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George Sand

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Portrait de George Sand par Auguste Charpentier

George Sand, contrairement à ce que laisse penser son nom, est une femme de lettres française du XIXe siècle. On la surnomme aussi « la Bonne Dame de Nohant ».

Avant d'écrire

Amantine Aurore Lucile Dupin (son vrai nom) est née en 1804, à Paris. Elle a eu 2 enfants Maurice née le 30 juin 1823 et Solange née le 13 septembre 1828. Son père, Maurice Dupin de Francueil, était un aristocrate descendant des rois de Pologne. Sa mère, Sophie Delaborde, était d'origine beaucoup plus modeste. Orpheline de son père à 4 ans, délaissée par sa mère, George Sand sera élevée par sa grand-mère paternelle.

En 1822, elle épouse le baron François Dudevant. De ce mariage naissent deux enfants, Maurice et Solange. Les deux époux ne s'entendent pas et se séparent en 1831.

La romancière

Aurore prend le pseudonyme de George (sans -s, à l'imitation des Anglais) Sand (souvenir de Jules Sandeau son amant) en 1832, à l'occasion de son premier roman, Indiana.

George Sand a beaucoup choqué à son époque, car elle portait un prénom masculin, s'habillait en homme, demandait plus de libertés pour les femmes et eut plusieurs histoires amoureuses, notamment avec le poète Alfred de Musset ou le musicien Frédéric Chopin. Dans ses premiers romans, l'amour passion se heurte aux conventions sociales de son époque (où l'amour compte pour peu dans les relations entre hommes et femmes).

Dès 1836, sous l'influence de ses amis républicains socialisants Pierre Leroux, Armand Barbès, François Arago, elle prend des positions sociales et politiques avancées qu'elle fait passer dans ses romans, comme Consuelo (1842-1843). Elle écrit des romans à sujets sociaux et provinciaux : La Mare au diable (1846) et François le Champi (1847-1848).  Elle participe également aux nouveaux journaux républicains comme le Bulletin de la République, la Cause du peuple et la Vraie République. Opposée à la violence, elle prône un socialisme utopique, notamment dans La ville noire1.

Elle est déçue par les résultats de la révolution française de 1848 qui proclame la République : les conservateurs majoritaires font tirer sur les ouvriers et sont plus ou moins complices de l'installation de la dictature de Louis Napoléon Bonaparte. Par ailleurs, la République n'amène pas les changements qu'elle espérait pour les femmes et les pauvres notamment.

Elle se consacre désormais à sa vie privée et à la rédaction de romans d'inspiration locale : La Petite Fadette (1849), Les Maîtres sonneurs (1853). En 1854, elle publie une autobiographie, Histoire de ma vie. Ses romans, où se manifeste son talent de conteuse, connaissent un immense succès.

Elle est morte en 1876, dans la maison de son enfance, à Nohant, dans l'Indre.

Œuvre

L'œuvre de George Sand est extrêmement abondante ; elle a aussi bien écrit des nouvelles que des contes, des pièces de théâtre, ou encore des romans.

Parmi ses œuvres les plus célèbres se trouvent ses romans inspirés de sa vie campagnarde à Nohant : La Mare au diable, François le Champi et La Petite Fadette.

George Sand est également connue pour sa correspondance amoureuse avec Alfred de Musset et pour sa correspondance amicale avec l'écrivain Gustave Flaubert.

George Sand a contribué activement à la vie intellectuelle de son époque, accueillant au domaine de Nohant ou à Palaiseau des personnalités aussi différentes que Franz Liszt, Frédéric Chopin, Marie d'Agoult, Honoré de Balzac, Gustave Flaubert ou bien encore Eugène Delacroix.

Ses opinions féministes

En tant que femme de lettres, George Sand a utilisé sa plume pour faire la promotion de ses idées sur l'émancipation de la femme. Elle a critiqué le Code Napoléon, a réclamé la légalisation du divorce, ainsi que le droit des femmes à s'affranchir, à gérer leur fortune et leur vie sexuelle. L'écriture est la clé de l'émancipation.

Ses opinions politiques

En 1848, l'avènement de la Seconde République lui a permis de proclamer ses idées sur l'abolition de l'esclavage ou le suffrage universel. Tocqueville l'appelait Un Homme politique.

Références

Bibliographie

Voir aussi

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