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Hubertine Auclert

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Hubertine Auclert en 1910.

Hubertine Auclert (1848-1914) (morte à 66 ans) est une journaliste et militante féministe française qui combat pour le droit de vote des femmes.

Une vie de militante[modifier | modifier le wikicode]

La France, comme l'Angleterre, a ses Suffragettes. La querelle est au camp des suffragettes françaises. Certaines d'entre elles, encouragées par l'exemple des suffragettes anglaises, prétendent employer la manière violente pour revendiquer leurs droits. Nous donnons ici les "leaders" des différents groupes, Excelsior du 13 décembre 1910 : 1. Mlle Hubertine Auclert. — 2. Mme Glatof. (sic) — 3. Mme Nelly Roussel. — 4. Doctoresse Pelletier. — 5. Mme Marguerite Durand. — 6. MIle Kaufmann. — 7. Mlles Vérone et Jeanne Laloë. — 8. Mlle Chapuis. — 9. Mlle Oddo Deflou. — 10. Mme Avril de Sainte-Croix.

Elle grandit dans une famille s'opposant au Second Empire.

Sa demande d'entrer dans la vie monacale est refusée par deux fois, après des séjours en couvent où son comportement rebelle n'est pas apprécié et elle devient anti-cléricale. Tout au long de sa vie, elle épouse des causes impopulaires et pratique la désobéissance civile comme forme d'action.

En 1876, elle fonde une société qui soutient le droit de vote des femmes et milite contre les lois du Code civil napoléonien qui ont institutionnalisé la subordination des femmes aux hommes. Cette société devient en 1883 Le suffrage des femmes. Une vraie république comporte le double droit des femmes d'être électrices et éligibles.

En 1878, elle utilise les méthodes des suffragettes anglaises. Elle entame, à partir de 1880, une grève de l'impôt : privées de représentation légale, les femmes ne devraient pas être imposables.

Hubertine Auclert fait ses débuts dans le journalisme grâce à Victor Hugo qui lui a permis d'entrer au journal L'avenir des femmes et d'y rencontrer notamment Maria Deraismes. En 1881, elle crée le journal La citoyenne dans lequel elle souligne la stratégie d'occultation des hommes qui ont gommé de la mémoire collective la participation des Françaises aux révolutions de 1789 et 1848 et fait d'elles les éternelles sacrifiées de l'histoire. Ce qu'elle appelle l'esclavage des femmes renvoie au travail domestique gratuit dont l'homme profite et dont il réserve la charge à la femme. Elle défend le droit à la retraite pour les ménagères puis pour les mères de famille perpétuatrices de l'espèce humaine. Elle propose de féminiser les noms de métiers monopolisés par les hommes et de masculiniser les noms d'occupations féminines.

En 1884, elle dénonce la loi sur le divorce et propose l’idée d’un contrat de mariage entre conjoints avec séparation de biens. Elle réclame la féminisation de certains mots comme témoin, avocat, électeur, député...

En 1888, elle part pour quatre ans avec son mari, juge de paix dans l'Oranais, en Algérie. Hubertine dénonce l'influence néfaste du colonialisme français et le mariage précoce des fillettes ; elle réclame l'éducation des filles et l'affranchissement des femmes musulmanes.

En 1910, elle se présente aux Élections législatives en France mais sa candidature n'est pas retenue.

En 1914, elle meurt à l’âge de 66 ans.

Ses recherches[modifier | modifier le wikicode]

Caricature d'Hubertine en Jeanne d'Arc

Le 13 février 1881, elle lance La Citoyenne, le journal qui se bat pour la liberté féminine.

En 1880, elle tente de se faire inscrire sur les listes électorales.

En 1898, elle réclame la création d'une assemblée pour féminiser les mots du français, dans le journal Le Radical. L'emploi du masculin comme générique humain contribue à l'effacement du féminin dans la langue.

En 1900, elle fait partie des créatrices du Conseil National des Françaises, une organisation qui soutient le vote des femmes.

En 1908, les Françaises ont le droit de contrôler leur salaire.

En 1910, elle se présente aux élections législatives avec Marguerite Durand.

Ses œuvres[modifier | modifier le wikicode]

Aboutissement du combat pour le droit de vote[modifier | modifier le wikicode]

En France, le droit de vote est finalement accordé aux femmes le 21 avril 1944, c'est-à-dire près d'un siècle après le droit de vote des hommes au suffrage universel, décrété en 1851, et trente ans après la mort d'Hubertine Auclert. Quelques années auparavant, bien qu'elles n'avaient pas le droit de voter, trois femmes dont la scientifique Irène Joliot-Curie ont fait partie du gouvernement dirigé par Léon Blum en 1936, pendant la période du Front populaire. Elles sont les premières femmes à avoir occupé un poste dans un gouvernement en France.

Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]

Références[modifier | modifier le wikicode]

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Vikiliens[modifier | modifier le wikicode]

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