Hollie Little Pink Laptop.jpg
Garçon devant un ordinateur.jpg

Le Livre d'or  • avoir tout Vikidia hors-connexion

Participez à améliorer Vikidia : Pilpay, L'Île au trésor, Sorgho, Chasseur-cueilleur, et 300 autres articles importants et trop courts à compléter. Vos contributions sont les bienvenues !

Loup dans la littérature de jeunesse

Une page de Vikidia, l’encyclopédie junior
Aller à la navigation Aller à la recherche
Le grand méchant loup souffle pour faire s'envoler la paille de la maison du premier des Trois petits cochons.

Le loup est un personnage très présent dans la littérature jeunesse, car depuis des siècles, cet animal suscite chez l’homme la peur, la haine, mais aussi le mépris. Il est présent dans des contes traditionnels, mais aussi dans des récits contemporains, et est donc devenu un personnage central de contes, fables et légendes.

Dans les contes traditionnels[modifier | modifier le wikicode]

Dans le conte traditionnel, le grand méchant loup est un personnage cruel, il est là pour faire peur. En effet, il mange des petits enfants, des grand-mères, comme dans le Petit Chaperon rouge, mais aussi des animaux plus faibles que lui, comme dans les Trois Petits Cochons, ou Le Loup et les Sept Chevreaux.

La plupart du temps, ce loup qui fait peur se trouve dans les bois. Ces contes renforcent la mauvaise image que le loup avait à cette époque. Il était vu par l’homme comme un prédateur, qui pouvait s’attaquer à l’homme à n’importe quel moment.

En fait, le loup s'attaque rarement à l'homme. Si les contes racontent l'histoire d'un loup aussi dangereux, c'est surtout parce que le loup est utilisé comme un symbole, pour représenter le danger, et tout ce qu'il y a de mauvais. Ainsi, la maman met en garde le Petit Chaperon Rouge contre le loup : elle doit traverser la forêt pour se rendre chez sa Grand-mère, et il lui faut se méfier du danger : la route est dangereuse, elle pourrait rencontrer des bandits, se faire agresser, enlever, ou tout simplement tomber et se faire mal... Ici, le loup représente tout cela à la fois : il représente tout simplement le danger qu'il y a pour une petite fille à s'aventurer seule sur la route.

Dans l'histoire des trois petits cochons, les deux premiers frères sont assez paresseux : ils construisent leur maison très rapidement, avec des matériaux peu solides (la paille et le bois), pendant que le frère aîné, plus travailleur, prend le temps de construire une solide maison en briques... Quand le loup souffle sur la maison pour la faire s'envoler, c'est le travail du troisième petit cochon qui lui permet d'avoir la vie sauve ; quant aux autres, ils sont sauvés parce qu'ils peuvent se réfugier chez leur frère. Ce conte nous apprend que le travail et l'entraide permettent d'échapper au loup, qui représentent ici les dangers de la vie.

Dans les contes, il est aussi considéré comme lâche, car il s’en prend toujours au plus faible comme dans La Chèvre de Monsieur Seguin d’Alphonse Daudet. Cependant, dans certains contes, il est doté de ruse, comme dans le petit chaperon rouge où il prend le chemin le plus court pour aller chez mère-grand. Mais dans d’autres, il tombe dans des pièges très facilement, comme dans une marmite d’eau ou un puits. On peut alors citer les trois petits cochons et Le Loup et les Sept Chevreaux. C’est à partir de 1697 que Charles Perrault dans le petit chaperon rouge, nous montre un loup méchant et cruel qui s’attaque aux humains.

Dans la littérature contemporaine[modifier | modifier le wikicode]

Cette figure mythique que nous donnent les contes traditionnels, a évolué de nos jours dans la littérature jeunesse. On trouve ce personnage dans différents types d’ouvrages. Il est dans les documentaires, les romans et les fictions. Cette catégorie se divise en contes merveilleux et en contes animaliers.

Mais tout d’abord, il convient de dire que c’est Jack London qui introduit au cours du XIXe siècle, une autre image du loup. En effet, à travers son roman Croc blanc, écrit en 1903, il montre que les loups obéissent à la loi de la nature et Croc blanc incarne l’amour de la liberté, la haine de la servitude et de l’esclavage.

Ce n’est qu’en 1921 que le loup aura une autre image que celle d’un être qui terrorise, dans le conte merveilleux. En effet, cette année a été écrit la fille au loup qui ressemble aux contes de Grimm et Perrault. Dans ce conte, la jeune fille est accompagnée de deux jeunes loups qui sont à son service et qui ont des pouvoirs extraordinaires. Bien que ce récit merveilleux contredise la présence du loup comme animal cruel, ceci n’est pas vrai pour tous les récits. À cette époque, il y a aussi des écrits où le loup est toujours une bête redoutée.

De nos jours, ces deux figures sont présentes dans la littérature jeunesse. En effet, dans certains albums le loup est méchant et fait peur. Les auteurs de ces récits suivent les paroles des psychologues qui disent que les enfants doivent avoir peur pour leur bon développement, le loup en fait donc partie.

Mais on retrouve aussi de nombreux auteurs qui donnent d’autres sentiments, d’autres buts au loup. Par exemple le loup peut être timide, comme dans Timide le loup de Geneviève Noël, naïf comme dans Plouf de Philippe Corentin. Il devient aussi autre chose qu’un mangeur, comme par exemple il peut soigner les animaux comme dans Docteur loup d’Olga Lecaye.

Beaucoup d’auteurs s’inspirent des contes traditionnels comme le Petit Chaperon rouge et Les Trois Petits Cochons. Ainsi, ils créent des contes détournés où le loup peut devenir la victime comme dans Mademoiselle sauve qui peut de Philippe Corentin ou encore Les trois petits loups et le grand méchant cochon de Eugène Trivizas. Parfois, il reste méchant au début du récit, en voulant manger diverses proies et cela change à la fin du récit. On peut citer par exemple, Le loup est revenu et Je suis revenu de Geoffroy de Pennart. Dans certains albums contemporains, le loup est ambigu. C’est-à-dire que son comportement ne va pas nous permettre de dire s’il est méchant ou gentil, même à la fin du livre. On peut citer Ami-Ami de Rascal ou encore La soupe au caillou d’Anaïs Vaugelade.

Pour conclure[modifier | modifier le wikicode]

Le loup est, à l'époque des contes précédemment cités, considéré comme un animal cruel et sauvage, soit le strict contraire du chien qui lui était considéré comme utile et fidèle. En réalité, cette peur était causée par la croyance au loup-garou, un humain qui se transformerait en loup à la pleine lune et ne serait vulnérable que de la truffe selon les mythes. Cette peur était alors transposée dans les générations suivantes avec la création de contes célèbres tels que Les Trois Petits Cochons ou encore Le Loup et les Sept Chevreaux. L'« innocence » du loup est toujours controversée car il semblerait qu'il s'attaque parfois au bétail, mais le loup est en réalité un animal sociable et assez craintif.

Wikidata Loup dans la littérature de jeunesse sur Wikidata

Portail des canidés —  Tous les articles sur les canidés
Portail de la littérature —  Tous les écrivains et poètes, romans et romanciers, BD et bédéistes…