Jean-Baptiste Éblé

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Le général Éblé

Jean-Baptiste Éblé est né en 1758 à Rohrbach en duché de Lorraine et est décédé à Kœnigsberg en Prusse fin décembre 1812. C'est un général français des armées de la Révolution et de l'Empire. C'est un artilleur qui introduisit des nouveautés dans l'armée française. En 1812, il commandait les pontonniers de la « Grande armée » dont le sacrifice au passage de la Bérézina a permis de sauver des milliers d'hommes pendant la désastreuse retraite de Russie.

Dès l'âge de 9 ans, il est admis dans le régiment d'Auxonne qui est celui où son père sert comme officier. N'étant pas noble sa carrière militaire est très lente.

Il est favorable à la Révolution. En 1791, il est seulement capitaine en second. Sa formation d'artilleur le fait envoyer à Naples pour y réorganiser l'artillerie en créant la compagnie des canonniers à cheval. Puis il sert dans l'armée commandée par le général Dumouriez. Il est nommé général de brigade, en septembre 1793 , puis général de division en octobre de la même année. Il combat en Hollande, puis avec l'armée du Rhin. C'est alors qu'il a l'idée de partager les canons entre les différentes divisions de l'armée. Il forme ainsi des parcs de réserve et des dépôts de munitions sur toutes les lignes d'opérations, ce système sera généralisé par la suite.

Les ponts sur la Bérézina à la fin novembre 1812

Comme chef de l'artillerie, il prend une part décisive au siège de nombreuses places-fortes (Ypres , Nieuport, Bois-le-Duc, Nimègue). Puis il participe à la conquête du royaume de Naples en 1799.

Pendant l'Empire il devient le gouverneur de Magdebourg et baron de l'Empire puis en 1808, ministre du frère de Napoléon, le roi Jérôme de Westphalie.

En 1809, il revient en France et part combattre au Portugal sous les ordres de Masséna, dans les opérations militaires liées à la guerre d'Indépendance espagnole.

En 1812, avec la Grande armée il participe à la campagne de Russie. Pendant la retraite de Russie, en plein hiver, ses pontonniers immergés à moitié nus dans la Néva qui charrie des glaçons, parviennent à maintenir en bon état les ponts de bois qui permettent le passage de l'armée française en déroute. Pour ce fait d'armes il est nommé inspecteur général de l'artillerie. Mais il meurt d'épuisement en Prusse.

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