Hollie Little Pink Laptop.jpg
Garçon devant un ordinateur.jpg

Le Livre d'or  • avoir tout Vikidia hors-connexion

Participez à améliorer Vikidia : Pilpay, L'Île au trésor, Sorgho, Chasseur-cueilleur, et 300 autres articles importants et trop courts à compléter. Vos contributions sont les bienvenues !

Heinrich Hoffmann

Une page de Vikidia, l’encyclopédie junior
Aller à la navigation Aller à la recherche
Heinrich Hoffmann, portrait par Eugen Klimsch (1889), au musée du Struwwelpeter de Francfort.

Heinrich Hoffmann, né le 13 juin 1809 et mort le 20 septembre 1894 à Francfort-sur-le-Main, est un psychiatre, poète et écrivain pour la jeunesse du XIXe siècle.

Il s'est rendu célèbre en inventant le personnage du Struwwelpeter, un garçon refusant de se coiffer et de se couper les ongles, très apprécié par les petits enfants allemands.

Biographie[modifier | modifier le wikicode]

Natif de Francfort-sur-le-Main, Heinrich Hoffmann est le fils d'un ingénieur qui se remarie peu après le décès de la mère d'Henrich avec sa belle-soeur. Pendant son enfance, Heinrich est distrait, parfois même maladroit, ce qui l'inspirera

{{{taille 2}}}
HoffmannHeinrichPortrait-2.jpg
{{{taille 1}}}
Die Gartenlaube (1893) b 018.jpg
Heinrich Hoffmann, dans sa jeunesse.
Heinrich Hoffmann, en 1893, peu avant sa mort.

beaucoup pour ses futurs romans.

Néanmoins, Heinrich suit des études de médecine et obtient son doctorat en 1833. Il intervient pendant une épidémie de choléra à Halle ; après un bref séjour à Paris en 1834, il est nommé par la ville de Francfort médecin légiste et ouvre un cabinet de généraliste. Il fonde également sa propre clinique pour les déshérités.

Heinrich épouse en 1840 la fille d'un chapelier, Thérèse Donner ; ils auront trois enfants pour lesquels il commence à écrire des poèmes, des pièces de théâtre et des petites comptines à but éducatif.

À partir de 1848, Heinrich Hoffmann s'engage également en politique. Élu au parlement de Francfort, il lutte pour une unification allemande et prend parti en faveur d'une annexion de la ville à la Prusse.

À la fin de sa vie, Heinrich Hoffmann, fort de son expérience, réussit à ouvrir une nouvelle aile consacrée aux enfants dans l'hôpital psychiatrique de Francfort.

Il meurt en 1894, d'un accident vasculaire cérébral.

La mémoire de Heinrich Hoffmann est plus tard commémorée dans son pays par l'ouverture d'un « musée du Struwwelpeter » à Francfort, sa ville natale, et l'impression de timbres à l'effigie du Struwwelpeter pour le centenaire de sa mort.

Der Struwwelpeter[modifier | modifier le wikicode]

Der Struwwelpeter (1858), dessin en couverture du livre.

Historique[modifier | modifier le wikicode]

Si Heinrich Hoffmann reste peu connu en France, il jouit en Allemagne d'une grande célébrité, largement due à son livre Der Struwwelpeter. Ce recueil de courtes comptines raconte l'histoire de petits enfants indisciplinés qui commettent toutes sortes de bêtises pour lesquelles ils sont très sévèrement punis. Destiné aux enfants, il est censé les mettre en garde.

L'histoire du Struwwelpeter remonte aux fêtes de Noël de 1844. Le docteur sillonnait les librairies de la ville en quête d'un cadeau pour son fils de trois ans, Carl. Insatisfait par ses recherches, Heinrich décide d'acheter plutôt un cahier vierge et d'y écrire ses propres comptines. Plus tard, ses amis, impressionnés par son travail, lui demandent avec insistance de le publier : d'abord réticent, Hoffmann finit par accepter. Le succès est immédiat : dès 1848, l'œuvre est traduite en anglais1 et, à partir de 1860, ce sont les petits Français qui peuvent le lire sous le titre de Pierre l'Ébouriffé.2

Concept[modifier | modifier le wikicode]

Les comptines sont courtes, joliment disposées et accompagnées d'illustrations : pour la forme littéraire, Hoffmann a adopté des vers rimés et un style percutant.

Elles mettent en scène des enfants qui n'écoutent pas leurs parents : ils se tiennent mal à table, se moquent des étrangers, font du mal aux bêtes ou encore refusent obstinément de se peigner les cheveux et de se couper les ongles, comme Pierre, le personnage représenté sur la couverture.

Chacun d'entre eux se voit finalement sévèrement puni : ainsi, une petite fille jouant dangereusement avec des allumettes voit sa robe s'enflammer et finit en cendres... En effet, le but est presque de heurter les jeunes enfants par la cruauté des dénouements afin qu'ils ne fassent pas de même.

Exemples de comptines[modifier | modifier le wikicode]

Références[modifier | modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]

Liens internes[modifier | modifier le wikicode]

Liens externes[modifier | modifier le wikicode]

Portail de l'Allemagne —  Tous les articles sur l'Allemagne.
Portail de la littérature —  Tous les écrivains et poètes, romans et romanciers, BD et bédéistes…
Portail de la médecine —  Tous les articles sur la médecine, les médecins, les maladies...