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Humanisme

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Portrait de l'humaniste italien Marcantonio Flaminio, (1498-1550)

L'humanisme est un mouvementLe Dico des Ados small logo current.svg européen de la Renaissance né en Italie au XIVe siècle, qui parcourt également les XVe et XVIe siècles. Il s’agit d’un mouvement d'idées qui place l'être humain au centre de la pensée et du monde, et qui honore les valeurs humaines.

Bartolomé de las Casas

La plupart des humanistes sont des philosophes, des savants, des intellectuels, des artistes ou encore des hommes de pouvoir. Ils s’intéressent à plusieurs disciplines telles que l’astronomie, les sciences, l’anatomie, les mathématiques, les langues, l’architecture et la philosophie en se basant entre autres sur les textes antiques, grecs et latins, qu'ils redécouvrent et mettent en valeur. De plus, ils restent attachés à la religion chrétienne et, de ce fait, ils retraduisent la Bible dans plusieurs langues comme Martin Luther : Ils transmettent donc un message religieux, qu'ils adaptent parfois à leurs idées. Enfin, les humanistes perfectionnent les objets techniques, comme l'astrolabe, qui permet de repérer les étoiles. Cela était très utile pour les explorateurs de l'époque, qui cherchaient à agrandir le monde connu des Européens.

Ce mouvement se propage dans toute l'Europe grâce à ce que l'on appelle la République des Lettres, c'est-à-dire le contact constant entre les humanistes de toute l'Europe grâce aux correspondances et à la diffusion des ouvrages.

Les grandes découvertes maritimes de cette période vont par ailleurs influencer les humanistes, car certains d'entre eux se sont beaucoup intéressés à la culture des civilisations conquises, notamment celles des Aztèques et des Incas, en Amérique du Nord et centrale. Ils ont appris à parler leurs langues, leurs coutumes, leurs religions, pour défendre leur humanité face aux européens, sans grand succès.

Au sens moderne, l'humanisme désigne toute pensée qui met au premier plan de ses préoccupations le développement des qualités essentielles de l'être humain et qui dénonce ce qui l'asservit ou le dégrade.

L'humanisme de la Renaissance apparaît en Italie avec l'auteur Pétrarque.

Quelques exemples de célèbres humanistes[modifier | modifier le wikicode]

Martin Luther est un des plus grands humanistes, en effet celui-ci est l'un des « créateurs » de ce mouvement. En outre, Érasme de Rotterdam appelé « le prince des humanistes » marque ce siècle avec ses grandes connaissances et ses écrits. D'autres humanistes comme Bartolomé de las Casas ont marqué le siècle par leurs luttes. En effet, ce théologien catholique celui-ci défendait le peuple Amérindien contre les accusations de la monarchie espagnole. Contrairement à celle-ci, Bartolomé pensait que ce n’était ni la culture, ni la croyance, ni la langue qui faisait de quelqu'un un être humain ou non. Ces humanistes ont donc marqué la Renaissance avec leurs connaissances et leurs luttes.

L'Antiquité gréco-latine comme modèle[modifier | modifier le wikicode]

Un texte d'Aristote, édité en grec par Alde Manuce (fin du XVe siècle)

Tout en conservant leurs idées religieuses chrétiennes, de nombreux intellectuels (ceux que l'on appelle les humanistes) à partir du XVe siècle recherchent de nouveaux domaines de réflexion.

La redécouverte du savoir antique[modifier | modifier le wikicode]

Tout un univers nouveau s'ouvre à eux. Ils peuvent enfin accéder aux œuvres littéraires, philosophiques et scientifiques de l'Antiquité gréco-latine.

Les œuvres en latin de Cicéron, de Tacite, sont tirées de l'oubli des bibliothèques des abbayes de l'Europe occidentale. Comme modèle d'écriture, comme sujet d'étude et d'édition, Cicéron remplace les penseurs chrétiens comme saint Jérôme et saint Augustin. Menacés par l'expansion territoriale des Turcs ottomans, de nombreux savants byzantins arrivent en Italie dès le Concile de Florence de 1439-1443, et surtout après la chute de Constantinople en 1453. Ils amènent avec eux les textes, en grec, d'Aristote, de Platon, les récits de la mythologie grecque.

Après avoir étudié le grec ou l'hébreu (disparus des études au Moyen Âge), les érudits (les philologues ont établi le texte le plus sûr possible des œuvres des auteurs antiques. Désormais on peut relire les auteurs anciens dans le texte originel, en latin classique, en grec ou en hébreu. Les textes médiévaux provenant de traductions souvent approximatives, elles-mêmes issues des traductions musulmanes des auteurs gréco-latins, sont mis à l'écart. Des œuvres qui avaient été censurées ou ignorées par les copistes du Moyen Âge, contrôlés par l'Église catholique ou l'Université, sont proposées à la lecture et à l'étude.

Dans l’œuvre de Rabelais, Gargantua écrit en 1534, Gargantua dit à son fils Pantagruel {{"|Maintenant toutes disciplines sont restituées, les langues instaurées, Grecque sans laquelle c’est une honte que une personne se dit savant... »

Un changement de centres de réflexion[modifier | modifier le wikicode]

Au Moyen Âge, la réflexion était encadrée par la religion chrétienne : la création, le fonctionnement ou le disfonctionnement du monde étaient l'œuvre de Dieu. La place de l'homme n'était envisagée que par rapport à Dieu. L'homme, créature de Dieu, est déchu par le péché original et n'est responsable que devant Dieu. Pour résoudre les malheurs qui au XIVe siècle ont frappé l'Europe, on s'en remettait à l'intervention divine, à celle de la Vierge Marie ou à celle des saints.

La lecture des auteurs gréco-latins antiques, des non-chrétiens, montrent qu'ils recherchaient à faire le bien. Ces anciens abordaient les grandes questions qui hantent l'esprit humain sans faire intervenir Dieu. Ils utilisent la raison et l'intelligence humaine.

Les intellectuels du XV siècle, mettent l'homme au centre de leurs préoccupations. Ils pensent qu'il faut faire confiance à l'homme. Celui-ci peut maitriser sa vie et agir sur le monde, en se servant de son intelligence. L'homme doit se servir de sa liberté individuelle pour s'améliorer et il répond de ses actes devant sa conscience. Les intellectuels cherchent, à partir d'exemple tirés de l'Antiquité, à définir ce qu'est l'humanité.

L'éloge du savoir[modifier | modifier le wikicode]

Les Ambassadeurs, tableau de 1533 influencé par l'humanisme, peint par Hans Holbein le Jeune.

L'homme doit de ce fait entrer dans une nouvelle ère, celle du progrès, du bonheur et de la paix. La raison, l'intelligence doivent s'appuyer sur une meilleure connaissance dans tous les domaines, Pic de la Mirandole sera le symbole de cet état d'esprit.

Aucun domaine ne doit échapper à l'étude, y compris la religion chrétienne. Le texte de la Bible, figé depuis l'Antiquité (IIIe siècle av. J-C et IIe siècle av. J-C) dans la version grecque dite des Septante, est retravaillé, grâce au développement de l'étude de l'hébreu, pour approcher le texte le plus originel.

Il faut donc multiplier les études pour étendre le savoir : le programme d'études que François Rabelais propose dans Gargantua est la liste de ce qu'il faut savoir et savoir faire. Les langues anciennes, les sciences, les techniques, la religion, la musique, la danse deviennent des matières d'enseignement. Une culture humaniste doit favoriser la curiosité de l'esprit, développer l'esprit critique et parvenir à l'épanouissement de l'élève (sans compter la place importante consacrée aux activités physiques). La culture, en latin humanitas et la sagesse qui doit en découler, vont ainsi créer l'humanisme.

Le monde des humanistes[modifier | modifier le wikicode]

Érasme portrait par Quentin Metsys. vers 1517

La République des Lettres[modifier | modifier le wikicode]

L'humaniste ne reste pas isolé dans son coin. Il fréquente les hommes qui ont le même état d'esprit que lui. Ils forment des académies, se réunissent dans les bibliothèques où commencent à s'entasser les livres rares et où on peut consulter les textes antiques. Ces lieux de savoir et de rencontre sont souvent patronnés par les princes, comme les Médicis à Florence, les papes à Rome ou le roi François Ier en France. Ces puissants sont fiers de fréquenter les grands esprits.

À côté des universités, enfermées dans leurs traditions médiévales, les princes ouvrent des institutions plus ouvertes (les collèges) où les humanités sont mises à l'honneur. En France, en 1530, le roi crée le collège des lecteurs royaux (devenu le collège de France) où il pensionne, à partir de sa cassette personnelle, des professeurs qui enseignent le latin, le grec, l'hébreu ; ils échappent alors au contrôle de la Sorbonne (la faculté de théologie de Paris) bastion du conservatisme universitaire.

Les humanistes correspondent entre eux (le plus souvent latin, qui reste la langue internationale de l'époque). Ils voyagent beaucoup. Ainsi le plus grand d'entre eux Érasme, pendant la plus grande partie de sa vie, parcourt l'Europe et rencontre d'autres humanistes. Ils forment une sorte de République des Lettres.

L'apport de l'imprimerie et du livre[modifier | modifier le wikicode]

L'humanisme bénéficie du développement de l'imprimerie par Johannes Gutenberg vers 1450, en Allemagne. En Italie, (Alde Manuce) et en France, (Robert Estienne) sont à la fois des imprimeurs mais aussi des humanistes. Le savoir est alors démultiplié et peu atteindre de nouveaux milieux sociaux, d'autant que les auteurs écrivent de plus en plus dans leur langue nationale ainsi mise à l'honneur. Le pouvoir du livre est tel, que les princes surveillent ce qui s'imprime, et ce qui entre dans leurs États : ainsi en 1534, le roi François Ier oblige chaque imprimeur à avoir une autorisation pour chaque livre et faire apparaître son nom, le lieu et la date de l'impression sur chaque exemplaire (ce qui en plus d'avoir un effet dissuasif facilite la répression).

Le savoir n'est plus, comme au Moyen Âge, transmis uniquement par le professeur qui proposait sa conception (sa compréhension) des auteurs qu'il présentait du haut de sa chaire universitaire. Désormais avec le livre, on peut individuellement se livrer à l'étude et construire sa propre pensée au contact des auteurs anciens. De fait la culture va se détacher progressivement de l'enseignement.

L'influence des avancées mathématiques chez les Humanistes[modifier | modifier le wikicode]

La Renaissance est une période durant laquelle les découvertes sont nombreuses, notamment dans les mathématiques. En 1533, Nicolas Copernic, un astronome polonais humaniste, dévoile au peuple ses recherches démontrant que le Soleil est au centre de l’univers. Ce changement de représentation va provoquer une révolution de pensée ainsi qu'une révolution des mathématiques vers le milieu du XV siècle (1401-1500 ans après JC). Ainsi, la révolution Copernicienne encourage les humanistes à chercher toujours la perfection et la vérité dans tous les domaines.

Par exemple, l'art de la peinture a été bouleversé par Fillipo Brunelleschi (1377-1446) qui invente la perspective conique. Cette technique est la base de la géométrie descriptive et elle fut fortement influencée par l'idéologie (façon de penser) des humanistes car elle permettait de représenter la réalité (animaux, végétaux...). Effectivement, l'humanisme a pour principal objectif de relever la dignité (respect) humaine. Cela a révolutionné l'art de la peinture car dorénavant, les artistes utilisent les thèmes de l'humanisme (paix, liberté de pensée...) et cela a donné naissance à des peintures où l'Homme est mis en valeur comme dans le tableau Mona Lisa de Léonard de Vinci. Cette révolution artistique permet de rependre les idées humanistes et de les faire connaître dans tout le monde comme pour le tableau Les Ambassadeurs de Holbein, dans lequel les objets placés en arrière-plan célèbrent les valeurs de l'Humanisme. En effet, on retrouve notamment de nombreux objets scientifiques comme un globe terrestre, une sphère céleste, un précis d'arithmétique mais aussi des instruments de musique. Cette invention mathématique favorise le développement de l'Humanisme qui met en valeur l'idéalisme des êtres humains sur le reste du monde.

De plus, les avancées de l'algèbre et de l'arithmétique influencent énormément les humanistes. Les professeurs humanistes se repensent comme Adam Ries car l'instruction et la connaissance sont des principes importants chez les humanistes.

Enfin, les avancées mathématiques ont révolutionné les outils de navigation, ce qui a permis aux navigateurs de découvrir de nouvelles terres ainsi que de dessiner des cartes géographiques plus précises. Finalement, ces découvertes marquent le passage vers un monde humaniste et rationnel.

Les progrès de l'Astronomie[modifier | modifier le wikicode]

L'astronomie, la science des astres, est probablement l'une des plus anciennes sciences naturelles. Pendant plusieurs siècles elle a évolué de manière inégale. En Europe notamment, les astronomes observaient le ciel sans approfondir leurs connaissances. C'est pour cela que l'on parle de Renaissance à partir du XIVe (14ème) siècle. Les progrès de l'époque ont essentiellement eu lieu en Italie avec la naissance de nombreux instruments etc...

L'Antiquité est connue pour son astronomie prétéléscopique (avant l'invention du télescope) qui désigne l'ensemble des observations, des objets et des théories développées à cette période. Au Moyen Age on observe l’apparition de l'optique instrumentale (instrument permettant de grossir des objets, comme une loupe). A cette époque les globes de métal représentaient les globes célestes et les constellations représentées selon Ptolémée (Astronome grec). L'Almageste, le manuel d'astronomie de Ptolémée, sera la base de toutes les observations et de tous les calculs astronomiques. Au départ, les scientifiques avaient une vue très religieuse, la Bible et le Coran, énoncent que les astres (étoiles et autres objets spatiaux) sont des créatures mises dans le ciel par Dieu, au service de l'Homme.

De plus l'astrologie Ptoléméenne explique par exemple les éclipses de Lune et les trajectoires de la Lune autour de la Terre. Ensuite, Copernic, un astronome polonais, émit l’hypothèse disant que la Terre tourne autour du Soleil. Elle a donc été étudié par de nombreux astronomes plus tard, comme Johannes Kepler, un astronome allemand.

Astrolabe

Durant la Renaissance, il y a aussi eu de nombreuses découvertes technologiques comme:

L'astrolabe

L’astrolabe est un disque gradué permettant de mesurer la hauteur à laquelle se trouvent les étoiles, ou à lire l'heure en fonction de la position du Soleil. Sa construction permet aussi de représenter le mouvement des planètes. Cet objet est apparu à la Renaissance (période après le Moyen Age et avant l'époque Contemporaine). Son utilisation est difficile pour l'astronomie pure, mais très utile pour l'astrologie (étude des constellations). Il peut être utilisé pour calculer l'heure de jour grâce au Soleil, ou de nuit grâce aux étoiles. Une version simplifiée, appelée "astrolabe nautique", devint le plus important outil de navigation entre le XVI (16ème) et le XVII (17ème) siècle.

La lunette astronomique
Télescope de Isaac Newton

La lunette astronomique a été inventée entre 1550 et 1608 (on ne sait pas précisément qui l'a inventé, ni quand). C'est un long tube de fer avec à l’intérieur deux disques de verres, appelés "lentille" permettant d'agrandir les objets lointains. Le tube peut être simple, ou dit télescopique (pouvant s'agrandir ou se rétrécir). De chaque côté du tube se trouve un oculaire (comme son nom l'indique, du côté de l’œil) et un objectif (de l'autre côté). L'objectif est généralement plus grand que l'oculaire. Les lunettes astronomiques peuvent être montées sur un support pour faciliter leur utilisation. Elle est l'ancêtre du télescope, apparu un peu plus tard. Concernant son utilisation, la lunette astronomique a d'abord servie à observer des choses lointaines. C'est Galilée, un astronome italien, qui en 1609, l'orienta en premier vers le ciel pour y mener des observations.

Le télescope

Le télescope est un instrument d'observation, apparu en 1668, grâce au mathématicien anglais Isaac Newton. Le télescope est un tube, comme la lunette astronomique, ouvert d'un côté et avec un miroir pointant vers l'intérieur de l'autre. Ainsi la lumière émise par l'objet observé entre dans le tube, est réfléchie par le miroir du fond, puis redirigée par d'autres miroirs, vers l'oculaire, où on place l’œil (souvent sur le côté ou derrière). Ce mode de fonctionnement le rend inutile pour observer des objets terrestre, mais très efficace pour observer des objets spatiaux, car il capte et augmente l'image de l'objet grâce à sa lumière.

Cadran astronomique de la zytglogge de Berne en Suisse
Le cadran astronomique

Le cadran astronomique, appelé aussi quart de cercle, est un ancien instrument de mesure de la famille des quadrants, sorte de grands cercles gradués, utilisé dans les observatoires. Il permettait de mesurer la hauteur d'une étoile. Il est apparu dans l'Antiquité (période après la Préhistoire et avant le Moyen Age), il sera développé jusqu'à la Renaissance (période après le Moyen Age, et avant l'époque Contemporaine), notamment par les Arabes. De nombreuses améliorations et de nouveaux objets vont en définitive, rendre le cadran astronomique obsolète (inutile) et le faire disparaître, vers le milieu du XIXe (19ème) siècle.

Toutes ces avancées astronomiques ont permis de répondre aux nombreuses questions de l'époque, d'avoir une connaissance et une vision plus précise du ciel etc... Galilée est le parfait exemple de l'avancement de l'astronomie car ses travaux à eux seuls ont annoncés le début d'une nouvelle astronomie riche.

Améliorer le monde[modifier | modifier le wikicode]

Les humanistes tentent de participer aux affaires du monde. Ils correspondent avec les princes qu'ils essaient d'influencer. En 1513, Machiavel décrit les lois de l'évolution politique des États et dédie à César Borgia son ouvrage Le Prince. En 1516, Érasme compose L'institution du prince chrétien où il énumère à Charles Quint, roi d'Espagne (et bientôt empereur du Saint-Empire romain germanique) ses devoirs de souverain et la notion du bien commun. Thomas More, qui deviendra chancelier d'Angleterre, écrit l'Utopie en 1516. Il y critique l'organisation de son pays et préconise un monde idéal fondé sur l'égalité sociale, où les besoins publics et individuels sont assurés par la société afin que le maximum de temps soit dégagé pour l'étude. Il prône la tolérance religieuse qui maintient la paix civile et rejette la guerre entre les nations.

Le sujet de la mort[modifier | modifier le wikicode]

À cette époque, l'homme se concentre moins sur Dieu pour se recentrer sur lui-même en créant la philosophie de l'humanisme, propageant l'idée de la liberté individuelle. La mort en elle-même n'effraie pas les hommes à proprement parler, c'est plutôt la destination de l'âme qui préoccupe les croyants (enfer, paradis, purgatoire) mais elle reste tout de même un sujet de préoccupation important.

L'art musical[modifier | modifier le wikicode]

Célèbre luthier, Frans Hals

L'histoire de la musique au temps de la Renaissance en France est rythmée par l'art du chant qui se développe avec la chanson française. L'essor de la musique religieuse est favorisée par le Pape, alors qu'en Allemagne et en Angleterre elle est spécifique pour les liturgies. En revanche la musique est catholique en Espagne. La musique de la Renaissance désignée musique européenne est composée entre le XVe siècle et le XVIIe siècle, celle-ci serait influencée par l'Antiquité et les Humanistes, une période clé pour la musique instrumentale. Celle-ci s'affirme elle aussi avec une notation musicale devenue plus précise. Pour finir, la musique se déploie et se développe, par exemple plusieurs nobles pratiquaient eux-mêmes la musique. Ainsi, plusieurs évolutions voient le jour comme la naissance de l'art classique, la découverte de nouveaux genres ainsi que le début de l'Opéra qui naît à la fin de la Renaissance.

Article mis en lumière la semaine du 23 novembre 2020.
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