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Herman Melville

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Melville in 1860

Herman Melville, né le 1er août 1819 à New York et mort le 28 septembre 1891 dans la même ville, est un des plus grands écrivains américains du XIXème siècle. Son roman Moby Dick, désormais reconnu comme un indiscutable chef d'oeuvre, est lu et admiré dans le monde entier.

Moby Dick paraît en 1851 et, après un début de ventes prometteur, est mal reçu des critiques littéraires et conséquemment des lecteurs. C'est un gros roman, touffu, ambitieux, à la fois passionnant et... pas forcément facile à lire, mais dont on trouve, dans des collections de livres pour la jeunesse, des versions abrégées qui gardent l'essentiel de l'intrigue et des personnages, tout en devenant beaucoup plus accessibles.

Auparavant, Melville avait publié cinq romans, avec plus ou moins de succès : Typee (1846), Omoo (1847), qui sont des récits d'aventures basés sur ses voyages (effectués comme marin) dans les îles ; puis Mardi (1849), Redburn (1849) et Vareuse-Blanche (1850).

Après "Moby Dick", son œuvre maîtresse, les désillusions littéraires se succèdent pour Melville. Il publie Pierre, ou les Ambiguïtés (1852), roman psychologique à nouveau décrié par les critiques de son temps. De 1853 à 1856, il écrit des nouvelles, notamment Benito Cereno et Bartleby, le scribe, qui paraissent dans des magazines. Il fait encore paraître Le Grand Escroc (The Confidence-Man), en 1857, qui sera son dernier ouvrage en prose publié de son vivant.

Ses livres se vendent mal ou pas et, pour "faire bouillir la marmite", il se fait conférencier (1857-1860), voyage en Angleterre, au Proche-Orient, vivote... En 1863, il revient à New York, s'y installe avec sa femme et ses quatre enfants et y devient Inspecteur des douanes (1866). Il tient ce poste pendant presque vingt ans et prend sa retraite en 1886. Pendant toutes ces années, il continue d'écrire des poèmes : Battle-Pieces and Aspects of the War (1866) ; Clarel: A Poem and Pilgrimage in the Holy Land (1876).

Retraité, il écrit et publie encore, à compte d'auteur et très petits tirages, deux volumes de poésie : John Marr en 1888 et Timoléon en 1891. Parallèlement, il travaille par à-coups, pendant les cinq dernières années de sa vie, à ce qui devient petit à petit un roman... que sa mort (en 1891, à 72 ans, d'une maladie cardio-vasculaire) l'empêche de terminer. Ce roman posthume : Billy Budd, marin ne sera publié qu'en 1924, une date qui suit de très peu sa redécouverte progressive par le grand public, car depuis 1860, l'auteur de Moby Dick était quasiment tombé dans l'oubli.

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