La France dans la Seconde Guerre mondiale

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Pendant cinq années, de septembre 1939 à mai 1945, les Français vont connaitre de grandes difficultés.

La débâcle de mai-juin 1940[modifier | modifier le wikicode]

Signature du traité de l'armistice dans la forêt de Compiègne, le 22 juin 1940

La France (alliée au Royaume-Uni) a déclaré la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939. Confiante dans l'invincibilité de la ligne Maginot, l'armée française n'attaque pratiquement pas les Allemands. Quand, le 10 mai 1940, l'Allemagne passe brusquement et brutalement à l'offensive (là où la ligne Maginot n'existe pas), l'armée française ne parvient pas à faire face. En cinq semaines, l'armée est anéantie et des millions de soldats français partent en captivité en Allemagne. Le gouvernement du maréchal Pétain signe l'armistice le 22 juin 1940. Une partie du territoire français est occupée par l'armée allemande.

Les difficultés des Français[modifier | modifier le wikicode]

Pendant plus de quatre années, beaucoup de Français vont connaitre la faim (ravitaillement insuffisant, tickets de rationnement ; marché noir). S'y ajoute l'angoisse de l'arrestation (rafle par la police, prise d'otage par les Allemands) qui peut mener à la mort (fusillades).

Le régime de Vichy et la Collaboration avec l'Allemagne nazie[modifier | modifier le wikicode]

Le maréchal Pétain supprime la Troisième République et fonde l'État français. Le chef de l'État et ses gouvernement s'installent à Vichy (au centre de la France) dans la zone non-occupée par les Allemands. Le gouvernement de Vichy accepte de collaborer avec les Allemands (qui sont toujours en guerre contre le Royaume-Uni et qui en juin 1941 attaquent l'Union soviétique). Le gouvernement permet le pillage du pays, il participe à la traque et à la déportation des Français et des étrangers réfugiés de religion juive. Avec l'action de la police, de la gendarmerie et de la justice françaises le gouvernement lutte contre les résistants. Une minorité de Français (les collabos) par leurs écrits, leurs discours, leurs engagements personnels dans l'armée allemande ou dans la Milice collaborent activement avec les Allemands en vue de leur victoire.

La Résistance française (France Libre et Résistance intérieure)[modifier | modifier le wikicode]

Une autre minorité de Français n'acceptent pas la défaite et l'occupation du pays. Les Français Libres, regroupés derrière le général de Gaulle, réfugié à Londres, continuent la guerre à partir des colonies africaines. D'autres, restés en France, s'organisent peu à peu pour lutter contre l'occupant. Par la diffusion d'une presse clandestine, la collecte de renseignements qu'ils envoient à Londres, par le sabotage voire les attentats, ils tentent d'insécuriser les troupes allemandes. À partir de 1941, des résistants se regroupent dans des régions difficiles d'accès. Ces maquisards organisent des attaques armées surprises sur de petites unités allemandes ou des gendarmeries pour se procurer des armes. Tous participent ainsi à l'effort de guerre des Anglais rejoints dès la fin 1941 par les États-Unis. En 1943, la résistance intérieure reconnait comme chef le général de Gaulle.

Insolite[modifier | modifier le wikicode]

  • Lors de la construction de l'A13 entre Paris et Orgeval, dans le tunnel de Saint-Cloud, les allemands ont pris les tubes qui devaient faire des tunnels pour les transformer en des armes. La réparation du tunnel commença en 1944 et termina en 1946.

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]

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