L'Avare

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Cet article concerne la pièce de Molière. Si tu cherches les films, lis L'Avare (film).
L'Avare
Grandménil en Harpagon.jpg
Titre L'Avare
Auteur Molière
Date de sortie 9 septembre 1668
Pays France France
Lieu de sortie Théâtre du Palais-Royal
Genre Comédie
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L'Avare (ou « L'école du mensonge ») est une comédie de Molière, créée en 1668. C'est une comédie en cinq actes (comportant respectivement 5, 5, 9, 7 et 6 scènes), écrite en prose. Le sujet est inspiré d’une pièce de Plaute intitulée La Marmite.

Les personnages[modifier | modifier le wikicode]

  • Harpagon est le personnage principal, un avare qui préfère son argent à ses enfants. Il en a deux, Cléante et Élise, pour qui il veut arranger des mariages pour gagner de l'argent. Quant à lui, il veut épouser Mariane, une jeune fille sans fortune vivant avec sa mère. Il est âgé de plus de 60 ans et aime une fille qui a l’âge de son fils et fera tout pour conquérir la jeune Mariane qui souhaite épouser Cléante.
  • Élise est la fille d'Harpagon. Elle aime Valère, mais son père veut la forcer à se marier à Anselme.
  • Cléante est le fils d'Harpagon. Il aime Mariane, qui est promise à son père. Celui-ci veut l'obliger à épouser une veuve riche qui a une grosse dot.
  • Valère aime Élise et se fait passer pour un serviteur d'Harpagon, pour gagner sa confiance et lui demander la main de sa fille.
  • Mariane aime Cléante, mais doit se marier avec le père de ce dernier.
  • Anselme est en fait le père de Valère et Mariane, Dom Thomas d'Alburcy, mais ils ne le savent pas au début de la pièce ; ils ne savent même pas qu'ils sont frère et sœur.
  • Frosine est une femme d'intrigue, cherchant à flatter les défauts d'Harpagon pour lui soutirer de l'argent.
  • Maître Simon est le courtier.
  • Maître Jacques est le cuisinier et le cocher d'Harpagon.
  • La Flèche est le valet de Cléante.
  • Dame Claude est la servante d'Harpagon.
  • Brindavoine et La Merluche sont les laquais d'Harpagon.
  • Le Commissaire et son Clerc

L'intrigue[modifier | modifier le wikicode]

Harpagon est un vieil avare. En effet, son argent est « son cher ami », « son support », « sa joie ». Lors de l’acte IV, scène 7, Harpagon dit à son argent : « il m’est impossible de vivre sans toi ». Il croit qu’il y a des voleurs partout et il a prévu un plan pour économiser de l'argent en mariant ses enfants à des personnes riches et en organisant son mariage et celui de ses enfants à la même date. Il cache son argent (dix milles écus) enterré dans son jardin. Il jette un coup d'œil régulièrement pour vérifier si son argent n'a pas été volé, ce qui intrigue légèrement Valère.

Au début de la pièce, Harpagon fouille La Flèche pour vérifier si celui-ci ne l’a pas volé. Le valet murmure a voix basse que l’avare mérite bien d’être volé.

Malheureusement, on apprend plus tard que Cléante veut épouser la jeune fille que son père s'est destinée, Mariane. De son côté, Élise aime Valère et ne veut pas épouser un homme qu'elle ne connaît pas.

De plus, Mariane aime aussi Cléante, mais refuse de se marier avec Harpagon.

À ce moment-là, La Flèche et Cléante volent l’argent d’Harpagon.

Les enfants d'Harpagon cherchent des solutions pour épouser les personnes qu'elles aiment, solutions trouvées dès qu'ils rencontreront le seigneur Anselme, l'homme qu'Élise doit épouser, car ils comprendront alors qu'il est en fait le père de Valère et de Mariane et qu'il est prêt à payer les deux mariages pour le bonheur de ses enfants, et à la joie d'Harpagon. La Flèche et Cléante rendront à Harpagon « sa chère cassette » (derniers mots prononcés par Harpagon à la fin du livre).

Le comique dans L'Avare[modifier | modifier le wikicode]

En effet, le comique dans l'Avare est omniprésent. Il est principalement lié à la caricature, moquerie du caractère avare d'Harpagon. Les quiproquos ainsi que les situations impromptues s'y ajoutent afin de créer une pièce comique.

Le comique de gestes[modifier | modifier le wikicode]

Le comique de gestes est le comique des coups de bâton, des soufflets, des poursuites, de la fouille du valet La Flèche, mais aussi des mimiques.

Le comique de mots[modifier | modifier le wikicode]

Le comique de mots est présent dans les injures, mais aussi dans les flatteries. On parle également de burlesque.

Le comique de situation[modifier | modifier le wikicode]

Toute comédie raconte une histoire par une série de scènes qui ménagent d’amusantes surprises : rebondissements, coïncidences, retournements, tous les moyens sont bons pour mettre en difficulté le personnage dont on veut rire.

Adaptations cinématographiques[modifier | modifier le wikicode]

Sources[modifier | modifier le wikicode]

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