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Lorenzo Ghiberti

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Lorenzo Ghiberti
Autoportrait de Ghiberti sur la Porte du Paradis
Autoportrait de Ghiberti sur la Porte du Paradis
Nom de naissance Lorenzo di Cione
Surnom Lorenzo di Bartolo
Date de naissance 1378
Lieu de naissance Pelago Flag of Florence.svg République de Florence
Date de décès 1er décembre 1455 (à l'âge de 73-74 ans)
Lieu de décès Florence Flag of Florence.svg République de Florence
Profession Sculpteur, orfèvre, architecte, peintre, historien d'art, écrivain,
Œuvres célèbres Porte du Paradis
voir modèle • modifier

Lorenzo Ghiberti (né en 1378 et mort en 1455) est un sculpteur italien du Quattrocento : il est l'un des pionniers de la Renaissance.

La monumentale porte du paradis du baptistère Saint-Jean, à Florence, compte parmi ses œuvres les plus célèbres.

L'étalement dans le temps de la réalisation des portes, 1330-1336 pour la première, 1403-1424 pour la seconde et 1425-1452 pour la Porte du Paradis, permet de visualiser l'évolution progressive de la sculpture florentine sur plus d'un siècle. Là où la porte de Pisano est véritablement dans l'esprit du style gothique, la première porte réalisée par Ghiberti introduit de discrets éléments inspirés de l'Antiquité, en particulier dans la représentation plus « naturelle » des traits physiques des personnages1. Ghiberti conserve néanmoins une forte inspiration gothique et une certaine similitude avec celle de Pisano en reproduisant la posture exagéré et théâtralisé des personnages2. La dernière porte quant à elle constitue une véritable innovation avec l'abandon du quadrilobe, l'introduction de la perspective et la réalisation des reliefs en stiacciato3. Ces différents éléments marquent les prémisses de la Renaissance du Quattrocento.

Biographie[modifier | modifier le wikicode]

Jeunesse[modifier | modifier le wikicode]

Le concours de 1401, acte fondateur de la Renaissance florentine[modifier | modifier le wikicode]

Contexte[modifier | modifier le wikicode]

La porte sud du baptistère, réalisé par Andrea Pisano. L'encadrement végétal est quant à lui l'oeuvre de Vittorio Ghiberti, fils de Lorenzo entre 1453 et 1466.
Vue du nord-ouest du baptistère Saint-Jean-Baptiste avec au fond la cathédrale Santa Maria del Fiore.

Au XVe siècle, Florence est une ville prospère, malgré qu'elle ait été durement touchée par la Peste noire à partir de 1348, l'épidémie ayant divisé par deux la population florentine. L'activité économique est particulièrement intense à cette époque, notamment le secteur du textile puisqu'on retrouve des comptoirs florentins jusqu'à Constantinople. C'est également à cette époque que le secteur bancaire se développe grandement à Florence, notamment avec la famille des Médicis qui commence à prendre de l'importance après la révolte des Ciompi en 1378. Au sein de la ville, l'activité économique est structurée autour de grandes corporations (les arti en italien), qui sont des regroupements de personnes exerçant le même métier. Outre leur activité de réglementation de la profession, les corporations doivent également entretenir certaines églises, en particulier celles liées au saint patron de la corporation.

Ainsi, c'est l'Arte di Calimala (la corporation des marchands drapiers, l'une des plus influentes à Florence) qui à la charge d'entretenir depuis le XIIIe siècle le baptistère Saint-Jean-Baptiste situé en face de la cathédrale Santa Maria del Fiore4. Saint-Jean-Baptiste est à la fois le saint patron de la corporation, mais aussi celui de la ville. Ainsi cet édifice est particulièrement important pour la ville, on prétend ainsi qu'il s'agirait d'un ancien temple romain dédié à Mars56Note 1. En 1329, il est décidé de remplacer les trois doubles portes par des portes en bronze, un matériau particulièrement cher et difficile à travailler pour l'époque, mais avec l'idée de concurrencer Pise dans le faste des monuments. La première porte est commandée à Andrea Pisano, sur recommandation de Giotto, elle sera achevée en 1336. Cette double porte est composée de 28 panneaux représentant des scènes de la vie de Jean le Baptiste (20 panneaux) ainsi que des vertus (8 panneaux) avec chaque scène inscrite dans un quadrilobe combiné avec un losange, figure typiquement gothique. Les portes suivantes ne seront commandées que 70 ans plus tard en raison des vagues successives de Peste noire qui frappe la ville.

Le choix entre Brunelleschi et Ghiberti (1401-1402)[modifier | modifier le wikicode]

Filippo Brunelleschi, le principal concurrent de Ghiberti lors du concours. Statue réalisé en 1830 pour la loggia du Palazzo dei Canonici.

Ainsi en 1401, 65 ans après l'achèvement de la première porte par Pisano, l'arte di Calimala décide d'organiser un concours, cette méthode du concours entre artistes pour la réalisation de grands monuments à Florence deviendra, par la suite, chose courante. Ce concours est aujourd'hui considéré par un certain nombre d'historiens de l'art comme l'acte fondateur de la Renaissance italienne marquant un point de rupture entre le gothique et une nouvelle époque78.

C'est par une lettre de son beau-père Bartolo qu'il apprit que Florence organisait un tel concours, ce dernier l'invitait à concourir afin qu'il puisse se faire un nom. Toutefois, Ghiberti travaillait à ce moment-là pour le compte de Carlo MalatestaNote 2, seigneur de Rimini, qui tenta de le retenir en lui proposant d'augmenter son salaire ou bien de lui confier d'autres réalisations9, sans succès puisque Ghiberti retourne à Florence en 1401, moins d'un an après l'avoir quitté10.

Sept participantsNote 3 furent autorisés à concourir, tous originaires de Toscane : Filippo Brunelleschi, Ghiberti, Jacopo della Quercia, Niccolo d'Arrezo, Francesco di Valdambrino, Niccolò di Luca Spinelli et Simone da Colle Val d'Elsa. Chacun d'entre eux devait réaliser en un an, un bas-relief en bronze sur le thème du sacrifice d'Isaac, un épisode de l'Ancien Testament (Génèse, chapitre XXII, versets 1 à 19), cet épisode devait être représenté au sein d'un quadrilobe identique à ceux réaliser par Pisano. Trente-quatre juges dont Jean de Médicis, père de Cosme l'Ancien et fondateur de la banque des Médicis, durent départager les productions, cinq furent éliminés sans difficulté.

Il fut toutefois beaucoup plus difficile de départager les productions de Brunelleschi et de Ghiberti. Dans son autobiographie, Ghiberti romance quelque peu ce choix en indiquant qu'il fut désigné à l'unanimité. Vasari indique quant à lui qu'il fut proposé aux deux artistes de collaborer, mais que Brunelleschi refusa, préférant éviter une collaboration impossible. Peu de temps après, il partit pour Rome étudier les antiquités romaines. Il est cependant plus vraisemblable que la victoire de Ghiberti soit davantage liée à des considérations techniques : il utilise sept kilos de bronze en moins que Brunelleschi et son bas-relief est en moins de morceaux (deux pour Ghiberti, sept pour Brunelleschi) et donc moins coûteux. On ne conserve aujourd'hui que les bas-reliefs de Brunnelleschi et Ghiberti, les autres furent sans doute fondus, actuellement au musée du Bargello à Florence.

Analyse de la composition du bas-relief de Ghiberti.
Analyse de la composition du bas-relief de Brunelleschi.

Ces deux œuvres présentent des personnages identiques et quelques points communs dans le traitement du drapé, la présence d'un autel inspiré de l'Antiquité ou d'un nu masculin. Toutefois, sur un même sujet, elles révèlent des choix artistiques différents, la plus grande d'entre elles concerne la composition. Dans l'œuvre de Ghiberti, elle est organisée autour d'une diagonale formée par le rocher sur lequel se trouve le bélier avec d'un côté l'âne et les serviteurs et de l'autre l'ange, Isaac et Abraham, c'est-à-dire le cœur de l'action. Dans celle de Brunelleschi, elle est bien plus éclatée et les personnages ont été disposés dans l'espace autour d'un point central représenté par Isaac.

Schéma des bas reliefs de la première porte : 1. Annonciation. 2. Nativité. 3. Adoration des Mages. 4. Jésus parmis les docteurs. 5. Baptême du Christ. 6. Tentation du Christ 7. Les Vendeurs expulsés du Temple 8. Jésus marchant sur l'eau et sauvant Pierre. 9. Transfiguration. 10. Résurrection de Lazare. 11. L'Entrée de Jésus à Jérusalem. 12. La Cène. 13.L'Agonie dans le Jardin aux des Oliviers. 14. Le baiser de Judas 15. La Flagellation . 16. Ponce Pilate se lavant les mains. 17. L'ascension du Calvaire 18. Crucifixion. 19. Résurrection. 20. Pentecôte. A. Saint Jean l'Évangéliste B. Saint Matthieu C. Saint Luc D. Saint Marc E. Saint Ambroise F. Saint Jérôme G. Saint Grégoire H. Saint Augustin.
La porte nord du baptistère. Les portes actuels sont une copie, les originales se trouve au Museo dell'Opera del Duomo.

Brunelleschi fait également le choix d'une composition pyramidale avec au sommet Abraham tenant son couteau, ce choix de composition est utilisé afin d'attirer l'attention du spectateur sur le cœur de l'action. Toutefois, ce choix artistique manque son effet selon plusieurs historiens de l'art ; en effet on a l'impression d'assister à plusieurs scènes en même temps avec d'un côté Abraham et son fils et de l'autre les serviteurs qui semble s'ennuyer. Ce type de composition se retrouve beaucoup dans l'art médiéval, notamment les fresques. A l'inverse, chez Ghiberti, le fait d'avoir serré les personnages permet au spectateur de se focaliser sur l'action en cours sans que son attention soit distraite par d'autres éléments.

En outre, la scène figurée par Brunelleschi est imprégnée d'une certaine violence : l'ange saisissant le bras d'Abraham semble avoir du mal à retenir le geste du père, ce dernier ne semblant pas en outre remarquer la présence du bélier. Au contraire, chez Ghiberti la scène semble plus calme, certes Abraham s'apprête à sacrifier son fils, mais les personnages semblent calmes espérant peut-être une intervention divine. Cela est particulièrement visible en s'attardant sur la représentation d'Isaac chez Brunelleschi : il se contorsionne pour échapper à la folie de son père ; là où chez Ghiberti il a l'air plus calme, son père ne se jetant pas sur lui.

La représentation d'Isaac en éphèbe grec chez Ghiberti, où ce dernier reproduit en le Torso Gaddi un buste en marbre d'origine grecque datant du IIe siècle av. J-C, n'est pas la seule référence à l'Antiquité. De son côté Brunelleschi reproduit la figure du Spinario (le Tireur d'épines en français), une statue romaine en bronze du Ier siècle av. J-C, connu à Rome depuis le XIIe siècle à une différence prêt : la version de Ghiberti est habillée là où la version romaine est nue. En outre, Brunelleschi réutilise la figure du bélier se grattant le front, déjà présente sur le panneau de la Nativité dans la chaire du baptistère de Sienne réalisé par Nicola Pisano.

  • Conclusion sur la comparaison

La réalisation de la porte (1403-1424)[modifier | modifier le wikicode]

La première porte, qui ne sera achevé que 21 ans plus tard, est commandé à Ghiberti le 23 novembre 140311. Il est précisé dans le contrat qu'il doit commencer à travailler dessus à partir du 1er décembre. De plus, il doit livrer au moins trois bas-reliefs par an. Enfin, il pouvait être aider des artistes de son choix, il s'entoure ainsi de onze artistes en plus de son beau-père, dont : Donatello, Bernardo Ciuffagni et peut être Masolino da Panicale12. Il installe son atelier en face de la basilique Santa Maria Novella13.

Il ne parvint cependant pas à remplir la condition des trois bas-reliefs par an. Un nouveau contrat est donc signé le 1er juin 140712 : désormais il doit travailler exclusivement sur les portes et ne peut pas accepter d'autres commandes, sauf dérogation de la corporation. De plus, il ne devait pas accepter de nouvelle commande un an après la livraison des portes, au cas où ses commanditaires souhaiteraient faire des ajustements. Enfin, il devait réaliser lui-même un certain nombre d'éléments tel que les nus ou les cheveux des éléments qui nécessitent un grand soin. A ce moment là, la liste de ses collaborateurs évolue avec l'arrivé notamment de Paolo Uccello ou encore Michelozzo14. Les portes furent achevé en avril 1424 et installé le 19 du même mois.

Ces portes, tout comme celles de Pisano, comporte 28 bas-reliefs, 14 sur chaque battant : 20 représentent des scènes du Nouveau-Testament dans un ordre chronologique de bas en haut et de gauche à droite. Ce schéma narratif typique à l'époque gothique 15 comprend une certaine réflexion théologie : la révélation progressive de la nature divine du Christ de sa naissance sur terre à sa montée au Ciel. Les huit autres bas reliefs représente les quatre évangélistes : saint Matthieu, saint Marc, saint Jean et Saint Luc et les quatre derniers des figures centrales de l'Église catholique : saint Augustin, saint Ambroise, saint Jérôme et saint Grégoire. Là encore, le choix de représenter les Évangélistes au dessus des Pères de l'Église n'est pas annodin : les premiers ont cotoyé directement le Christ pour la plupart et ont raconté son histoire qui est elle aussi représenté au dessus, tandis que les Pères de l'Église ne sont que des humains interprétant leurs écrits.15.

Chaque bas-relief est orné d'un cadre avec des feuilles de lierre et à chaque angle des têtes de prophètes inscrite dans un quadrilobe, dont l'un est un autoportrait de GhibertiNote 4, ou de sybilles. Les montants de la porte sont également décorés de feuillages, de bouquets et d'autres éléments naturels.

Dans ces portes, Ghiberti s'inspire du travail de Giovanni Pisano et de sa volonté de ne plus disposer simplement ses personnages à la suite, mais de faire en sorte que chacun participe à l'action centrale16. On retrouve ainsi une certaine proximité dans le style des rochers entre les portes de Ghiberti et celles de cathédrale d'Orvieto réalisées dans le style gothique de Giovanni Pisano16. Dans le même temps, le travail du drapé est assez similaire à celui de Giotto13, ce qui n'a rien d'étonnant lorsqu'on sait l'estime que Ghiberti portait au peintre.

Ghiberti est à la croisée entre deux styles : la fin du style gothique à Florence et un style nouveau, précurseur de la Renaissance italienne17, ce style s'affirmera encore davantage sur la Porte du Paradis. Ghiberti essaie mde faire usage de la perspective comme dans le panneau de l'Adoration des Mages ; ici, la perspective est assez maladroite puisque les serviteurs dans le fond de l'oeuvre ont les mêmes dimensions que les personnages principaux au premier plan18. . L'introduction de la perspective marque une certaine liberté prise vis-à-vis de Pisano qui n'y a pas eut recours19.

Ghiberti fait également quelques allusions à l'architecture de l'Antiquité : notamment dans les panneaux de La Cène ou encore celui de Ponce Pilate se lavant les mains. Cela est encore plus visible dans celui relatif à la Flagellation du Christ où l'artiste à représenter des colonnes corinthiennes cannelées18. La réutilisation de motifs grecs, mais surtout le traitement des personnages féminins révèlent l'influence notable exercé par la Grèce antique sur Ghiberti20. On retrouve cependant également des emprunts à la Rome antique comme une tête de sybille reprise du sarcophage de Phèdre et Hyppolite datant du Ier ‑ IIe siècle et se trouvant à PiseNote 5 ou la représentation sous les traits de Jules César d'une des têtes de prophète, celle située dans le coin inférieur gauche du panneau de Ponce Pilate se lavant les mains21. On retrouve ainsi déjà sur la première porte certains éléments qui feront le succès futur de Ghiberti lors de ses réalisations suivantes22.

  • Penser à rajouter une note sur la conception de l'art grec selon Ghiberti

La « Porte du Paradis » et l'usage du stiacciato (1425-1452) =[modifier | modifier le wikicode]

Les sculptures d'Or' San Michele (1414-1428)[modifier | modifier le wikicode]

Les fonds baptismaux du Baptistère San Giovanni de Sienne (1417-1427) =[modifier | modifier le wikicode]

Fin de vie[modifier | modifier le wikicode]

Lorenzo Ghiberti, l'historien de l'art et le collectionneur[modifier | modifier le wikicode]

Ghiberti, Brunelleschi, Donatello : entre rivalité et influence[modifier | modifier le wikicode]

  • Le concours de 1401
  • Le concours pour la coupole de la cathédrale de Florence : Ghiberti est associé au projet, mais Brunelleschi réussira à l'évincer.
  • L'invention de la perspective linéaire par Brunelleschi et sa réutilisation par Donatello puis par Ghiberti
  • Donatello travaille dans l'atelier de Ghiberti de 1403 (mentionné sur le premier contrat) à 1407 (pas mentionner sur le second contrat) où il rencontre Brunelleschi qu'il accompagne lors de son voyage à Rome entre 1404 et 1406-1407 (Perkins avance la date de 1403 avec un retour en 1406)
  • Le stiachiatto de Donatello sur son bas relief de Saint-George terrassant le dragon et sa réutilisation par Ghiberti pour les portes du Paradis

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

Références[modifier | modifier le wikicode]

  1. Tatiana Mignot, Conférence « Florence, le berceau de la Renaissance italienne », 2022 Voir en ligne
  2. Marcel Reymond, « Lorenzo Ghiberti » Gazette Des Beaux-Arts, vol. 38, n° 16, 1896, p. 125.
  3. Michel Feuillet, L'art italien, « Chapitre III - Le Quattrocento ou l’avènement de la Renaissance (XVe siècle) », Presses Universitaires de France, 2016, pp. 31-32.
  4. (en) Uwe Geese, « Italian Renaissance Sculpture » dans The Art of the Italian Renaissance: Architecture, Sculpture, Painting, Drawing. sous la direction de Rolf Toman, Thunder Bay, 1995 pp. 176-179.
  5. Giovanni Villani, Nova Cronica, tome I, §42
  6. Le baptistère Saint-Jean sur le site des musées de Florence (archive).
  7. André Chastel, L'art italien, Flammarion, 2015, p. 145
  8. Magali Lesauvage, Florence 1401 : duel esthétique aux portes du baptistère, 2013, Lire l'article en ligne.
  9. Charles Perkins, Ghiberti et son école, Librairie de l'art, 1886, p. 9
  10. Giorgio Vasari, Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, traduction de Léopold Leclanché, Paris, 1841, tome II, p. 69
  11. (it) Thomas Patch, Libro della prima et de la seconda porta, 1773
  12. 12,0 et 12,1 Charles Perkins, Ghiberti et son école, Librairie de l'art, 1886, p. 19
  13. 13,0 et 13,1 Giorgio Vasari, Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, traduction de Léopold Leclanché, Paris, 1841, tome II, pp. 72-75
  14. Charles Perkins, « Lorenzo Ghiberti », Gazette Des Beaux-Arts, vol. 10, n° 25, 1868, p. 461.
  15. 15,0 et 15,1 (en) Erin M. Gregory, Storytelling in Bronze: The Doors of the Baptistery of San Giovanni as Emblems of Florence 's Roman History and Artistic Progression, thèse, Collège de William et Mary, 2014, pp. 48-50 Archive en ligne
  16. 16,0 et 16,1 Charles Perkins, Ghiberti et son école, Librairie de l'art, 1886, p. 33
  17. (en) Antonio Paolucci, The Origins of Renaissance Art, p. 15.
  18. 18,0 et 18,1 Charles Perkins, Ghiberti et son école, Librairie de l'art, 1886, pp. 24-30
  19. (en) Joel LeMon, « Recasting Genesis in Bronze: Ghiberti's Visual Exegesis in The Gates of Paradise. », Biblical Interpretation, 2012, vol. 20 n° 1/2, p. 132
  20. (en) Ludwig Goldscheider, Ghiberti, 1949, Londres, Phaidon Press, p. 10
  21. (en) Richard Krautheimer, Ghiberti’s Bronze Doors, 1971, Princeton University Press, p. 340
  22. (en) Erin M. Gregory, Storytelling in Bronze: The Doors of the Baptistery of San Giovanni as Emblems of Florence 's Roman History and Artistic Progression, thèse, Collège de William et Mary, 2014, p.60 Archive en ligne

Notes[modifier | modifier le wikicode]

  1. Des fouilles réalisés au XXe siècle laisse à penser que le premier baptistère remonte à la fin du IVe siècle ou au début du Ve siècle. Rien ne semble indiqué la présence d'un temple, même si on a retrouve des traces de constructions romaines
  2. Vasari mentionne que Ghiberti travaillait pour le compte de Pandolfo, tandis que Perkins avance le nom de son frère Carlo. Il semblerait aujourd'hui qu'il s'agissait de Carlo et non de Pandolfo qui n'était d'ailleurs pas seigneur de Rimini
  3. Vasari mentionne également la présence de Donatello dans sa biographie de Brunelleschi, mais pas dans celle consacré à Donatello laissant un sérieux doute quant à une éventuel participation
  4. Le positionnement de l'autoportrait de Ghiberti n'est pas anodin, il se trouve à hauteur d'œil et dans le coin supérieur gauche d'un des épisodes les plus importants du Nouveau Testament : la Nativité, c'est-à-dire la naissance de Jésus-Christ.
  5. Ce sarcophage avait déjà servi plus tôt d'inspiration pour la chaire du baptistère de Sienne par Nicolas Pisano


Liens externes[modifier | modifier le wikicode]

Source[modifier | modifier le wikicode]

  • Giorgio Vasari, Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, traduction de Léopold Leclanché, Paris, 1841
  • Charles Perkins, « Lorenzo Ghiberti », Gazette Des Beaux-Arts, vol. 10, n° 25, 1868, pp. 457–469.
  • Charles Perkins, Les sculpteurs italiens, Jules Renouard, 1869, pp. 153–195
  • Eugène Müntz, Les Précurseurs de la Renaissance, Librairie de l'art, 1882.
  • Charles Perkins, Ghiberti et son école, Librairie de l'art, 1886.
  • Marcel Reymond, « Lorenzo Ghiberti » Gazette Des Beaux-Arts, vol. 38, n° 16, 1896, pp. 125–136.
  • Alain Jacques Lemaître et Erich Lessing, Florence et la Renaissance, Pierre Terrail, 2002
  • (en) Joel LeMon, « Recasting Genesis in Bronze: Ghiberti's Visual Exegesis in The Gates of Paradise. », Biblical Interpretation, 2012, vol. 20 n° 1/2
  • (en) Erin M. Gregory, Storytelling in Bronze: The Doors of the Baptistery of San Giovanni as Emblems of Florence 's Roman History and Artistic Progression, thèse, Collège de William et Mary, 2014,
  • André Chastel, L'art italien, Flammarion, 2015
  • Jan Blanc et Bérangère Poulain, La Renaissance florentine au début du XVe siècle (La révolution de la sculpture), 2021, Voir en ligne
  • Tatiana Mignot, Conférence « Florence, le berceau de la Renaissance italienne », 2022 Voir en ligne
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