Paris-Bercy en 2007. | |
| Informations | |
| Surnom | « L'amiral » |
| Nom de naissance | Michel Polnareff |
| Date de naissance | 3 juillet 1944 |
| Lieu de naissance | Nérac, France |
| Profession | Auteur-compositeur-interprète, producteur |
| Genre musical | Pop - Rock - folk rock - ballade |
| Instruments | Piano, guitare, claviers électroniques, programmation, basse, xylophone, percussions |
| Années actives | Depuis 1966 |
| Labels | ex-Polydor Barclay, Universal |
| Site web | polnaweb.com |
| Modifier | voir modèle • modifier |
Michel Polnareff, né le 3 juillet 1944 à Nérac (Lot-et-Garonne), est un auteur-compositeur-interprète et musicien français. Ses chansons sont un mélange de pop et de rock.
Il apprend le piano dès son plus jeune âge avant d'écrire ses premières chansons à l'âge de vingt ans. Il connaît un grand succès dès la fin des années 1960, mais des problèmes financiers et juridiques le poussent à s'installer aux États-Unis dans les années 1970. Après un premier retour sur la scène française, il est confronté à des ennuis de santé. Après plusieurs années d'absence, il marque un nouveau grand retour en 2007.
Michel Polareff a marqué l'histoire de la chanson française grâce à une apparence excentrique ainsi qu'à de nombreux tubes au fil des décennies de sa carrière, tels que La poupée qui fait non, Âme câline, Holydays, On ira tous au paradis ou encore Goodbye Marylou.
Biographie[modifier | modifier le wikicode]
Les années 1960 : des débuts prometteurs[modifier | modifier le wikicode]
Son père, Léo Poll, écrit des chansons pour des artistes comme Édith Piaf. Il passe donc toute son enfance bercé par la musique : il commence le piano à l'âge de cinq ans et est inscrit au conservatoire de Paris, où il décroche le premier prix de solfège à onze ans1. À vingt ans, Michel Polnareff quitte le domicile familial et entreprend de se lancer dans une carrière musicale. Après avoir gagné un premier concours et refuser de signer un contrat avec le label Barclay, il est présenté à Lucien Morisse, directeur d'Europe 12.
En 1966, Michel Polnareff signe avec le label AZ et enregistre sa première chanson La poupée qui fait non. Celle-ci remporte un immense succès3. Polnareff arbore un look androgyne et ses textes sont parfois jugés choquants par la presse de l'époque qui le critique. Pourtant, il enchaîne les succès à la fin des années 1960 en écrivant des titres comme Love me, please love me ou Âme câline.
La dépression et l'exil aux États-Unis[modifier | modifier le wikicode]
.jpg)
En 1970, il est agressé lors de l'un de ses concerts, à Périgueux. Polareff entame une dépression. La mort de son ami Lucien Morisse, celui qui l'a aidé à se lancer dans la musique l'affecte également3. En 1971, il montre un nouveau look qu'il ne changera plus : lors d'un concert avec Johnny Hallyday, il porte de grandes lunettes blanches à verres foncés et de longs cheveux blonds ondulés. En 1972, sa campagne de publicité pour l'album live Polnarévolution fait scandale, le chanteur montrant ses fesses. Il est condamné pour atteinte à la pudeur et à une amende de 60 000 francs2.
En 1973, il est victime d'une escroquerie et sa mère meurt. De nouveau atteint par la dépression, Michel Polnareff décide de quitter la France et de s'installer aux États-Unis. En 1975, il sort un album entièrement en anglais, Fame à la mode, puis en 1976 il compose la bande originale du film Lipstick. Il écrit le succès Lettre à France en 1977. Il met un terme à sa carrière américaine à la fin des années 1970, avant d'envisager un retour en France au début des années 1980.
Retour en France et nouvelles difficultés[modifier | modifier le wikicode]
Son album Bulles en 1981 marque son retour sur le devant de la scène française. En 1984, il signe une nouvelle bande originale de film, La vengeance du serpent à plumes de Gérard Oury. Il écrit autres quelques tubes durant ces années comme Goodbye Marylou en 1989. À partir de septembre, il s'installe de nombreux mois à l'hôtel Royal Monceau à Paris pour l'enregistrement de l'album Kâmâ Sutrâ. À cette époque, Michel Polnareff est atteint d'une cataracte aux deux yeux, devenant presque aveugle. L'enregistrement est difficile pour le chanteur, qui consomme de l'alcool et prend du poids. Il refuse de sortir de l’hôtel Royal Monceau.
Après plusieurs mois d'hésitation, il est opéré avec succès en octobre 19944. En 1995, Polnareff prépare son grand retour en enregistrant Live at the Roxy à Los Angeles avec des musiciens comme Dick Smith (guitariste de Earth) et Alex Acuña (percussionniste d'Elvis Presley et de Michael Jackson). Le disque sort en 1996 et remporte un vif succès auprès du public. Après avoir enregistré Je rêve d'un monde en 1999, il fait une pause dans sa carrière musicale.
Les années 2000 : retour sur le devant de la scène française[modifier | modifier le wikicode]
En 2006, il annonce un retour sur scène à Paris Bercy, où plusieurs concerts sont organisés pour mars 2007. Après plus de trente ans d'absence sur les scènes françaises, l'album live Ze re Tour 2007 est un grand événement dans sa carrière. Le succès du chanteur est de nouveau au rendez-vous, avec une tournée dans toute la France et une soixantaine de dates de concerts.
En juillet 2010, Michel Polareff est fait Chevalier de la Légion d'honneur. Lui et sa compagne annoncent la naissance de leur enfant, qui a lieu le 28 décembre 2010. Cependant, un test ADN révèle en février 2011 qu'il n'est pas le père de l'enfant5. Il sort en novembre 2011 une compilation de ses musiques composées pour le cinéma, Le cinéma de Polnareff6.
Discographie[modifier | modifier le wikicode]
- 1966 : Love Me Please Love Me
- 1967 : Le Bal des Laze
- 1971 : Polnareff's
- 1972 : Polnarévolution
- 1974 : Michel Polnareff
- 1975 : Fame à la mode
- 1978 : Coucou me revoilou
- 1981 : Bulles
- 1982 : Show télé 82/Public
- 1985 : Incognito
- 1990 : Kâmâ Sutrâ
- 1996 : Live at the Roxy
- 2007 : The re Tour 2007
Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]
Sources[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ Michel Polnareff, rfimusique.com. Page consultée le 23 novembre 2011.
- ↑ 2,0 et 2,1 (en) Michel Polnareff | AllMusic | Biography, allmusic.com. Page consultée le 23 novembre 2011
- ↑ 3,0 et 3,1 Michel Polnareff : Biographie, ramdam.com. Page consultée le 23 novembre 2011.
- ↑ Un jour, un destin sur France 2, le 30 décembre 2008.
- ↑ Polnareff n'est pas le père de PolnaBB, metrofrance.com. 22 février 2011. Page consultée le 23 novembre 2011.
- ↑ Polnareff : « Je regrette l'époque du 45-tours », lefigaro.fr. 20 novembre 2011. Page consultée le 23 novembre 2011.
Lien externe[modifier | modifier le wikicode]
- (fr) Polnaweb : site officiel
|
|
