Glasnost

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Mikhaïl Gorbatchev

La Glasnost (traduit en français par Transparence) est une politique portée par le dernier dirigeant de l'URSS, Mikhaïl Gorbatchev, et qui a pour but d'autoriser la liberté d'expression.

Contexte[modifier | modifier le wikicode]

L'URSS, au cours de son existence, n'a jamais été symbole de liberté, les nombreux camps du Goulag ou encore la police politique (Tchéka, NKVD puis KGB au fil du temps) illustrent parfaitement la situation dans laquelle le pays est plongé depuis presque cinquante ans. C'est suite à la Catastrophe de Tchernobyl, le 26 avril 1986, que cette politique de transparence voit le jour.

Les buts[modifier | modifier le wikicode]

Pour comprendre le but de cette réforme, il faut s'intéresser à la politique de la Perestroïka,un projet de restructuration économique, aussi lancé par Gorbatchev, mais qui rencontre beaucoup d'opposants, notamment les conservateurs communistes au sein du Parti communiste de l'Union soviétique (PCUS), attachés à leur système. C'est alors qu'intervient la Glasnost, afin de faire pression sur la Nomenklatura (l'élite soviétique) et sur l'administration qui eux avaient tout à perdre avec ce projet de restructuration économique. Mais ce but n'est pas atteint. Les contestations se font de plus en plus entendre, et le pays continue de plonger dans une crise économique sans précédent, à cause d'une économie en difficulté depuis plusieurs années déjà (course aux armements et à l'espace extrêmement coûteux).

Nikita Khrouchtchev, ancien dirigeant de l'Union soviétique, avait été le déclencheur de la déstalinisation trente ans plus tôt environ. Gorbatchev souhaite reprendre ce projet, en annonçant, non pas au parti les crimes staliniens, mais bien directement à la population soviétique.

Les résultats[modifier | modifier le wikicode]

Suite à cette politique, les soviétiques obtinrent le droit de s'associer et de s'exprimer, ce qui est incompatible avec la doctrine soviétique de contrôle de la population (engagée par Staline). En effet, la pouvoir de l'état ne reposait en fait que sur ce point, le contrôle des esprits et des citoyens soviétiques, la répression et la terreur. Des milliers de prisonniers politiques du système du Goulag sont libérés, et des camps entiers ferment. Du côté social, des manifestations et des grèves éclatent, du jamais vu depuis les protestations Anti-Tsariste. Et c'est alors que les habitants des républiques soviétiques non-russes protestent contre la russification.

Au final, cette politique est un échec pour moderniser et réformer petit-à-petit l'État soviétique, et peu après a lieu la dislocation de l'URSS, lors de la démission de Gorbatchev le 25 décembre 1991.

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