Lucas Notaras
| Lucas Notaras | |
|---|---|
| Date et lieu de naissance | Inconnus |
| Date et lieu de décès | 3 juin 1453, à Constantinople |
| Fonctions | Mégaduc |
| Évènements biographiques | Chute de Constantinople |
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Lucas Notaras, ou Loukas Notaras (en grec Λουκάς Νοταράς), mort le 3 juin 1453, est le beau-frère de l'Empereur Constantin XI Paléologue et le dernier mégaduc (amiral en chef) de l'Empire byzantin.
Biographie[modifier | modifier le wikicode]
Enfance[modifier | modifier le wikicode]
On ne sait pas grand chose de son enfance, ni même sa date de naissance.
Mégaduc[modifier | modifier le wikicode]
Notaras est le beau-frère de l'Empereur Constantin XI Paléologue. Comme, dans l'Empire byzantin, les mégaducs 
sont souvent les beaux-frères des empereurs, Notaras accède à ce poste. Il est fermement opposé aux Latins, et proteste vigoureusement contre l'unification des Églises catholique et orthodoxe que Constantin XI proclame pour s'assurer le soutien de l'Occident. Il aurait même déclaré : « Mieux vaut le turban de Mahomet que la tiare du pape ! »
Lors de la chute de Constantinople, selon certaines sources, le premier vizir Halil Çandarlı Pacha est corrompu par les Byzantins pour qu'il convainque le sultan Mehmed II de renoncer à Constantinople ; ces mêmes sources précisent que c'est Notaras qui en a eu l'idée.
Après la prise de Constantinople par les Ottomans, Mehmed II se montre bienveillant avec les prisonniers byzantins mais cela ne dure pas. Au début, le sultan avait parlé de nommer Notaras gouverneur de Constantinople, mais il ne le fit pas. Mehmed II ordonna à Notaras de lui donner son plus jeune fils pour qu'il le mette dans son harem ; mais Notaras n'accepta pas. Le sultan le fit alors exécuter, avec son fils et son gendre. Seule sa fille Anna parvint à s'enfuir à Venise.
Bibliographie, sources[modifier | modifier le wikicode]
Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]
- Récits tirés de l'Histoire de Byzance, Jean Defrasne, éd. Fernand Nathan ;
- La Chute de Constantinople, 1453, Steven Runciman, éd. Tallandier.
Source[modifier | modifier le wikicode]
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