Horace (poète latin)
Horace (de son nom latin Quintus Horatius Flacus) est né en 65 av. J-C en Apulie et est mort en 8 av. J-C. C'est un poète latin de l'époque de l'empereur Auguste.
Horace était le fils d'un esclave qui venait d'être affranchi. Il reçoit une bonne éducation dans sa ville natale de Venouse, puis à Rome et enfin à Athènes où il rencontre beaucoup de jeunes romains qui viennent y parfaire leur éducation. Il combat aux côtés des assassins de Jules César (le camp dit républicain, en fait les conservateurs du Sénat qui refusent le succès du camp des populaires). Il devient tribun et commande une légion. Il entre dans l'ordre des chevaliers. Il participe à la bataille de Philippes en 42 av. J-C où son camp est battu. Il accepte l'amnistie offerte par les vainqueurs Marc-Antoine et Octave, qui deviendra Auguste. Il revient à Rome où il mène une existence sans éclat.
En 39 av. J-C le poète officiel Virgile, le présente à Mécène, l'ami de l'empereur Auguste. Celui-ci en fait un de ses protégés et un de ses meilleurs amis. Horace refuse le poste de secrétaire de l'empereur mais accepte de se fixer dans une maison que Mécène lui offre près de Tibur.
Horace a rédigé l'Art poétique, les Satires, les Épitres et les Odes.
Dans ses écrits Horace traite des mœurs de son temps, des problèmes moraux, de la nature de la poésie. Il réintroduit à Rome la poésie lyrique. Disciple des épicuriens, il pense qu'une vie simple est une des conditions du bonheur. Pour lui le loisir produit la paix de l'esprit, la liberté intérieure. Le plaisir est trouvé dans le seul fait de vivre et non dans l'accumulation des richesses ou des honneurs (qui laisse toujours insatisfait).
Horace tente d'imiter Pindare et recherche la perfection de l'expression poétique.
C'est de ce poème que provient l'expression « Carpe diem ».
Citations[modifier | modifier le wikicode]
- « Carpe diem » (Profite du jour présent) ;
- « Bis repetita placent » (Ce qui est répété plaît) ;
- « Naturam expelles furca, tamen usque recurret » (Chassez la nature avec une fourche, elle reviendra toujours en courant. De cette phrase vient l'expression Chassez le naturel, il reviendra au galop) ;
- « Ira furor brevis est » (La colère est une courte folie) ;
- « Dulce et decorum est pro patria mori » (Il est beau et doux de mourir pour [sa] patrie) ;
- « Nunc est bibendum » (C'est maintenant qu'il faut boire) ;
- « Nil admirari » (Ne s'émouvoir de rien) ;
- « Parturiunt montes ; nascetur ridiculus mus » (Les montagnes sont en travail ; il en naîtra une souris ridicule}}.
Vikiliens pour compléter sur les poètes latins[modifier | modifier le wikicode]
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