Boké

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Boké Region Guinea locator.png

Boké fait partie des trente-trois préfectures et des huit régions administratives de la Guinée.

Présentation et évolution[modifier | modifier le wikicode]

Autrefois appelée RUO NUNEZ par les explorateurs portugais, Boké ou le Kakandé a été la porte d’entrée de la colonisation en république de Guinée. Boké s’étend sur une superficie de 334 km2, elle est localisée dans le nord-ouest de la Guinée et plus particulièrement en pays Baga.

Peuplement[modifier | modifier le wikicode]

Les premiers habitants fut les Bagas, Landoumas et Nalous.

Religions[modifier | modifier le wikicode]

Le Kakandé a connue trois religions successives notamment l’animisme, le christianisme et l'islam. Les fondateurs de Kakandé sont arrivés dans ce territoire en tant qu’animismes. Ils adoraient les fétiches appelés simo (en langue du terroire) et créèrent des sociétés secrètes dans les forêts. Ils pratiquaient la science aux cultes à des degrés différents, chez les hommes comme chez les femmes les rites d’initiations y étaient pratiqués au cours des périodes d’un an chez les hommes et six mois chez les femmes. C’était pendant ces périodes qu’ils apprenaient la science aux cultes et le comportement dans la société.

Les Matcholi chez les hommes et Niando chez les femmes, degré supérieure de l’éducation.

Le MBoul, un feu qu’on faisait allumer le soir dans la cours, était les cours préparatoires élémentaires de la formation des enfants dans tous les domaines de la vie en société.

Djiby Coumbassa de Katemnè aura été le premier à embrasser l’islam dans le Landoumataye (pays landouma en sousou). Les villages où le coran a été enseigné étaient les suivants: Kalèmné, Boké, Baralandé, Dakonta, Corérah et dans le Naloutaye (pays nalou en sousou) Sogobolie, Kapass, Katougouma, Kaniop.

Les maitres coraniques, ont a Karamokoba Diaby de Touba, les chérifs Mafoudji de Sediou, les Souarékounda et Diabykounda en Gambie, des Peulh Boubou de Kabaha qui est dernier village conquis suite a une guerre sainte des peulh pour l'islamisation de Boké avec pour maitre coranique Karamoko Oussou Bouroudji Diallo et Thierno Gadirou Diallo de Boké.

La Mosquée de Boké a été construite en 1919.

Politique[modifier | modifier le wikicode]

Les chefs de cantons de Boké 01.jpg

Boké était divisée en sept cantons :

  • Le Canton Landouma, dirigé par Almamy Mamadou Coumba Coumbassa de 1922 à 1936
  • Le Canton Baga, dirigé par Almamy Bocar Sydi de 1922 à 1936
  • Le Canton Nalou, dirigé par Almamy Khaly Salifou de 1923 à 1932
  • Le Canton Dakountan, dirigé par Alpha Yaya Somparé de 1922 à 1932
  • Le Canton Corrérah, dirigé par Almamy Sanoussy Camara 1919 à 1932
  • Le Canton Foulah, dirigé par Alpha Souleymane Bah de 1922 à 1928
  • Le Canton Compony, dirigé par Almamy N’faly Sonko de 1908 à 1920

Musée[modifier | modifier le wikicode]

Tableau du musée de Boké.jpg
Effigie du monument René caillet de Boké1.jpg

Autrefois fort de Boké, elle est construit en 1878. Il a connu l’incarcération de deux roi, Almamy Alpha Yaya Diallo roi de Labé et Dinah Salifou Camara, roi Nalou. Elle est ériger en musée en 1971, après l'indépendance de la Guinée et restaure en 1982.

Les faits marquants[modifier | modifier le wikicode]

Durant l'évolution de la ville, plusieurs évènements ont marqué la ville de Boké de l’exploration à la colonisation.

  • L’exploration
  1. 1827 : René Caillé inaugure son illustre voyage de Kakandé sur le RUO NUNEZ une stèle commémorative signale son passage à Boké où il s’est présenté en tant qu’arabe. Il parlait l’arabe et connaissait quelques versets du coran ce qu’il a valu un accueille chaleureux par les autochtones. À Boké une ruelle porte son nom.
  2. 28 novembre 1865 : signature des Nalous de place leurs pays sous le protectorats de la France.
  3. 19 janvier 1866 : une attaque des troupes françaises aboutit à l’installation à Boké d’un poste.
  4. 22 janvier 1866 : trois jours après l'attaque, un lieutenant français conclut avec le Roi Landouma un traité qui place son Pays sous la souveraineté et le protectorat de la France.

À partir de ce traité le négociateur français a eu la possibilité de rentrer à l’intérieure du Pays et de commencer les conquêtes en toute sécurité.

Pendant la colonisation Boké était un passage obligé du colon français. À travers le port situé sur le bras de mer ruo nunez.

Conclusion[modifier | modifier le wikicode]

Depuis sa fondation, la ville de Boké à toujours occupée une place de choix parmi les villes de Guinée, depuis la traite négrière où elle a été la plaque tournante jusqu'à la colonisation en tant que première ville de Guinée occupée par le colon. Aujourd’hui elle a connu un développement économique et infrastructurelle. Quatorze (14) ethnies composent sa population.

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

Source:le conservateur du musée de Boké

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