Isabelle du Brésil
| Isabelle Princesse impériale du Brésil |
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| Fonction | |
| Pays |  Brésil |
| Règne | 5 décembre 1891 - 14 novembre 1921 |
| Prédécesseur | Pierre II |
| Successeur | Pedro Henrique |
| Fonction | |
| Date | 10 janvier 1850 - 15 novembre 1889 |
| Prédécesseur | Pierre-Alphonse |
| Successeur | Pedro Henrique |
| Nom de naissance | Isabel Cristina Leopoldina Augusta Micaela Gabriela Rafaela Gonzaga de Bourbon e Bragança |
| Naissance | 29 juillet 1846 à Palais de Saint-Christophe (Brésil) |
| Décès | 14 novembre 1921 à Eu (France) |
| Père | Pierre II |
| Mère | Thérèse-Christine |
| Conjoint | Gaston d’Orléans |
| Enfants | Luísa Pierre Louis Antonie |
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Isabelle du Brésil, né le 29 juillet 1846 et mort le 14 novembre 1921 (à 75 ans), était la fille de Pierre II, empereur du Brésil entre 1840 et 1889, et est une figure extrêmement connue de l'histoire du Brésil pour avoir signé la loi Áurea. La princesse Isabel était l'héritière du trône, mais elle ne s'est jamais beaucoup intéressée à la politique. En tout cas, elle finira par ne jamais prendre le relais, la Proclamation de la République la forçant à l'exil, en 1889.1
La princesse Isabel est l'une des figures les plus connues de la période monarchique de l'histoire brésilienne, ayant été responsable de la promulgation de l'abolition de l'esclavage au Brésil. Mariée au Comte d'Eu, un prince français, la princesse était l'héritière du trône brésilien, mais la Proclamation de la République, en 1889, l'obligea à s'exiler.
L'éducation de la princesse Isabel était digne de la royauté et suivait les modèles appliqués à son père, Pedro II. Dans son enfance, six jours par semaine, la princesse suit des cours d'astronomie, d'histoire, de littérature, de physique et de philosophie et apprend également plusieurs langues, comme le latin, le français, l'Anglais et l'allemand. Elle a également étudié la danse, le piano, le dessin, la géographie, la géologie.
Enfance[modifier | modifier le wikicode]
Isabel Cristina Leopoldina Augusta Micaela Gabriela Rafaela Gonzaga de Bragança e Bourbon est née à Rio de Janeiro le 29 juillet 1846. Elle était la fille de Pedro II, empereur du Brésil, avec sa femme, Teresa Cristina. Elle était la deuxième fille du couple et a été nommée héritière, car le fils aîné du couple - Alphonse Pedro - est mort enfant.1
L'empereur et sa femme avaient encore un autre enfant mâle - Pierre Alphonse - mais il mourut aussi enfant. La mort des deux enfants mâles a renforcé la position d'Isabel en tant qu'héritière et, par conséquent, elle a été nommée héritière présomptive , un titre disponible lorsqu'il n'y a pas de meilleure option pour le trône.1
En raison de son importance pour la monarchie brésilienne, la princesse a reçu une éducation de haute qualité. Il a étudié pendant 15 heures à l'adolescence et a étudié différentes disciplines telles que l'économie, la physique, la minéralogie, l'histoire et a étudié plusieurs langues, telles que le latin, l'allemand, l'italien, le français et l'anglais.1
Il a passé son enfance en reclus et a grandi à Paço do São Cristóvão , un lieu qui, des années plus tard, a été transformé en Musée national (détruit après un incendie en 2018). L'isolement de la princesse Isabelle est souligné par les historiens, car la princesse ne fréquentait pas les lieux visités par la cour et l'aristocratie de Rio de Janeiro.1
Mariage[modifier | modifier le wikicode]
À la fin de 1863, l'empereur commença à chercher un mari pour la princesse Isabelld et, à partir de cette recherche, la princesse épousa un représentant de la noblesse française: Luís Filipe Maria Fernando Gastão, le comte d' Eu. Le mariage des deux a eu lieu en 1864, alors que la princesse avait 18 ans.1
Les historiens rapportent que les archives faites par la princesse et le comte montrent un couple extrêmement passionné qui avait une relation solide. Du mariage de la princesse Isabel et du comte d'Eu, quatre enfants sont nés : Luísa Vitória, Pedro, Luís et Antônio. Le comte, à son tour, n'était pas la personne la plus populaire à la cour brésilienne, pour être un étranger et pour avoir des problèmes de communication causés par sa surdité et son mauvais portugais.1
Des années plus tard, le comte est envoyé à la guerre du Paraguay, en remplacement du duc de Caxias à la tête des troupes impériales. Au Paraguay, le comte est devenu connu pour avoir affranchi les esclaves du pays et pour avoir mené la chasse qui a entraîné la mort du dictateur paraguayen, lors de la bataille de Cerro Corá.1
Politique[modifier | modifier le wikicode]
La princesse Isabelle, comme mentionné, n'a jamais eu une grande appréciation de la politique et, par conséquent, est restée, autant que possible, inconsciente de ce qui se passait dans ce domaine dans notre pays. Il a préféré se consacrer aux tâches ménagères, à la garde des enfants, au jardinage et à d'autres tâches mineures. Même ainsi, elle a été la première femme sénatrice du pays, à l'âge de 25 ans, car elle était la fille aînée de l'empereur, comme le décrétait la loi brésilienne.1
En tant qu'héritière du trône, la princesse Isabel a été contrainte de prendre la charge de régente du Brésil à trois reprises. Cela s'est produit parce que Pedro II voyageait fréquemment, surtout lorsque sa santé s'est détériorée en vieillissant. Il a été régent du Brésil aux occasions suivantes:1
- En 1871, lorsqu'il signa la Free Womb Law.
- En 1888, lorsqu'il abolit l'esclavage par le biais des Lei Áurea.
Rôle dans l'abolition[modifier | modifier le wikicode]
Le point le plus controversé de la vie de la princesse est sa position par rapport à l'esclavage. Pendant longtemps, la princesse Isabel a été considérée comme une rédemptrice, pour avoir signé la loi qui a décrété la fin de l'esclavage dans notre pays. Cette position a été révisée et les historiens ont imposé des limites aux actions de la princesse concernant l'abolition.1
Premièrement, il est important de souligner que l'abolition de l'esclavage a été le résultat d'une mobilisation populaire de différentes couches de la société brésilienne, y compris les esclaves eux-mêmes . C'est cette mobilisation qui a créé le climat politique pour décréter la fin de l'esclavage au Brésil. Par conséquent, cet événement n'était pas le résultat de la bienveillance de la princesse.1
La princesse a cependant beaucoup de mérite pour avoir fait quelque chose que son père n'a jamais eu le courage de faire de toute sa vie : prendre position. La princesse Isabelle, cependant, n'a pris position sur cette question que lorsqu'elle était presque inévitable, puisque, pendant une bonne partie des années 1880, elle est restée inconsciente du débat politique qui se déroulait dans le pays.1
Références[modifier | modifier le wikicode]
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