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Mafia
Mafia est un terme utilisé dans le monde entier pour désigner une classe particulière de crime organisé, étendu depuis son origine dans le Mezzogiorno italien (Italie du Sud) à tout groupe criminel organisé et présentant des caractéristiques similaires, quels que soient son origine ou son lieu d'action.
La 'ndrangheta, originaire de la région de Calabre, dans le sud de l'Italie, est actuellement considérée comme la mafia la plus puissante et la plus riche au monde.
La mafia est née en Sicile, région italienne où elle s'appelait Cosa Nostra, bien que des groupes similaires existaient déjà ailleurs dans le monde. À l'origine, il s'agissait d'une confédération dédiée à la protection et à l'exercice autonome de la loi (justice vigilante) et, plus tard, du crime organisé. Ses membres se qualifiaient de « mafiosi », c'est-à-dire d'« hommes d'honneur ». Les membres des différents clans mafieux utilisent une série de « codes d'honneur » inviolables, dont le plus connu est l'omertà, ou loi du silence.
Origines[modifier | modifier le wikicode]
Selon l'historien Paul Veyne, l'Empire romain avait déjà la structure d'une grande mafia dans laquelle il n'y avait aucune restriction à la loi du plus fort et seul le clientélisme permettait la survie des faibles. La fraude, l'escroquerie, le vol et la violence n'étaient pas considérés comme des délits criminels mais privés (civils) et, en l'absence de police, chaque citoyen se devait faire justice lui-même. Les juges se consacraient uniquement à diriger le processus afin qu'un jury puisse décider de l'innocence ou de la culpabilité, mais la recherche des coupables ainsi que l'exécution de la peine relevaient de la responsabilité de la victime. Aucun pouvoir public ne pouvait imposer une limite à la vengeance personnelle. Il n’y avait pas d’État tel que nous le connaissons aujourd’hui, l’Empire était dominé par les clans. Ils étaient tous sous la protection d’un patron, plus fort. Le droit romain était une accumulation de jurisprudence, très différente dans chaque région de l'Empire. La seule chose qui n’a pas changé, c’est le processus. C'est pourquoi le droit pénal était arbitraire.
Pendant des siècles, la région de Sicile a été dominée par un système féodal qui exploitait des milliers de paysans tandis qu'une minorité jouissait de privilèges. Ces circonstances sont considérées comme décisives pour l'émergence de la mafia. D'autre part, le comportement criminel s'est révélé être le seul moyen d'obtenir des privilèges dans une société qui les réservait aux seuls riches propriétaires terriens alliés au pouvoir politique ; parce qu'en l'absence d'une structure gouvernementale organisée capable de protéger les habitants de l'île, ceux-ci ont été contraints de renforcer les liens familiaux comme alternative pour obtenir la sécurité. C’est pourquoi les liens du sang sont si importants dans la mafia.
Au XIXe siècle, un personnage clé apparaît : les gabellotti ou collecteurs d'impôts, qui géraient les propriétés des aristocrates. En échange, ils obtenaient un pourcentage des récoltes obtenues, mais pour augmenter leurs profits, ils divisaient les terres en petites parcelles et les louaient aux paysans, qui leur donnaient également un pourcentage de la récolte obtenue. Les gabellotti remplissaient ainsi l’importante fonction sociale de médiateurs entre les propriétaires et les paysans. Petit à petit, ils sont devenus de plus en plus puissants et se sont livrés à des actes de corruption : ils ont extorqué les agriculteurs, détourné les pâturages pour nourrir le bétail et organisé des groupes de voleurs et de malfrats. Dans le même temps, l'approvisionnement alimentaire des villes dépendait d'eux, ce qui leur permettait de se livrer à l'extorsion et à la spéculation sur le marché. Pour cette raison, les gabellotti sont considérés comme un antécédent direct de la mafia et de sa manière de faire des affaires.
Avec l’unification italienne, la situation ne s’est pas améliorée et les promesses de bien-être et de développement n’ont pas été tenues. Les jeunes sont recrutés pour le service militaire et la majorité de la population vit dans la misère, à la merci de la nouvelle classe qui détient le pouvoir politique et économique. Une fois de plus, il lui fallait trouver un moyen de se protéger du gouvernement et de trouver des moyens de subsistance efficaces. La mafia naissante s’est révélée être la possibilité la plus efficace pour y parvenir, elle a gagné en force et s’est imposée comme une puissance alternative.
En 1874, le taux de criminalité en Sicile avait atteint un degré alarmant. Le gouvernement italien décide de rétablir l'ordre et envoie des centaines de militaires sur l'île. Le conflit provoque la chute du gouvernement conservateur et l’émergence d’un gouvernement de gauche dans lequel la mafia est bien représentée. La mafia sicilienne s'est consolidée et a proposé au gouvernement de rétablir le calme en Sicile. En réalité, elle en a profité pour rayer de la carte d’autres groupes ennemis. La mafia, désormais alliée de l'État, a écrasé les mouvements ouvriers et des milliers de personnes qui ne l'avaient pas encore fait ont quitté l'île à la recherche de meilleures conditions de vie, la majorité vers les États-Unis. Les immigrants italiens ont transféré les plans et pratiques de la mafia vers des activités illégales et ont renforcé leurs liens avec les membres de la communauté italienne. C’est ainsi qu’apparaissent des organisations mafieuses américaines, qui rivalisent avec celles de Sicile. Elles ont prospéré avec l’arrivée de la Prohibition dans les années 1920.
Au fil du temps, le terme mafia s'est répandu et est actuellement utilisé pour désigner de grands groupes dédiés au crime organisé ou à d'autres activités suspectes (par exemple, la mafia russe, les Triades chinoises ou les Yakuza japonais).
Étymologie[modifier | modifier le wikicode]
Il existe de nombreuses théories sur l'origine possible du mot mafia, dont l'usage a commencé à se répandre au milieu du XIXe siècle. Une hypothèse est qu'il viendrait du mot arabe mahya, « bravade, vantardise, audace ». Pour renforcer cette théorie, il faut rappeler que les Arabes ont occupé la Sicile entre les années 965 et 1060. D'autres pensent qu'il est plus probable que ce terme vienne de la vieille expression toscane mafia, qui signifierait « misère », ou du nom arabe mu 'afah, signifiant « protection des faibles ».
Selon certaines versions, sa première mention apparaît dans un texte italien du XVIIIe siècle contre la sorcellerie, où elle était associée aux idées d'ambition et d'arrogance. D'autres étymologues prétendent qu'il s'agit d'un vestige de la domination arabe en Sicile au IXe siècle, puisque dans cette langue le mot mohios signifie « homme rude et agressif ».
Au XIXe siècle, il prend une nouvelle connotation : lorsque Giuseppe Garibaldi, l'unificateur italien, se rend en Sicile pour l'intégrer à l'Italie continentale, il doit faire face à des rebelles qu'il aurait qualifié de « mafiosi ».
D'autres pensent que le concept a atteint son sens actuel en 1862 avec la première d'une pièce, Les gangsters du Vicarage. La popularité de l'œuvre était telle qu'en Europe, le crime organisé commença à être appelé mafia et, dès 1865, la police utilisait ce mot pour désigner ces groupes.
D'autres affirment que « mafia » est l'acronyme de l'expression Mazzini Autorizza Furti, Incendi, Avvelenamenti (« Mazzini autorise les vols, les incendies et les empoisonnements »), en référence à Giuseppe Mazzini, promoteur de l'unité italienne. La mafia aurait commencé comme telle, selon Charles W. Heckethorn, à partir d'une association de pauvres siciliens qui, sous la tutelle de Mazzini, commençaient à organiser et à mener des activités criminelles sous la protection de la flotte britannique.
Un autre acronyme utilisé provient de l'expression Morte Alla Francia, Italia Anela! (Mort à la France, l'Italie aspire !), inventée comme devise d'une armée clandestine de paysans qui résista à l'invasion de la Sicile par Charles d'Anjou en 1282.
Selon Roberto Saviano, grand expert de la mafia napolitaine ou camorra, les organisations criminelles ont commencé à utiliser le terme « padrino » à partir du film Le Parrain de Francis Ford Coppola, basé sur le roman du même nom de Mario Puzo. Selon lui, ni en Sicile ni en Campanie, personne n'a jamais utilisé ce terme, qui est une traduction de l'anglais « godfather ». Le mot pour une capofamiglia est compare (compadre). C'est après le film que des familles mafieuses d'origine italienne et installées aux États-Unis commencent à utiliser le terme padrino pour remplacer compare et compiello. L'influence du film sur l'idéologie des jeunes italo-américains liés aux organisations mafieuses a été si grande qu'ils ont commencé à imiter les personnages du film, en incorporant des lunettes noires, des costumes rayés et même les gestes et expressions apparaissant dans le film.
En Italie[modifier | modifier le wikicode]
En Italie, il existe quatre mafias principales : la Cosa Nostra (Sicile), la camorra (Campanie), la 'ndrangheta (Calabre) et la Sacra Corona Unita (Pouilles).
Hiérarchie des mafias italiennes[modifier | modifier le wikicode]
- Don (chef de famille)
- Sottocapo (chef adjoint, remplace le Don s'il est frappé d'incapacité)
- Consigliere (conseille le Don sur les décisions à prendre)
- Caporegime (supérieur du Capodecime)
- Capodecime (mène une douzaine d'hommes)
- Soldato (les tyrans)
- Associati (les Soldati qui n'ont pas encore été admis dans la famille)
Cosa Nostra[modifier | modifier le wikicode]
Durant le fascisme en Italie, Cesare Mori, préfet de Palerme, a utilisé les pouvoirs spéciaux qui lui étaient accordés pour poursuivre la mafia, obligeant de nombreux gangsters à fuir à l'étranger ou à risquer l'emprisonnement. Beaucoup ont fui vers les États-Unis, parmi lesquels Giuseppe « Joseph » Bonanno, alias Joe Bananas, qui allait dominer la branche américaine de la mafia.
La principale division au sein de la mafia sicilienne se situe aujourd'hui entre les chefs condamnés ou incarcérés, principalement Salvatore "Toto" Rina et Leoluca Bagarella, capo di tutti capi de 1993 à 1995, et ceux comme Bernardo Provenzano, capturés en 2006, bien qu'il n'ait pas encore été jugé ni condamné. Les patrons emprisonnés sont soumis à un contrôle strict dans leurs contacts avec le monde extérieur, limitant leur capacité à diriger les opérations depuis la prison, en vertu de la loi italienne 41 bis. En août 2010, on a appris que « Padrino », dit « Pad » et Fabrizzio avaient rompu leurs relations commerciales, même si tous deux restent clandestins.
Antonio Giuffrè, proche confident de Provenzano, affirme qu'en 1993, Cosa Nostra a eu des contacts directs avec des représentants de Silvio Berlusconi alors qu'il créait son nouveau parti Forza Italia, allant jusqu'à abroger l'article 41 bis au Parlement ; mais rien ne suggère un lien direct entre Berlusconi et Cosa Nostra. Même si ces allégations s'avèrent infondées, les membres de la Cosa Nostra se sentent abandonnés par un gouvernement qui, à tort ou à raison, pense avoir des éléments en leur faveur.
Un autre exemple très illustratif des patrons de Cosa Nostra est Matteo Messina Denaro, qui a été déclaré successeur de Provenzano et était en tête de la liste des 10 personnes les plus recherchées par le FBI jusqu'à son arrestation en 2023.
Camorra[modifier | modifier le wikicode]
La camorra, équivalente de la mafia sicilienne, est née à Naples (Campanie) vers le XIVe siècle. L'étymologie du terme « camorra » est assez incertaine et se prête à de nombreuses interprétations, mais la plus acceptée est la thèse selon laquelle « camorra » viendrait du terme dialectal napolitain c'a morra (littéralement avec le groupe, en référence aux groupes de rue qui pratiquait le jeu populaire de la morra, à Naples), nom avec lequel étaient également identifiées les bandes de criminels qui contrôlaient les jeux de hasard et la prostitution dans le royaume de Naples, de 1300 à 1800.1 La camorra a été (sauf cas sporadiques) loin de la politique et des forces armées ; ce n'est qu'avec Ferdinand IV et François II qu'elle fit une timide tentative de collaboration, mais à long terme, cela n'apporta aucun bénéfice à aucun des deux partis.
Ses membres, appelés camorristi, étaient impliqués dans la contrebande, le chantage, la corruption, le vol et le meurtre. Ils ont pillé et terrorisé le pays pendant de nombreuses années. Après des siècles d'évolution, elles sont apparues vers 1830. La camorra a prospéré lors des troubles survenus en Italie dans la lutte pour l'unification. L'organisation s'est alliée aux forces du nationaliste italien Giuseppe Garibaldi et a contribué à expulser du pays la maison au pouvoir, les Bourbons. Dans la période qui suivit l'unification de l'Italie (1870), une tentative brève et infructueuse fut faite d'employer les camorristi dans la police. La camorra a continué à semer la peur dans tout le pays et a pratiquement gouverné la ville de Naples au début du XXe siècle. Son pouvoir fut considérablement affaibli lorsque ses membres furent accusés de meurtre et jugés en 1911. Cette association fut éliminée en 1922 par le gouvernement fasciste de Benito Mussolini. Cependant, des bandes criminelles similaires à la camorra ont continué à opérer à Naples, même si depuis 1984, les aveux de certains dirigeants « repentis » de la camorra ont conduit au démantèlement d'une partie des infrastructures qu'ils avaient réaménagées depuis les années 1960.
Al Capone dirigeait le prolongement de la camorra aux États-Unis. Cependant, sa seule relation avec la mafia était son statut d'Italo-Américain, puisque la camorra ne fonctionne pas comme une organisation pyramidale et respectueuse des hiérarchies au sein des familles, mais elle se compose juste de groupes qui se gèrent séparément, en lutte constante entre eux et sans aucune organisation centrale, comme celle qui caractérise Cosa Nostra.
Actuellement, la camorra napolitaine est l’une des organisations mafieuses les plus puissantes, car elle contrôle une grande partie du trafic de drogue dans le sud de l’Italie. Elle est impliquée dans plus de 4 000 morts, la plupart du temps dans des règlements de comptes entre clans. Le réseau de la camorra napolitaine ne se limite pas seulement à l'Italie, il s'étend également en France et aux États-Unis.
'Ndragheta[modifier | modifier le wikicode]
Avec le mot 'ndràngheta (ou Famiglia Montalbano, Onorata società et Picciotteria) est désignée la mafia de Calabre (région située à l'extrême sud de l'Italie). Aujourd'hui, la 'ndrangheta est l'une des organisations criminelles les plus puissantes et les plus dangereuses d'Italie, avec une présence également à l'étranger (du Canada à certains pays européens). L'origine du mot « 'ndrangheta » vient du grec ancien « andragathos », qui signifie « homme courageux ».
Sacra Corona Unita[modifier | modifier le wikicode]
Sacra Corona Unita est une organisation criminelle mafieuse originaire de la région des Pouilles (italien : Puglia) dans le sud de l'Italie, et particulièrement active dans sa capitale Bari. Elle est relativement récente : elle est née en 1983. La Sacra Corona Unita a des liens avec la 'ndrangheta, la camorra et la Cosa Nostra. Elle opère dans le domaine de la vente de drogue, de la prostitution, de l'extorsion et du blanchiment d'argent.
Dans le monde[modifier | modifier le wikicode]
Mafia russe[modifier | modifier le wikicode]
Maria américaine[modifier | modifier le wikicode]
Au début, il y avait Gambino, la famille Genovese et la famille Lucchese.
Chaque famille était finalement dirigée par un Don, isolé des opérations royales par plusieurs niveaux hiérarchiques. Selon la croyance populaire, le conseiller le plus proche et le plus fiable du Don était ce qu'on appelle le consigliere (« conseiller » en italien). En réalité, le consigliere était chargée d'arbitrer les conflits internes. Il s'occupait également de l'économie de « l'entreprise », même si un segundo pouvait également le faire. Ensuite, il y avait quelques regimi avec un nombre variable de soldati (« soldats ») qui effectuaient les opérations proprement dites. Chaque regimi était dirigé par un caporegime, qui rendait compte au chef. Lorsque le chef prenait une décision, il ne donnait jamais d’ordres directement aux soldats qui les exécuteraient, mais transmettait plutôt les instructions à travers une chaîne de commandement hiérarchique. De cette façon, les niveaux supérieurs de l’organisation étaient à l’abri d’être impliqués si des membres des niveaux inférieurs étaient capturés. Cette structure a été immortalisée dans le célèbre roman Le Parrain de Mario Puzo.
Le rituel d'initiation apparu en Sicile au milieu du XIXe siècle n'a pratiquement pas changé jusqu'à aujourd'hui. Le chef de la police de Palerme a rapporté que le gangster sur le point d'être initié a été emmené en présence d'un groupe de chefs et de sous-chefs. L'un de ces hommes pique le bras ou la main de l'initié et lui dira de verser le sang sur une image sacrée, généralement un saint. Le serment de loyauté est prêté lorsque l'image est brisée et brûlée, symbolisant l'anéantissement des traîtres. Cela a été confirmé par le Pentito de Tommaso Buscetta.
Un coup d'État ou un assassinat doit être approuvé par les chefs de famille, car il existe un risque de représailles qui pourraient éventuellement déclencher une guerre. En temps de guerre, les familles « vont aux matelas » (des appartements de location vides dans lesquels quelques soldats dormaient à tour de rôle sur des matelas à même le sol tandis que les autres restaient postés aux fenêtres prêts à tirer sur les membres de l'armée).
La mafia américaine a fini par compter un plus grand nombre de membres italiens non siciliens parmi les plus fidèles et a noué de bonnes relations avec des gangsters d'autres nationalités, se distinguant ainsi de l'organisation sicilienne d'origine.
Mafia cubaine[modifier | modifier le wikicode]
Lucky Luciano a choisi Cuba comme point intermédiaire pour approvisionner le marché de l'héroïne aux États-Unis et ses représentants à La Havane étaient les Corses Amletto Battisti et Lora. Le juif Meyer Lansky fut le fondateur et leader de l'empire de La Havane, l'architecte des relations politiques entre le général Fulgencio Batista et la mafia américaine depuis 1934. Lansky organisa un empire colossal à La Havane, le centre le plus important du monde à son époque pour le le blanchiment d'argent illégal en provenance des États-Unis, le traitement des diamants et de l'or de contrebande, ainsi qu'un réseau de casinos, d'hôtels célèbres, de cabarets et de restaurants.
Mêlant commerces et activités criminelles mais surtout juteux business de la cocaïne, elle visait à corrompre la société américaine dans cette ville pleine de touristes, où beaucoup d'entre eux arrivaient tous frais payés : transports, hôtels, repas et boissons. De plus, certains voyageaient invités par une personnalité ou une célébrité pour profiter de grandes fêtes. C'était la principale utilisation de La Havane par George Raft, qui emmenait les invités à l'hôtel Capri pour leur proposer de la cocaïne, du sexe et des jeux de hasard, le tout bien organisé et contrôlé.
Lorsque la Révolution cubaine a triomphé le 1er janvier 1959, le gouvernement révolutionnaire a pris des mesures énergiques contre la mafia et contre tout type d'organisations criminelles en nationalisant ou en fermant toutes leurs entreprises, en interdisant les jeux d'argent et de hasard, obtenant ainsi le départ des gangsters de Cuba.
Mafia chinoise[modifier | modifier le wikicode]
Mafia japonaise[modifier | modifier le wikicode]
Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]
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