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Rassemblement national

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Si tu cherches un article homonyme, tu veux peut-être lire Front national (homonymie) ou Rassemblement national (homonymie).
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Présentation
Pays France France
Fondation 5 octobre 1972
Fondateur(s) Jean-Marie Le Pen
Pierre Bousquet (wp)
Victor Barthélémy (wp)
André Dufraisse (wp)
Roland Gaucher (wp)
Léon Gaultier
Paul Malaguti (wp)
Position actuelle Extrême droite1,2,3 ou attrape-tout4,5,6,7,8
Idéologie actuelle Nationalisme
Conservatisme
Anti-immigration
Protectionnisme
Euroscepticisme
Nombre de députés 88 (en novembre 2023)
Mouvement de jeunesse (wp) Rassemblement national de la jeunesse
voir modèle • modifier

Le Rassemblement national (RN, nommé Front national jusqu'en 2018) est un parti politique français d'extrême droite, créé en 1972 par le groupuscule néofasciste Ordre nouveau (wp). Il a été représenté par Marine Le Pen lors des élections présidentielles de 2012, 2017 et 2022.

Ce parti est souvent accusé de banaliser le racisme et l'islamophobie.

Depuis 2021, le parti est dirigé par Jordan Bardella.

Propositions[modifier | modifier le wikicode]

  • La préférence nationale : priorité aux Français dans la recherche d'emplois, de logements et les allocations. Seuls les Français ont le droit de travailler dans le service public, dans le domaine régalien.
  • Création d'une Garde nationale (armée) de 50 000 soldats mobilisables dans les plus brefs délais en cas de guerre.
  • Fin de l'aide aux étrangers en difficulté avec notamment la suppression du droit du sol et de regroupement familial (autorisation aux familles d'immigrés de venir résider en France si un de leurs membres y habite) et la réduction du droit d'asile (autorisation aux étrangers qui fuient leur pays, généralement en guerre, à venir se réfugier en France).
  • Passer de 200 000 nouveaux immigrés par an à 10 000 (diviser par 20). Suppression de la régularisation de la situation des clandestins (aider les personnes entrées en France sans avoir le droit pour que leur situation soit légale). Interdiction des manifestations de soutien aux clandestins.
  • Rétablissement de la peine de mort.
  • Encadrement du personnel judiciaire pour l'empêcher de défendre ses droits (syndicats) ou ses idées (engagement politique). Peines plus sévères avec les mineurs de plus de 13 ans. Renvoi des délinquants étrangers dans leur pays d'origine.
  • Lutte contre l'avortement.
  • Sortie de l'Union européenne et de l'OTAN. Retour au franc.
  • Limiter le mandat du président de la République à un seul septennat, non renouvelable.

Histoire[modifier | modifier le wikicode]

Années 1970 : origines du parti[modifier | modifier le wikicode]

Fin 1971, le groupuscule néofasciste Ordre nouveau souhaite rassembler tous les courants de l'extrême droite française dans un seul et même grand « rassemblement de la droite nationale », allant des nostalgiques de Pierre Poujade et du général Boulanger aux néo-nazis, en passant par d'anciens collaborateurs sous le Régime de Vichy et des monarchistes. Il espère ainsi réaliser un bon score aux élections législatives de 1973, qui seraient une étape électorale vers la « Révolution nationaliste et populaire ».

Ainsi, le « Front national pour l'unité française » est créé le 5 octobre 1972. Il est inspiré d'un parti néo-fasciste italien, le Movimente Sociale Italiano (Mouvement social italien - MSI), fondé par des proches de Benito Mussolini (allié d'Hitler durant la Seconde Guerre mondiale). Le FN reprend une partie de son programme ainsi que son logo, une flamme avec les couleurs du pays. Parmi ses fondateurs, on trouve Léon Gaultier, ancien membre de la Waffen-SS, Pierre Bousquet, ancien membre de la division SS Charlemagne, et Emmanuel Allot, alias François Brigneau, connu pour avoir collaboré avec les nazis pendant l'Occupation.

En 1973, le parti n'ayant pas encore de président, la direction du Front national est confiée à Jean-Marie Le Pen, qui avait participé plusieurs années auparavant à la campagne présidentielle de Jean-Louis Tixier-Vignancour, candidat d'extrême droite qui avait réalisé un score très faible. Le Pen, plus modéré que ses collaborateurs, éclipse bientôt ceux-ci, en prenant un discours plus national-populiste que réellement fasciste. En conflit avec Ordre nouveau, il parvient à faire de ce parti « son » parti.

Toutefois, la France, dirigée par le gaulliste Georges Pompidou, est peu tentée par le nationalisme à cause du souvenir douloureux du Régime de Vichy puis de la perte de l'Algérie : l'extrême droite est donc minoritaire. Aux législatives, le FN remporte 1,3 % des voix, score extrêmement faible. Dans les années suivantes, sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing, le parti ne parvient pas à décoller.

Années 1980 et 1990 : montée en puissance[modifier | modifier le wikicode]

C'est le président François Mitterrand qui offre à Le Pen un peu plus de visibilité médiatique.

Durant la présidence Mitterrand, Jean-Marie Le Pen, lassé du peu de visibilité médiatique auquel il a droit, envoie une lettre au président pour lui demander de « faciliter » son accès aux médias. Mitterrand accepte, plus par souci d'affaiblir la droite en lui imposant le boulet de l'extrême droite que par véritable souci de justice. Le public découvre Le Pen en février 1984 dans l'émission L'Heure de vérité d'Antenne 2 (ancêtre de France 2). Ce passage télévisé marque les esprits : une partie de l'électorat de droite se reconnaît dans le discours anti-communiste, anti-islam, anti-Europe et anti-capitaliste du leader du FN. Quelques mois après, aux européennes de 1984, le Front national connaît son premier succès avec 10,52 % des voix.

L'ascension de Le Pen se confirme dans les années suivantes : il est même pressenti pour être au second tour, face au président sortant François Mitterrand, en 1988. Mais, durant sa campagne, le leader d'extrême droite commence une longue série de dérapages, dont le plus important (et qui lui coûtera sa place au second tour) sera sa déclaration sur la Shoah, déclarant qu'il la considère comme « un point de détail » de la Seconde Guerre mondiale. Cette déclaration est perçue comme une tentative de minimiser le massacre des Juifs perpétré par Adolf Hitler dans les années 40, et lui vaut plusieurs condamnations. Il termine finalement l'élection en quatrième position avec un score plutôt honorable de 14,38 % des voix, derrière François Mitterrand (34,11 %), Jacques Chirac (19,96 %) et Raymond Barre (16,54 %). Il confirme sa montée en étant encore quatrième en 1995 avec 15,00 % des voix.

  • Pour voir les résultats du premier tour de la présidentielle de 1995, clique ici , la vidéo commencera directement à 0:40.

Parallèlement, le FN fait élire plusieurs maires. La gestion de ces mairies sera très critiquée, et le parti se retrouvera ensuite privé de maires jusqu'en 2014. Grâce à un mode de scrutin un peu spécial imposé par le président Mitterrand en 1986, 35 députés FN font leur entrée à l'Assemblée nationale, mais ce nombre revient rapidement à seulement quelques députés en bien moins grand nombre par la suite.

2002 : le choc du second tour[modifier | modifier le wikicode]

Le Pen parvient au second tour en 2002, à la surprise générale.

À la fin des années 90, Bruno Mégret, lieutenant de Le Pen, commence à contester ce dernier et à revendiquer sa place, déclarant le vieux leader usé par 25 ans de présidence du parti et appelant au renouveau. Il est légitime dans ce rôle suite au succès des municipales dont il est le principal artisan, ayant tenté de « normaliser » le Front national. Le Pen, qui entend bien ne pas laisser sa place, l'exclut du FN avec ses principaux soutiens. Ceux-ci décident de créer un parti politique qui concurrencera le Front : le Mouvement national-républicain, qui connaît un succès très mitigé. Mais Jean-Marie Le Pen sort affaibli de cette crise, et les commentateurs politiques ne lui prévoient pas du tout le score qu'il fera à l'élection présidentielle suivante.

En effet, les deux favoris de cette élection, le président sortant Jacques Chirac pour la droite et son Premier ministre Lionel Jospin pour la gauche sont tous deux handicapés, le premier par un premier mandat mitigé et des affaires judiciaires qui abîment son image, le second par la présence de huit candidats de gauche ou d'extrême gauche qui empiètent lourdement sur son propre score. Finalement, Chirac réalise un score (extrêmement faible pour un président sortant) de 19,88 %, et Jospin... est éliminé du second tour à la surprise générale, battu de moins d'un % par Le Pen (16,86 contre 16,18 %) !

  • Pour voir les résultats du premier tour de la présidentielle de 2002, clique ici et va à 00:25.

Cette situation, inédite dans l'histoire de la Cinquième République, déclenche une immense onde de choc. Dès l'annonce des résultats, des manifestations sont improvisées dans le but de signifier le mécontentement des Français d'avoir l'extrême droite au second tour. La gauche, désemparée, appelle à contrecœur à voter Chirac. Finalement, sur les quatorze candidats éliminés, douze appellent à voter pour Chirac, un appelle à voter pour Le Pen (il s'agit de Bruno Mégret) et une seule appelle à voter blanc, refusant de soutenir Chirac (c'est Arlette Laguiller).

Le Pen, de son propre aveu quelques années plus tard, n'avait ni prévu ni envie de se retrouver au second tour : son but était en effet d'avoir un honnête score en tant que troisième homme, puis de faire battre Chirac (les deux hommes se détestent). Pas du tout préparé pour un second tour, il voit les médias et les politiciens se liguer contre lui, et appeler en masse à voter Jacques Chirac, tandis que des manifestations allant jusqu'à un million de participants se déroulent partout en France. Finalement, Chirac est réélu avec 82,21 % des voix, un score peu commun dans une démocratie moderne, et très loin des scores habituels des vainqueurs, qui se situent généralement dans la tranche 50 % - 60 %. Jean-Marie Le Pen a, lui, un score très faible, presque identique à celui qu'il a fait au premier tour : 17,79 %, soit une progression de moins d'1 %.

  • Pour voir une sorte de zapping de l'entre-deux-tours de la présidentielle de 2002, clique ici
  • Pour voir les résultats du second tour de la présidentielle de 2002, clique ici et va à 00:23.

2002-2010 : le déclin[modifier | modifier le wikicode]

Suite à cette déroute du second tour, le FN connait une large diminution de son électorat. À l'élection présidentielle française de 2007, Le Pen n'arrive pas à dépasser la quatrième position, avec son pire score depuis les années 1980 : 10,44 %, derrière Nicolas Sarkozy (31,18 %), Ségolène Royal (25,87 %) et François Bayrou (18,57 %). En effet, Sarkozy (qui sera finalement élu) avait réussi, tout au long de sa campagne, à séduire l'électorat d'extrême droite en s'appropriant certains de leurs thèmes favoris, tels que l'immigration.

  • Pour voir les résultats du premier tour de la présidentielle de 2007, clique ici.

Lors des élections législatives qui suivent, le FN réalise le score très bas de 4,3 % : tous les candidats frontistes sont battus au premier tour à l'exception de Marine Le Pen qui est battue au deuxième tour. La déroute se poursuit aux municipales (avec moins d'1 % !) puis aux cantonales. Parallèlement, le FN connait une crise importante financièrement, puis en étant en concurrence avec d'autres partis et mouvements d'extrême droite. Jean-Marie Le Pen, octogénaire, impose peu à peu sa fille Marine comme la mieux placée pour lui succéder. En septembre 2009, il annonce que son mandat alors en cours de président du Front national sera le dernier : il ne se représentera pas, après 38 ans de présidence continue.

En 2010, le parti connait une remontée avec 11,42 % des voix aux élections régionales. Jean-Marie et Marine Le Pen réalisent de très bons scores : plus de 22 % des voix tous les deux.

  • Pour voir les résultats du premier tour des régionales de 2010, clique ici.

2011-2020 : l'époque Marine Le Pen[modifier | modifier le wikicode]

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En 2011, Jean-Marie Le Pen, leader du FN depuis quarante ans, abandonne la direction du Front national. Deux candidats sont en lice pour la succession : sa fille Marine Le Pen et son lieutenant Bruno Gollnisch. Sa préférence va à sa fille, qui remporte l'élection haut la main, avec 67,65 % des voix.

À son arrivée, Marine Le Pen a pour ambition de faire du FN un parti de gouvernement. Elle décide pour cela de ne pas reproduire les erreurs de son père en évitant soigneusement tout dérapage et en étant moins rigide sur les principaux thèmes de l'extrême droite, dont l'immigration. Elle fait aussi un « grand nettoyage » du parti, en expulsant du Front certains des membres les plus extrémistes, afin de rassurer l'électorat de droite tenté par le vote FN. Toutefois, plusieurs anciens militants du FN accusent ce parti de ne sanctionner un frontiste que lorsque les médias s'attardent sur son cas : eux-même auraient prévenu Marine Le Pen des dérapages de certains militants, sans aucune réponse de la part de la présidente du parti. Ils en concluent que la dédiabolisation du parti n'est qu'une escroquerie.

Toutefois, cette transformation permet au FN de regagner les voix perdues en 2007 : à l'élection présidentielle française de 2012, Marine Le Pen réalise 17,90 % des voix, ce qui est meilleur que le score de son père au second tour de 2002, et termine troisième derrière François Hollande (28,63 %) et Nicolas Sarkozy (27,18 %). Aux

Marine Le Pen en 2007.

élections législatives, le Front gagne deux députés, Marion Maréchal-Le Pen (nièce de Marine) et Gilbert Collard, ce dernier étant élu sous l'étiquette Rassemblement bleu marine.

Dans les années qui suivent, le Front national monte pour trois raisons : tout d'abord, la droite traditionnelle (UMP) abîme lourdement son image dans des conflits internes et des affaires judiciaires. Ensuite, la gauche au pouvoir (PS) déçoit ses électeurs avec des résultats économiques qui n'arrivent pas. Enfin, de grandes mesures sociétales de la gauche au pouvoir, tels que le mariage pour tous, « réveille » tout un peuple de droite conservateur qui y est opposé, et dont le FN se fait le défenseur. On peut constater la montée des idées de l'extrême droite dans l'affaire Dieudonné, où le succès de l'humoriste antisémite Dieudonné étonne.

2014 est une année propice au FN. Le parti connait une percée aux élections municipales où, bien que restant derrière l'UMP et le PS, il gagne 1 500 conseillers municipaux et 11 villes (dont une gagnée dès le premier tour, Hénin-Beaumont). Aux élections européennes suivantes, le Front national devient premier parti de France avec 24,86 % des voix. Ce score s'explique aussi par une très forte abstention chez les électeurs des deux grands partis. Enfin, aux élections sénatoriales, les deux premiers sénateurs frontistes dont leur entrée au Sénat. Il perd d'ailleurs sa place de « premier parti de France » à l'occasion des élections départementales : avec 25,24 %, il est derrière l'UMP (environ 30 %) au premier tour, mais reste devant le Parti socialiste (environ 21 %).

Malgré cette popularité, le Front national suscite encore la méfiance d'une grande partie de l'électorat, notamment à cause de ses liens avec des personnalités controversées telles que Dieudonné et Éric Zemmour, ainsi que les dérapages de certains de ses membres et de son désormais président d'honneur, Jean-Marie Le Pen. C'est ainsi que, durant la campagne des élections départementales de mars 2015, une centaine de candidats se font remarquer pour leurs dérapages racistes, leur nostalgie du Régime de Vichy et leur homophobie. De même, la gestion des mairies FN est très critiquée : en effet, les maires frontistes pratiquent une grande austérité sociale et créent de nombreuses lois visant à exclure les populations immigrée et musulmane ; ils tentent également de mettre sur un piédestal le catholicisme, alors que l'État est censé être laïque. On note également une véritable libération de la parole raciste dans ces villes : c'est ce que raconte l'élue locale socialiste Elsa Di Méo dans son livre Voyage de bord d'une élue en pays FN.

Pendant l'été 2015, le père et la fille Le Pen rentrent en conflit suite aux incessants dérapages du premier, rappelant les origines pétainistes et fascisantes du Front national. Ce conflit, qui divise les militants, aboutit à l'exclusion de Jean-Marie Le Pen. C'est un cas unique dans l'histoire de la politique française : le fondateur et président pendant quarante ans d'un parti en est exclu par son successeur, qui plus est sa fille. Après cet été mouvementé, le FN retrouve le sujet qui lui est cher : l'immigration, en souhaitant empêcher les migrants fuyant le groupe terroriste Daech ainsi que le dictateur Bachar el-Assad au Proche-Orient, d'arriver en France pour s'y mettre à l'abri. Cette crise migratoire dope le Front national, tout comme les attentats terroristes islamistes de novembre 2015 à Paris (130 morts) : le parti d'extrême droite arrive de nouveau en tête aux élections régionales de décembre 2015, avec 27,73 % des voix, devant les listes du parti Les Républicains allié aux centristes de l'UDI (26,65 %), et les listes du Parti socialiste (23,12 %). Arrivé en tête dans six régions, le FN semble alors en capacité de conquérir pour la première fois la tête d'un exécutif : le second tour voit le retrait des listes du PS dans le Nord et le Sud (où Marine Le Pen et Marion Maréchal-Le Pen ont toutes les deux dépassé les 40% au premier tour) et une forte hausse de la participation (de dix points). Finalement, aucune région n'est conquise par le FN : tous les candidats, même ceux arrivés en tête au premier tour, sont largement battus au second. Le FN stagne (27,1 %), dépassé par LR-UDI (40,24 %) et le PS et ses alliés (32,12 %).

En 2017, la candidate Marine Le Pen fait un score plus faible que prévu avec 21,30 % des voix et se qualifie pour le second tour face à Emmanuel Macron. Elle perd avec 33,90 %. Sa campagne est marquée par des affaires judiciaires, qui reviennent pendant le premier débat présidentiel. Le parti a fait une demande de prêts au Français car le RN est endetté de 16 000 000 €.

Depuis 2020 : l'époque Jordan Bardella[modifier | modifier le wikicode]

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Aux élections législatives de 2022, le Rassemblement national réalise un score largement au-dessus des projections et obtient 89 sièges alors que les projections ne lui en donnaient qu'entre 20 et 40. Il n'en avait obtenu que 8 en 2017. Le Rassemblement national devient donc le plus grand parti d'opposition (wp) (devant La France insoumise). Il peut ainsi former un groupe parlementaire (wp) et présider la commission des finances de l'Assemblée nationale (wp) qui doit être présidée par un membre du plus grand groupe d'opposition. Marine Le Pen, réélue, démissionne de la présidence du Rassemblement national pour présider le groupe parlementaire.

Sources[modifier | modifier le wikicode]

  • Le Pen : le diable de la République. 40 ans de Front national, documentaire sur YouTube (supprimé)
  1. Mondon, A., 2015. "The French secular hypocrisy: the extreme right, the Republic and the battle for hegemony." Patterns of Prejudice, 49 (4), pp. 392–413.
  2. Anthony M. Messina (2015). "The political and policy impacts of extreme right parties in time and context." Ethnic and Racial Studies 2015; 38: 1355.
  3. Sonia Van, France – A Guide to Europe's Right-Wing Parties and Extremist Groups, Time, 29 juillet 2011
  4. Europe 1, Départementales : le FN en tête des intentions de vote, 15 mars 2015
  5. Le Figaro, Guillaume Tabard, FN : l'évolution sociologique d'un parti « attrape-tout », 13 mars 2015
  6. Le Monde, Gilles Ivaldi, L'économie populiste "attrape-tout" de Marine Le Pen, 16 février 2017
  7. Le JDD, Jérôme Fourquet, « Le FN est un parti attrape-tout », 28 mars 2011
  8. Le Point, Le FN : le parti « attrape-tout », 21 novembre 2011
Source : cette page a été partiellement adaptée de la page Rassemblement national de Wikipédia.
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