Henri de La Rochejaquelein

Une page de Vikidia, l’encyclopédie junior
Aller à la navigation Aller à la recherche

Henri de La Rochejacquelein, est un comte et l’un des chefs de l’armée vendéenne au cours de la guerre de Vendée, pendant la Révolution française (mort au combat). Il est né le 30 août 1772, à la Durbelière, près de Châtillon-sur-Sèvre et il est ensuite tué le 28 janvier 1794, à Nuaillé dans une embuscade.

Il fait ses études à l’école militaire de Sorèze. Il est le frère de Louis et d'Auguste du Vergier de la RocheJacquelein. Le marquis de La Rochejaquelein, père de Henri, est fait Maréchal de camp par Louis XVI, le 21 septembre 1788. Lorsqu'il n'est pas à l'armée, il habite la Durbelière avec sa femme, née de Caumont. Il a deux sœurs : l'une non mariée, Mademoiselle de La Rochejaquelein (Anne-Henriette), et l'autre religieuse, Madame Saint-Augustin (Sophie-Marie-Agathe).

Le marquis et la marquise ont sept enfants :

Constance, mariée à M. de Guerry ; Henri, Annette (qui devint Mme de Beaucorps), Louis (qui épousa Victoire de Donnissan, veuve du marquis de Lescure) et Louise, née à la Durbelière, dans la tour carrée de droite, du côté du parterre. Auguste naît au château du Petit-Mitteau, paroisse de la Jaudonnière, chez la marquise de Grignon, où sa mère est allée pour fuir une épidémie (il épouse Félicie de Duras, veuve du prince de Talmond) ; Lucie (épouse du comte de Rieux-Songy) est la dernière.

Révolution[modifier | modifier le wikicode]

La Révolution Française l'a surpris dès l'âge de seize ans. Il ne suit pas son père dans l'émigration vers l'Allemagne, et il défend le trône dans la Garde constitutionnelle du Roi Louis XVI où il est appelé en 1791. Lors de l'assaut du Palais des Tuileries par les révolutionnaires, il combat pour défendre le Roi, en tant que deuxième lieutenant de la Garde. Après la prise des Tuileries, il rentre en Poitou chez son parent, le marquis de Lescure.

En avril 1793, il accepte le commandement des insurgés du Chatillonais (région de Mauléon), venus le chercher, et devient dès lors l'un des plus prestigieux chefs de la Vendée. Les paysans se dévouent corps et âme pour ce jeune homme timide, mais doué de bon sens et intrépide au combat. La défaite de Cholet (le 17 octobre 1793) le place à la tête de la Grande Armée Catholique et Royale. Malgré son jeune âge, il se signale comme un chef remarquable tout au long de la tragique Virée de Galerne. Revenu en Vendée en décembre 1793, il poursuit la lutte et périt au cours d'une embuscade le 28 janvier 1794, tué par un grenadier qu'il venait de gracier.

Henri de la Rochejacquelein
Portail de la Révolution française —  Tous les articles sur la Révolution française de 1789-1799.