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Histoire de la Libye

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L'histoire de la Libye a débuté pendant l'Antiquité puis connait diverses colonisations étant au bord de la Méditerranée.

Antiquité

Les Libou

Les premiers habitants de la Libye furent les Libou. Vivant dans une terre pauvre, ils apprennent à vivre durement et seront toujours jaloux des richesses de l’Egypte qu’ils harcèleront sans cesse par des raids. Incapables de s’unir, ils vivaient comme des semi-nomades.

Cyrène

En -631, des grecs commencent à s’installer sur la Cyrénaïque. Par des alliances avec les nobles libou, ils fondent la grande cité de Cyrène dont le capitaine des colons grecs, Battos Ier, se proclama basileus (roi). Sous ses successeurs, Arcélisas Ier et Battos II, la cité fut victorieuse de plusieurs guerres défensives contre les Libyens et établit des liens avec les Phéniciens, ce qui améliore son commerce de vins puis de plantes médicinales. Mais, les nobles de Cyrène réclament une participation plus importante dans le pouvoir. La basileus Battos III leur donne plus de satisfactions en créant un conseil de Nobles qui disposent d’un important pouvoir législatif, mais Arcélisas III le dissout et évince la révolte des aristocrates avec l’aide de Polycrate, tyran de Samos. Il se tourne ensuite vers l’Empire Perse, mais il est assassiné par un noble. Son fils, Battos IV, est maintenu sur le trône par le shah (empereur) de Perse qui se proclame suzerain du basileus. En -440 les Cyrénéens révoltés assassinent le basileus Arcélisas IV et fondent une république qui devient rapidement vassale de l’Égypte.

En -96, la Libye entière est conquise par Rome.

La Libye ottomane

La Libye pré ottomane

Les arabes musulmans conquièrent la Libye en 663. Les conquérants furent très tolérants envers les chrétiens. En 1050, le pays est conquis par les sultans du Maroc. La suite de l’histoire du pays est mal connue ; d’après les archives, le pays fut aux mains du royaume de Kanem-Bournou et repris par le Maroc au XIVème siècle. Au XVème siècle, avec l’aide de Gênes, Tripoli devient une cité-Etat gouvernée par un conseil de notables qui contrôle le commerce de la région.

La conquête Ottomane

En 1510 le général espagnol Pedro Navarro s’empare de Tripoli pour le compte de Charles Quint, mais l’empereur s’occupe si mal de cette colonie qu'elle est facilement prise par le sultan ottoman Soliman II le Magnifique. En 1577, toute la Libye est ottomane et devient la Régence de Tripoli.

Le gouvernement de la Régence fut confié à un pacha, nommé pour trois ans par le sultan et assisté par un divan (conseil des Ministres). Mais, le véritable pouvoir est aux mains des janissaires (les fantassins ottomans) et aux chefs de clans locaux qui n’hésitent pas à assassiner le pacha s’ils pensent que leurs intérêts sont menacés.

La principale source de richesse du pays est sa mainmise sur le commerce et par une activité de piraterie.

La dynastie Karamanli

Le 11 juillet 1711 un noble, Ahmad, de la puissante et riche famille Karamanli, assassine le pacha et s’autoproclame beylerbey de la Régence. Soutenu par les janissaires et les clans, le sultan Ahmet III le reconnait. Rapidement, le pays se détache de l’Empire et ne reste d’une province que de nom, le beylerbey devint le véritable maître du pays. En 1790, la régence est traversée par une crise de succession, le poste de beylerbey étant héréditaire. Secoué par des guerres civiles, il s’appauvrit et, quand, en 1832, le beylerbey Yousouf abdique, le pays redevient une véritable province de l’Empire Ottoman sur la demande de la population qui avait peur de voir leur pays conquis par la France comme l’Algérie.

La fin du XIXème siècle

À partir de 1835 la Libye fut dirigée par les vizirs ottomans eux-mêmes, par l’intermédiaire d’un wali, lui-même assisté par un conseil Militaire et par des trésoriers. Mais Istanbul perd vite son pouvoir qui réside en réalité dans les mains de Mohammed ibn Ali al-Sanusi, chef suprême de la Confrérie musulmane Senoussi. En 1895, la confrérie toute puissante réforme l’administration. Le pouvoir fut confié à un conseil de Notable élu qui désigne ensuite le wali, représentant du sultan qui dispose d’un pouvoir honorifique.

La Libye italienne

La conquête

Au XXème siècle, l’Italie souhaite avoir, comme les grandes puissances de l’époque, un empire colonial. Elle tente déjà une invasion militaire de l’Ethiopie, mais échoue, puis tente d’établir un protectorat en Tunisie, la France l’a déjà fait. Le président du Conseil italien Giovanni Giolitti jette son regard vers l’un des pays en crise du Maghreb : la Libye. L’armée italienne, bien que peu préparée, prend rapidement possession de Tripoli en la bombardant. Malgré tout, la faiblesse de l’équipement italienne et la fatigue de ses armées laissaient penser à une victoire de l’Empire Ottoman, suzerain de la Libye. D’ailleurs, le général Mustapha Kemal, le futur Atatürk, alors officier ottoman repousse dix fois les italiens. Les libyens creusent des tranchées et, armés de fusils, résistent face aux italiens. Le 14 septembre 1912, les italiens envoient une infanterie qui écrase l’armée ottomane.

L'administration de la Libye italienne

Le 18 octobre 1912, le gouvernement italien signe avec le gouvernement turc un traité, le traité de Lausanne, qui effectue une sorte de partage sur tout le territoire. Le pays est divisé en vilayet, occupés militairement par l’Italie. Les Vilayet sont dirigés par un naib et par un kadi, nommés par le sultan, qu’ils représentent religieusement, avec l'accord du roi d’Italie. Les dépenses du naib et du kadi sont contrôlées par Istanbul, leur politique est contrôlée par Rome.

En 1919, alors que l’Empire Ottoman s’effondre, l’Italie sépare la Libye en trois morceaux : un pays directement administré par Rome (le Fezzan, au Sud) et deux protectorats, la République Tripolitaine au nord (dirigée par un gouverneur, nommé par le roi d’Italie qui dispose du pouvoir exécutif avec des ministres et un Conseil de la Shura qui dispose du législatif) et l’émirat de Cyrénaïque à l’est, dont l’émir fut Idriss, chef de la confrérie religieuse de la Sanusi.

La reconquête et la persécution des résistants

En 1921, l’Italie pense que le fait d’avoir donné trop d’indépendance à la Tripolitaine et la Cyrénaïque peut se révéler dangereux, car ces deux pays pourraient profiter de leur semi-autonomie pour déclarer leur indépendance. Une occupation militaire se met en place, les choses s’enveniment en 1922 quand Mussolini parvient à la présidence du Conseil, il met fin aux statuts spéciaux de la République de Tripoli et de l’émirat de Cyrénaïque, exile l’émir Idriss et déclenche une guerre sanglante contre les indigènes résistants. En 1927, il accorde aux libyens une citoyenneté qui les maintient en état d’infériorité par rapport aux italiens (interdiction d’être journaliste, de participer à des réunions…).

Une grande partie des indigènes nationalistes se regroupèrent derrière le plus grand stratège de l’histoire libyenne : le cheikh (chef) Omar al-Mokhtar. Au lieu de lancer des batailles, il met à son profit le territoire et envoie que de petites troupes harceler des détachements italiens qui sont presque toujours vaincus. L’armée fasciste mène une atroce politique de représailles (pendaison, fusillade…) et érige des clôtures pour empêcher les nationalistes d’avoir des armes des pays étrangers. De plus, de nombreux libyens sont déportés dans des espèces de camps de concentration. En 1931, le cheikh al-Mokhtar est capturé et la rébellion est dissoute, mais les rebelles se constituent en groupuscules qui donneront du fil à retordre à l’Armée Fasciste Italienne.

L'indépendance

Le 28 juin 1940, le gouverneur Italo Balbo meurt dans un accident d’avion. Le général Graziani lui succède. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, il organise la défense de la Libye contre l’armée de terre britannique, mais, piètre stratège, les britanniques remontent tout le pays et s’emparent de Tripoli en 1943. Les Forces françaises libres, dirigées par l’ancien émir Idriss reprennent le nord du pays en 1945.

À la fin de la guerre, les Alliés enlèvent à la Libye son statut de colonie pour lui donner celui d’indépendance. Mais, ils la séparent en deux zones de contrôle (le nord au Royaume-Uni, le Sud à la France) pour la réorganiser et éviter qu’elle tombe entre les mains des fondamentalistes islamistes ou des fascistes. En 1949, l’administration britannique laisse Idriss reformer l’émirat de Cyrénaïque. Les Alliés ne sont pas d’accord pour la suite, le Royaume-Uni veut l’indépendance immédiate de la Libye, les États-Unis demandent une indépendance à long-terme et la France préfère en faire un département à statut spécial. Finalement, l’ONU cède à l’indépendance. Une Assemblée Constituante se réunit et crée une constitution qui fait de la Libye un royaume fédéral, avec Idriss comme roi.

La monarchie

Politique du royaume

La Libye était alors une monarchie fédérale avec l’Islam comme religion d’État. Le roi est chef de l’État et dispose d’un pouvoir important qui est défini par tout le chapitre V de la Constitution. Le trône est héréditaire (sauf si l’héritier décide d’adopter une religion non-musulmane ou en cas de folie). Si le roi ne peut exercer ses fonctions pour cause de maladie ou de voyage à l’étranger, ce sont des représentants ou bien le Parlement qui exercent l’intérim. Seule exception : si le roi est mineur lors de son couronnement, c’est un Conseil de Régence nommé par le Parlement et les ministres qui gère le pays. Quant à ses pouvoirs : il s’occupe de l’exécutif avec le Conseil des Ministres, promulgue les lois sans pouvoir les modifier, il inaugure l’ouverture du Parlement, il peut dissoudre la Chambre des Représentants, il peut (si les causes l’exigent) réunir la Chambre des Représentants et le Sénat. Il peut aussi ajourner le Parlement, mais pour une durée de trente jours. Au niveau militaire, il est chef des armées, déclare la guerre ou la paix. Détenant la politique extérieure, il signe les traités, mais avec l’accord du Parlement. Il donne des honneurs, nomme ou révoque les ministres, peut décréter la loi martiale (qui peut être levée par le Parlement), nomme ou révoque les ambassadeurs, et a le droit de grâce. Malgré tous ses pouvoirs, le roi est irresponsable (c'est-à-dire que, si la situation du pays va mal, il ne pourra être accusé ou révoqué). Le roi est assisté par un Conseil des Ministres, composé par un premier ministre et par des ministres, qui peuvent être aussi députés. Chaque ministre est responsable devant la Chambre des représentants, mais c’est le roi qui les révoque.

Le législatif est donné au roi et a un Parlement bicaméral. Un Sénat de 24 sénateurs, la moitié est nommée par le roi, l’autre moitié par les gouvernements des provinces. Le Sénat est dirigé par un président nommé par le roi et assisté par deux vice-présidents nommés par les sénateurs mais qui entrent en fonction par accord du roi. Les sénateurs sont en place pour huit ans, mais le président et les vice-présidents sont en place pour deux ans. L’autre chambre est la Chambre des représentants composée de députés élus pour quatre ans. Elle est dirigée par un président et deux vice-présidents. Le Parlement et le roi votent les lois.

Le royaume est divisé en trois provinces : Fezzan, Tripolitaine et la Cyrénaïque. Étant une fédération, les provinces ont une large autonomie. Elles sont dirigées par un wali nommé par le roi et assisté par un Conseil exécutif de huit ministres. Un Conseil législatif est présent.

Mais, le pays est instable. Pauvre, possédant une population à 94% analphabète, la monarchie n’est appréciée qu’en Cyrénaïque. À partir de 1959, les partis politiques non-monarchistes sont interdits et la presse est contrôlée.

Entre trouble, tension et réforme

Le 5 octobre 1954, un cousin du roi, Muhi el-Din assassine un ministre. Il est condamné à mort et certains de ses parents sont déshérités. En 1961, la découverte du pétrole enrichit le pays, mais crée plus de divisions sociales et le roi est critiqué de plus en plus aussi bien par les musulmans modérés que par les musulmans fondamentalistes. En 1963, une nouvelle Constitution supprime la fédération, les Conseils exécutifs et législatifs des provinces sont abolis, faisant des wali de simples préfets. Pour mieux améliorer la vie du peuple, une politique de grands travaux est menée, mais ne suffit pas. De plus en plus de libyens musulmans tombent entre les mains du fanatisme et des imams fondamentalistes qui les envoient lyncher juifs et occidentaux. Le 12 juillet 1969, alors que le roi Idriss Ier part en cure en Turquie, il est décidé à abdiquer pour son neveu, Hassan Reda.

Le coup d’État militaire

Le mécontentement gagne aussi l’armée. Un jeune officier, le colonel Mouammar Kadhafi réunit ces mécontents et fomente un coup d’État. Du 31 août au 1er septembre 1969, alors que le roi est à l’étranger, les officiers rebelles prennent les villes importantes du pays, arrêtent le prince Hassan Reda et les hauts-fonctionnaires royalistes et abolissent la monarchie. Officiellement, la fin de la monarchie fut approuvée par Hassan Reda, mais, on sut plus tard que le prince avait été menacé de mort.

image Le prince héritier Hassan Reda

L'ère kadhafiste

La politique

La Constitution du régime kadhafiste publiée en 1969 est composée de seulement 37 articles (une partie du pouvoir étant défini par le Livre Vert et par le Coran).

Le nouvel État porte le nom de Jamahiriya (c'est-à-dire État Populaire) qui est officiellement une république à la démocratie directe et socialiste où l’Islam sunnite est religion d’État. Le dernier échelon du pouvoir est exercé par les Congrès populaires dirigeant un quartier et sont composés de tous les citoyens majeurs du quartier qui veulent y participer. Les villes sont dirigées par un Comité Populaire composé d’un secrétaire assisté de douze adjoints qui sont des sortes de ministres qui ne sont pas élus mais désignés à main levée. Au dessus des Comités ou Congrès, se trouvent les chaabiyates, dirigeant un département. Au-dessus, se trouve le Congrès général du peuple Libyen qui est en réalité chargé d’exécuter les décisions des Congrès populaires, mais le Congrès général, dirigé par Kadhafi contrôle ces Congrès populaires et veille à ce qu’ils respectent leurs intérêts. En 1977, Kadhafi crée les Comités révolutionnaires qui sont chargés de donner plus de pouvoir au peuple, mais qui agissent comme une milice. En 1978, Kadhafi démissionne de son poste de Secrétaire général du Congrès général du Peuple (équivalent de chef de l’Etat) mais reste généralissime et, en 1980, il est nommé Guide de la Révolution et continue à diriger le pays d’une main de fer jusqu'en 2011, avant d’être capturé et tué dans le cadre du Printemps arabe.

Société

Une certaine liberté d’expression existe, mais, si on peut critiquer les fonctionnaires, il est interdit de critiquer Kadhafi qui possède un réseau d’espions, renforcé par les Comités révolutionnaires qui peuvent violer la propriété privée et utiliser la torture. Les étudiants peuvent étudier à l’étranger, mais peuvent être rappelés à tout moment pour être interrogés. Les médias doivent sans cesse glorifier le régime ou le colonel Kadhafi, les publications étrangères peuvent être censurées et les syndicats indépendants sont interdits. Même les chefs religieux musulmans (oulémas, imams) sont surveillés pendant les cérémonies religieuses ! L’identité arabe est promue, l’identité berbère est persécutée (interdiction de parler berbère, interdiction des centres de culture berbère…). Niveau religion, seul l’Islam sunnite est réellement toléré, les musulmans non sunnites sont persécutés. Les pires persécutions religieuses furent dirigées contre les juifs. Ceux-ci, déjà très mal vus sous la monarchie, sont emprisonnés, volés, privés de cimetière… Les autres religions sont tolérées à condition qu’elles restent dans le privé ou que ses prêtres ne soient pas contre l’État.

Le régime de Jamahiriya n’est pas que négatif. Ainsi, il développe le système de santé, construit des hôpitaux et assure les soins gratuits pour tous. L’éducation est améliorée et, même s'il est au service de la propagande kadhafiste, elle réduit considérablement l’analphabétisme. La grande fierté du régime fut d’assurer l’égalité homme-femme et, pour montrer que les femmes ne sont pas plus faibles que les hommes, il recrute uniquement des femmes pour être ses gardes du corps. Il sera plus tard prouvé que la moitié de ses gardes du corps étaient en fait destiné à être violée par le Guide.

Les conflits et les tensions

En 1973, la Libye envahit le Tchad dont elle occupe l’extrême-nord (nommé la bande d’Aozou). En 1976, elle tente avec succès une percée vers la capitale tchadienne. Les libyens obligent le président tchadien, Félix Malloum, à signer une alliance pro-libyenne. La Libye tente rapidement une conquête générale du Tchad mais est écrasée par l’armée tchadienne, soutenue par des parachutistes français. Cette fois, c’est la Libye qui est envahie par l’armée tchadienne qui se retire et fait la paix avec Kadhafi en septembre 1981, sous les encouragements de la France.

En 1977, un conflit débute avec l’Égypte à coup de propagande contre le régime de l’Égypte et par les armées quand une colonne de l’armée égyptienne attaque les frontières libyennes. Heureusement, le conflit ne dure que trois jours et la paix revient.

À noter que Kadhafi fut très souvent en tension (mais pas en guerre) contre les pays d’Afrique.

En 1986, les Etats-Unis bombardent des bases militaires libyennes qu’ils soupçonnent d’avoir soutenu un attentat terroriste. Mais, les avions américains vont trop loin en bombardant une ville où siégeait Kadhafi. Le Guide en réchappe, mais sa fille de deux mois meurt.

La fin du règne de Kadhafi

Rebelles libyens en février 2011 lors du soulèvement de Benghazi.

En février 2011, dans le cadre du Printemps arabe, une révolte éclate en Libye contre le chef de l’État Mouammar Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans. Les premières émeutes apparaissent à Benghazi, en Cyrénaïque. Un Conseil national de transition se met en place pour représenter les rebelles. L’ONU lance alors une intervention militaire de plusieurs pays occidentaux et arabes (Canada, Émirats arabes unis, États-Unis, France, Royaume-Uni, Turquie, …) afin de protéger la population libyenne.

Fin août 2011, les rebelles libyens prennent le contrôle de la capitale officielle Tripoli alors que Mouammar Kadhafi reste introuvable. Kadhafi finit par être tué à Syrte le 20 octobre 2011.

Par la suite, les premières élections démocratiques dans l'histoire du pays ont lieu en 2012. La majorité des députés élus au Congrès général national sont indépendants ; le premier parti politique est formé de progressistes, loin devant les islamistes. Cependant, le pays est en proie à une grave instabilité politique depuis la guerre civile en raison de la persistance de milices armées dans le pays.

Sources

  • Wikipédia
  • Digithèque MJP constitution du royaume de Libye
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