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Frédéric Mistral

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Mistral et son chien

Frédéric Mistral est un écrivain français, né le 8 septembre 1830 à Maillane et mort le 25 mars 1914. Il a écrit en langue provençale, il a fondé le Félibrige et a reçu, en 1904, le prix Nobel de littérature.

Biographie[modifier | modifier le wikicode]

Cadran solaire de la maison du lézard avec dédicace en provençal

Il a eu trois demeures successives à Maillane :

  • le mas du Juge, où il passe son enfance et sa jeunesse,
  • la maison du Lézard à partir de 1855, à la mort de son père,
  • et enfin une maison qu'il se fait construire en 1875 et qu'il a léguée à sa commune : elle est devenue le Museon Frederi-Mistrau.

Il a fait ses études à Avignon puis Nîmes et a passé un diplôme de droit à Aix-en-Provence.

En 1854, Mistral rentre à Maillane et fonde avec cinq autres poètes provençaux une association de réhabilitation du provençal, le Felibrige, organisation culturelle qui existe encore dans toute l'Occitanie et qu'il animera inlassablement jusqu'à sa mort.

De 1878 à 1886, Mistral rédige un dictionnaire bilingue de tous les mots des dialectes occitans, à partir de leur racine latine commune ; ce dictionnaire en deux volumes comporte également des citations littéraires, comme c'est le cas pour le Oxford Dictionary, ce qui en fait sa richesse, d'où son nom de Trésor. On peut dire que Frédéric Mistral est un linguiste et un lexicographe.

En parallèle il poursuit sa carrière poétique et publie en provençal Mirèio qui sera traduit en près de quinze langues ; son succès sera consacré, cinquante plus tard par un Prix Nobel.

La robe de Frédéric Mistral[modifier | modifier le wikicode]

Au Museon Arlaten à Arles se trouve une robe que portait Frédéric Mistral quand il était enfant (en 1830 pour être précis) elle est située dans une vitrine dans une salle consacrée seulement à lui. Cette robe est cousue à la main, elle est bleue marine à rayures blanches avec une broche en papier doré sur la manche gauche : c'est une amulette pour protéger du mauvais œil. Elle représente la vierge Marie portant Jésus Christ dans ses bras car Mistral est né dans une famille catholique.La robe est en tissu façonné en soie et elle porte des boutons en nacre métal sur les manches.

Selon l'épisode raconté dans Moun espelido memori e raconte (Mes origines, mémoire et récit en Provençal), Frédéric Mistral serait sorti de son habitat pour cueillir des fleurs de glais (iris, autrement dit). Il se penchait au dessus d'une roubine pour en prendre quelques unes et HOP il tomba dans la roubine ! Forcement, Mistral n'était pas content car il avait sali sa robe (c'est pour ça que dans la vitrine du Museon Arlaten on voit des tâches de boue sur la robe).

Il y a aussi dans la vitrine à côté de la robe un bonnet blanc qu'il a porté pour son baptême. Il est en tissu façonné en soie damassée (tout comme la robe), ses liens sont en cotons. Le bonnet date du 19ème siècle comme la robe.

Il y a également une boîte contenant une mèche de ses cheveux naturels. Le coffret est en bois, la boîte est garnie de coton. Le couvercle est peint pars B.Brunel, la peinture représente le mas de Juge, sa maison durant son enfance. Il y a aussi des fleurs de glais, un souvenir de Mémoire et récit, le livre où il raconte l'histoire de la robe.

Ses amitiés littéraires[modifier | modifier le wikicode]

Final de l'opéra de Gounod, arènes d'Arles, 1864

En dehors du milieu régionaliste dans lequel il a volontairement vécu toute sa vie, il s'est lié d'amitié avec plusieurs écrivains contemporains :

  • Lamartine dont les lectures ont nourri ses premiers essais d'écriture, et qui a beaucoup fait pour la reconnaissance de son talent au niveau national ;
  • Alphonse Daudet qui le met en scène dans une de ses Lettres de mon moulin ;
  • Charles Gounod qui crée un opéra : la première représentation a lieu en 1864, après avoir passé trois mois en Provence, avec son piano, à écrire la partition. Une version moderne en a été donnée à l'Opéra Garnier en 2009 ;
  • Stéphane Mallarmé qu'il rencontre en 1864 à Avignon : leurs échanges épistolaires en français sont disponibles sur le site d'Occitanica.eu.


Principales œuvres[modifier | modifier le wikicode]

La graphie mistralienne[modifier | modifier le wikicode]

Il s'agit d'une codification qui régit la transcription des sons de la langue orale. Elle est antérieure à la normalisation occitane.

Sources[modifier | modifier le wikicode]

Voir aussi[modifier | modifier le wikicode]

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