Georges Perec

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Georges Perec, né le 7 mars 1936 à Paris et mort le 3 mars 1982 45 ans) à Ivry sur Seine des suites d'un cancer du poumon, est un écrivain français du XXe siècle. Il est aussi un verbicruciste.

Il a reçu sa première distinction, le Prix Renaudot, en 1965 avec son premier roman, Les Choses, mais c'est sans nul doute avec La Vie mode d'emploi, œuvre de 99 chapitres pour lequel il a obtenu le Prix Médicis en 1978 qu'il a pu développer toute sa créativité.

Ses écrits s'articulent autour de trois champs différents : le quotidien, l'autobiographie et le goût des histoires. On y retrouve toujours présentes une quête identitaire et une angoisse liées à son histoire.

Plaque « Disparition » en hommage à Georges Perec.
Œuvre de l'artiste Christophe Verdon, place Saint-Sulpice à Paris.

Georges Perec était membre de l'Oulipo, l'Ouvroir de littérature potentielle, un groupe d'écrivains qui se fixait des contraintes sur la langue et les mathématiques à insérer dans leur livre. Par exemple, dans son roman Je me souviens, édité en 1978, il doit toujours commencer ses phrases par « Je me souviens ». Plus compliqué, il a écrit La Disparition, un livre de 300 pages écrit sans une seule fois utiliser la lettre E. A l'inverse, dans Les Revenentes, la seule voyelle présente dans le livre est le E.

Source[modifier | modifier le wikicode]

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