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Henri Bergson
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Henri Bergson est un philosophe et écrivain né le 18 octobre 1859 à Paris et mort le 4 janvier 1941 à Paris. Il a des idées philosophiques et des méthodes très différente de celles de son époque. Mais ses idées et ses livres lui ont permis de faire parti de l'Académie française et d'avoir le prix Nobel de littérature en 1927.
Biographie[modifier | modifier le wikicode]
Henri Bergson est né à Paris d'une mère anglaise et d'un père juif polonais. Il fait ses études au lycée Condorcet et en 1977, il remporte le premier prix du concours général de mathématiques. Cependant, contre l'avis de ses professeurs, il décide d'orienter sa carrière vers la philosophie et passa l'agrégation de philosophie en 1881 pour devenir professeur. Il arrive quatrième à l'agrégation de philosophie.
Philosophie[modifier | modifier le wikicode]
La durée[modifier | modifier le wikicode]
Bergson oppose la durée de la conscience et le temps scientifique. Le temps est la mesure d'une répétition dans l'espace, c'est-à-dire qu'on peut le mesurer, le calculer, le quantifier, et le diviser en des états successifs. Le temps est spatialisé. Il s'agit, par exemple, de la représentation que l'on se fait d'une aiguille qui parcourt un espace de l'horloge. Nous mesurons le temps. A l'inverse, la durée pure est qualitative, elle ne peut pas être mesurée ni représentée sous forme d'espace parcouru. Pour Bergson, la science ne peut pas saisir la durée, car elle ne se calcule pas. La durée peut être saisie par l'intuition de l'esprit.
L'intuition[modifier | modifier le wikicode]
Bergson distingue l'intelligence de l'intuition. L'intuition parvient à saisir la durée dans la continuité de son mouvement. C'est une démarche de l'esprit par laquelle la conscience se retourne sur elle-même. L'intuition est une méthode philosophique qui invite à coïncider avec ce qu'un objet a d'unique et d'inexprimable. L'intuition est simple, directe, et immédiate.
L'élan vital[modifier | modifier le wikicode]
L'élan vital est, pour Bergson, la force créatrice qui traverse tous les êtres. C'est un dynamisme d'où surgissent les réalités vivantes.
Rapports entre l'âme et le corps[modifier | modifier le wikicode]
Bergson soutient une conception dualiste de l'être : cela signifie que l'esprit existe par lui-même et qu'il ne peut pas être réduit seulement au cerveau. Bergson s'intéresse particulièrement à la question de la mémoire. Selon lui, les souvenirs ne peuvent pas être emmagasinés dans le cerveau, localisés à un endroit précis. La mémoire ne peut pas être localisée, car pour lui la mémoire est durée pure, un flux qui n'est pas spatialisé. Le cerveau n'est pas un contenant des souvenirs.
Comme il l'explique dans Matière et Mémoire, la relation entre l'esprit et le corps est comme celle du vêtement accroché à un clou. Cette métaphore permet de comprendre que l'esprit est comme le vêtement : le vêtement est solidaire du clou, il tombe si le clou est arraché. Le clou représente le cerveau. L'âme et le corps sont donc liés, mais l'âme ne peut pas être réduite au cerveau (le vêtement n'est pas le clou, ce sont deux choses distinctes).
Œuvres principales[modifier | modifier le wikicode]
- Essai sur les données immédiates de la conscience
- Matière et Mémoire
- Le Rire
- L’Évolution créatrice
- L’Énergie spirituelle
- Durée et Simultanéité
- Les Deux sources de la morale et de la religion
- La Pensée et le Mouvant
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