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Louis François Armand de Vignerot du Plessis de Richelieu

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Louis-François-Armand de Vignerot du Plessis, maréchal-duc de Richelieu. Il est apparenté au duc d'Aiguillon qui, selon des sources divergentes, est tantôt son petit-neveu, tantôt son cousin germain.

Louis François Armand de Vignerot du Plessis (1696-1788) est l'arrière-petit-neveu par alliance du Cardinal de Richelieu (principal ministre de Louis XIII et 1er duc de la lignée).

Armand de Vignerot est d'abord duc de Fronsac, puis devient lui-même duc de Richelieu (le 3ème de la lignée) et pair de France à la mort, en 1715, de son père, petit-neveu par alliance du Cardinal1 et ayant hérité de son titre de duc.

Amateur de beau sexe et connu pour ses bonnes fortunes, ce grand seigneur libertin n'hésite pas à mettre « sa connaissance du coeur féminin au service de son ambition politique »2. Ainsi, courant 1742, il intrigue pour installer dans le lit du roi une jeune personne dévouée à ses intérêts : Mme de La Tournelle, future duchesse de Châteauroux. C'est encore lui, très probablement, qui, vingt-six ans plus tard, placera à Versailles sur le chemin de Louis XV celle qui deviendra Madame du Barry.

Richelieu est académicien. Ambassadeur de France à Vienne (1725-1729) et à Dresde. Commandant en chef du Languedoc (1738-1755). Premier gentilhomme de la Chambre de Sa Majesté (à partir de 1743). Le Roi apprécie son esprit pétillant, sa bonne humeur, son amour de la vie ; le duc est et reste de ses intimes.

Il s'illustre tout particulièrement à la bataille de Fontenoy (1745).

Louis XV le nomme maréchal de France en 1748. Et gouverneur de la Guyenne en 1755. Mais jamais ministre. Il ne fit donc jamais partie du Conseil du Roi, du gouvernement, alors qu'il y aspirait ; ce qui prouve que le Roi n'était pas pleinement convaincu de ses capacités politiques. Il meurt en 1788.

Le duc de Richelieu vers la fin de sa vie, vêtu du costume de l'ordre du Saint-Esprit.

Notes[modifier | modifier le wikicode]

  1. "René de Vignerot, son grand-père, avait épousé la nièce du cardinal, Françoise du Plessis, et obtenu le droit d'ajouter à son patronyme celui de Richelieu" (Jean-Christian Petitfils, Louis XV, Perrin - Collect. tempus, 2020, p. 329).
  2. Jean-Christian Petitfils, Louis XV, Perrin, collect. tempus, 2020, p. 332.
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