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Medhi Ben Barka

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Medhi Ben Barka est né à Rabat (Maroc) en 1920 et est mort assassiné près de Paris en 1965. C'est un homme politique marocain, un des leaders du Tiers-Monde et un opposant au régime du roi Hassan II du Maroc.

Un nationaliste marocain[modifier | modifier le wikicode]

Le père de Mehdi Ben Barka a été secrétaire particulier du Pacha de Tanger, puis petit commerçant à Rabat et sa mère est «  femme au foyer ». Mehdi Ben Barka étudie les mathématiques à Rabat puis devient professeur de lycée. Il enseigne aussi au Collège royal où il a pour élève le futur roi Hassan II.

Nationaliste marocain, il lutte contre le protectorat français sur le Maroc. Parallèlement, il s’engage en politique contre le protectorat français sur le Maroc. En 1943, il participe à la création du Parti de l'Istiqlal. En 1955, il est un des acteurs du retour au Maroc et au pouvoir du sultan Mohammed ben Youssef. De 1956 à 1959, Mehdi Ben Barka est président de l'Assemblée consultative du Maroc.

L'opposant à la monarchie marocaine[modifier | modifier le wikicode]

Jugeant l'Istiqlal trop conservateur, Ben Barka provoque une scission en septembre 1959 et fonde l'Union nationale des forces populaires, de tendance socialiste qui devient opposant au régime royal marocain. Pour échapper à la répression contre les forces de gauche, Ben Barka s'exile à Paris.

En 1961, le roi Mohammed V meurt et est remplacé par son fils Hassan II. Celui-ci dit vouloir faire la paix avec l'opposition. En mai 1962, Ben Barka revient au Maroc. Mais le 16 novembre il est victime d'un accident de la circulation, certainement monté par les services secrets marocains du général Oufkir et du colonel Ahmed Dlimi. En juin 1963, Ben Barka retourne en exil après avoir été accusé de complot contre la monarchie. Le 14 mars 1964, il est condamné à mort par contumace par un tribunal marocain.

Pendant son exil, Mehdi Ben Barka a une intense activité internationale. Il rencontre plusieurs leaders du mouvement tiers-mondiste et révolutionnaire. Il devient le président du mouvement de préparation de la conférence Tricontinentale qui devait en janvier 1966 réunir les mouvements de gauche et de libération nationale. Il s'agissait d'aider les mouvements de libération, de soutenir Cuba qui était soumis à l’embargo américain, d'obtenir la liquidation des bases militaires étrangères dans les pays du Tiers-monde et de lutter contre l'apartheid installé en Afrique du Sud. Il sera assassiné avant la réunion de la conférence.

« L'Affaire Ben Barka »[modifier | modifier le wikicode]

Plaque commémorant l'enlèvement de ben Barka devant la brasserie Lipp boulevard Saint-Germain à Paris.

Le 29 octobre 1965, à Paris, des policiers français enlèvent Medhi Ben Barka. Il est conduit dans une villa située à Fontenay-Le-Vicomte dans le département de l'Essonne où on perd sa trace. Les services secrets marocains semblent être intervenus dans cet enlèvement où sont également soupçonnées d'autres personnalités françaises.

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