Keith Haring

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Keith Haring, né en 1958 et décédé en 1990, était un peintre, graffiteur, dessinateur et sculpteur américain. On connaît surtout ses silhouettes de couleurs vives soulignées de noir.

Keith Harin en 1988.

Techniques de dessins[modifier | modifier le wikicode]

Keith Harin fait généralement ses dessins sur des surfaces plates telles que des murs.

On caractérise toujours ses dessins comme du pop-art voire même du street-art : des formes simples, au trait gros (similaire à une bande dessinée), au diverses couleurs mises en aplat (dont il exploite les couleurs opposées afin d'attirer le regard du spectateur) et bien sûr, aux célèbres bonhommes, sans visages ni cheveux, comme l'exemple que montre l'image ci-contre.

Les dessins montrent toujours beaucoup de mouvement, et les personnages, grâce aux positions que l'artiste leur fait avoir, transmettent un message au public. Généralement, il s'agit d'une lutte contre les maladies telles que le SIDA, maladie dont il était atteint.

Biographie[modifier | modifier le wikicode]

Keith Haring en 1986.

Keith Haring étudie le graphisme publicitaire à Pittsburgh, puis suit les cours de Joseph Kosuth à la School of Visual Arts de New York. Dès 1977, il s’oriente vers la création artistique dans les lieux publics. Haring s’intéresse en effet aux traits noirs et épais, aux contours nets, marque distinctive des « taggers » du métro new-yorkais, auxquels il décide de se joindre, comme Jean-Michel Basquiat, dont il reconnaît l’influence. Il recouvre ainsi les panneaux publicitaires du métro new-yorkais et d’autres lieux publics, représentant par exemple un chien qui aboie, des soucoupes volantes lançant des éclairs et son « radiant baby », qui deviendra sa signature. Ces images sont dessinées avec un marqueur noir épais ou à la craie blanche.

À la même époque, ses peintures commencent à être exposées dans les galeries (Tony Shafrazi, New York, 1982) et rencontrent un énorme succès.

L’œuvre de Haring s’inspire de sources diverses. L’artiste est marqué par le pop art et surtout par Andy Warhol mais aussi Jean Dubufet, Paul Klee, Jackson Pollok, tandis qu’à partir de 1982, les iconographies traditionnelles (précolombienne, indienne) viendront se mêler aux cultures médiatiques ou aux mouvements nés de la rue, comme le hip-hop. Répondant parfois à des commandes, il décore de ses peintures murales lumineuses et vivement colorées les murs de plusieurs villes d'Europe et des États-Unis. Certaines de ces œuvres sont conservées, comme le mur du Stedelijk Museum d’Amsterdam, mais la plupart sont détruites, comme la fresque qui recouvrait une partie du mur de Berlin en Allemagne.

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