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Hôpital Notre-Dame à la Rose

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Description de l'image
Ce meuble est destiné à conserver le repas sous clé pendant que le goûteur teste le repas.

l’hôpital Notre-Dame de la Rose est un très ancien hôpital situé à Lessines dans la province de Hainaut, en Belgique.

Il a été créé en 1246 au Moyen Âge et a été actif jusqu'en 1980, puis il a été transformé en musée.

Le coffre[modifier | modifier le wikicode]

Ce coffre était muni de 3 cadenas avec 3 clés différentes.

Dans l’hôpital Notre-Dame de la Rose, il y avait des sœurs qui gardaient des parchemins importants ou des objets de valeur.

Ces documents étaient conservés dans un meuble très particulier : un coffre. Sur ce coffre, il y avait 3 serrures auxquelles correspondaient 3 clés. Trois sœurs différentes gardaient les clés afin de garantir la sécurité du coffre.

Ce coffre était utile pour protéger les objets de valeur et les parchemins importants. Le fait d’avoir trois serrures et trois clés, gardées par des sœurs différentes, garantissait une grande sécurité et empêchait toute personne malintentionnée de voler ou d’endommager ces objets. Même si cela peut sembler compliqué à gérer, cela assurait une meilleure sécurité qu’une seule serrure et une seule clé.

Les tâches des sœurs[modifier | modifier le wikicode]

Cet hôpital était dirigé par 15 sœurs :

  • Il y avait 2 sœurs qui s’occupaient de la cuisine.
  • Il y avait 2 sœurs qui s’occupaient de la médecine.
  • Il y avait 1 sœur qui s’occupait de l’église.
  • Les autres sœurs les aidaient.

La salle des tableaux[modifier | modifier le wikicode]

Premier tableau[modifier | modifier le wikicode]

le parcours des soeurs

Ce tableau est particulier car il raconte une histoire en une seule image, comme une sorte de bande dessinée. Ce tableau a été peint pour expliquer le long chemin des sœurs pour accomplir leur fonction. Sur la gauche, l’objectif final est d’atteindre le paradis.

Au début de sa carrière (sur la droite du tableau), une jeune femme noble était très riche. Satan en rouge essaie d’influencer la jeune femme pour qu’elle ne s’approche pas de Dieu. Lui murmure-t-il de profiter de la vie en s’amusant et en faisant des activités inutiles ?

Plus tard, cette noble devient une stagiaire sœur : elle décide de consacrer sa vie à Dieu. Pour cela, elle doit faire 3 vœux (3 engagements) : la pauvreté, la chasteté et l’obéissance. Malgré l’influence négative du diable, la jeune soeur est restée sur le droit chemin, car Jésus était avec elle et elle a continué sa route vers le paradis.

Deuxième tableau[modifier | modifier le wikicode]

la première soeur qui dirigeait

C’est en 1631 que la première directrice sœur de cet établissement a intégré l’Hôpital Notre-Dame de la Rose. Elle avait 29 ans lorsqu’elle est devenue sœur directrice de l’établissement.

Sur cette représentation, elle tient un crâne qui symbolise le fait que la mort ne prévient pas : elle peut venir à tout moment et il faut être vigilant pour ne pas aller sur le mauvais chemin.

Le bureau de la directrice[modifier | modifier le wikicode]

Dans le bureau de la directrice, à l’entrée de sa porte, se trouve une bibliothèque remplie de livres religieux. En effet, il y avait 32 livres religieux.

Au centre de la pièce se trouve un grand livre contenant plusieurs histoires de personnes importantes qui sont décédées. Devant son bureau, il y avait une porte qui menait à une salle où les sœurs avaient le droit de parler. Cette porte n’existait pas à l’époque : c’était un mur. Sur ce mur était accroché un tableau inquiétait. En effet, les yeux de la personne représentée étaient creux. Cela permettait à la directrice d’espionner les sœurs lorsqu’elles étaient dans la salle où elles avaient le droit de parler.

La peste[modifier | modifier le wikicode]

L'hôpital a traversé la pandémie de la peste noire, arrivée en Europe en 1347.

La pharmacie[modifier | modifier le wikicode]

La pharmacie est une pièce assez étroite. Autour de cette pièce se trouvent des armoires brunes qui contiennent un grand nombre de petits pots. Ces récipients étaient munis d’étiquettes précisant le nom du contenu : par exemple, du cératum, de l’arsenic, etc. Au milieu de la salle se trouvait une table sur laquelle se trouvaient de gros pilons qui servaient à écraser les produits.

Les connaissances en médecine à cette époque étaient très limitées. Ils utilisaient donc parfois des produits qui pouvaient en réalité être dangereux ou inefficaces. Les médicaments étaient fabriqués avec ce que la nature pouvait apporter : des parties d’animaux, comme leur peau ou leur foie, et certaines plantes. Par exemple, la recettes de médicament qui servait à soigner la conjonctivite contenait de l’eau, une hirondelle ou une pie, un crâne d’humain râpé et des excréments d’un paon mâle.

Bien que certains produits naturels soient encore utilisés aujourd’hui, nous ne nous appuyons plus sur les médicaments du Moyen Âge, car ils étaient souvent dangereux pour la santé.

L’écriture[modifier | modifier le wikicode]

Article à lire : Manuscrit au Moyen Âge.

L’église[modifier | modifier le wikicode]

L’église était la seule partie de l’Hôpital Notre-Dame de la Rose qui était ouverte au public, et tout le monde pouvait y entrer, même les malades. Si un malade ou un pauvre y entrait, les sœurs en prenaient soin, leur donnaient un bain et leur donnaient de la nourriture. Cependant, il convient de noter que seuls les vrais pauvres et les vrais malades recevaient ces soins.

Au Moyen Âge, la religion chrétienne était largement pratiquée en Belgique, et il y avait donc beaucoup d’églises à cette époque. Cependant, celle de l’Hôpital Notre-Dame de la Rose était prestigieuse et destinée à attirer davantage de fidèles pour ne pas les perdre face à l’émergence de nouvelles pratiques religieuses, comme la religion protestante.

Dans l’église de l’hôpital, il y avait un petit espace pour confesser ses péchés au prêtre : le confessionnal. La personne qui souhaitait se confesser interpelait d’abord le prêtre afin de pouvoir se confesser auprès de lui. Ensuite, le prêtre l’accompagnait dans l’espace de confession. La personne se baissait et fermait la petite porte pour que personne ne puisse entendre leur conversation. Le fidèle commençait alors à décrire ses péchés, tels que le mensonge, la gourmandise, etc. Si le péché était grave, le prêtre pouvait ordonner au fidèle de prier un certain nombre de fois à titre de punition.

Lorsque des malades souhaitaient assister à la messe, ils étaient placés dans une salle privée pour éviter toute contamination aux autres fidèles.

Le dortoir/les chambres[modifier | modifier le wikicode]

Dans la première chambre, il y a un lit inconfortable fait de paille et un coussin très dur. La couverture semble très fine et peu confortable. Cette chambre est très religieuse, avec une croix et un tableau représentant Jésus.

En revanche, la deuxième chambre est plus confortable. Le lit est équipé d’un matelas et d’un coussin beaucoup plus doux que dans l’autre chambre, avec une couverture plus épaisse. De plus, cette chambre est équipée d’un robinet fonctionnel. Comme dans l’autre chambre, il y a une croix avec une peinture de Jésus. Ces deux chambres sont différentes, car la première est plus ancienne que la deuxième.

La tenue des sœurs[modifier | modifier le wikicode]

La tenue traditionnelle des sœurs était assez lourde, au moins 5 kilos. Malgré cela, elles la portaient en permanence lors de toutes les tâches qu’elles effectuaient, même les plus fatigantes telles que le jardinage.

Les couleurs principales de cette tenue sont le bleu marine, le noir et le blanc. Les sœurs portent également un pendentif en forme de croix. La tenue des sœurs est composée d’une cape en laine, d’une longue robe bleue ou noire, d’un foulard blanc et de bottes noires.

Le bâtiment[modifier | modifier le wikicode]

Ce bâtiment a une histoire riche et variée. Il est immense et comprend plusieurs parties : la ferme, l’église, la chambre des sœurs, la glacière, la pharmacie, la salle de soins pour les sœurs, la salle de soins pour les malades, etc.

Ce bâtiment a été construit par Arnould, un chevalier qui souhaitait se rendre au paradis en aidant les autres. À l’époque, on croyait que faire du bien aux autres et aider les personnes dans le besoin était la meilleure façon d’y arriver. Arnould a donc décidé, avec sa grande fortune, de faire un don à son épouse Alix pour qu’elle construise un hôpital qui aiderait les pauvres et les nécessiteux. Alix a décidé de réaliser ce vœu en utilisant l’argent pour construire cet hôpital.

Aujourd’hui, des siècles plus tard, l’hôpital est toujours debout, mais il sert maintenant de musée ouvert au public.

La salle de soins[modifier | modifier le wikicode]

La salle de soins ne ressemble pas aux salles de soins que nous connaissons aujourd’hui.

Elle comportait neuf lits, chacun pouvant accueillir trois personnes, à l’exception d’un lit qui était réservé à une seule personne. Chaque lit était recouvert d’une couverture rouge qui permettait de masquer les taches de sang, par exemple.

Les patients étaient placés selon leur état de santé : la personne la plus gravement malade était placée du côté du couloir, suivie d’une personne malade, mais pas autant que la première, et enfin une troisième personne présentant de petits symptômes. Cela permettait de gagner de l’espace et de pouvoir accéder facilement au patient le plus gravement atteint.

Le lit situé réservé à une seule personne était pour le malade sur le point de mourir. Un prêtre était alors appelé pour administrer les derniers sacrements à la personne avant son décès.

La salle des soins des sœurs[modifier | modifier le wikicode]

Dans la salle de soins, des sœurs se trouvent 3 lits équipés chacun d’une bassinoire. À côté des lits, il y a des commodes contenant des médicaments. À gauche de la salle se trouve une toilette. Des tableaux représentant des figures religieuses sont accrochés aux murs.

Sources[modifier | modifier le wikicode]

Cet article a été publié en premier sur le site de journal en ligne : le JPE, le journal par les enfants. À la découverte de l’Hôpital Notre-Dame de la Rose

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