ExoMars 2016
13 ans après le lancement de la sonde Mars Express (juin 2003), l'Agence spatiale européenne (ESA) s'intéresse de nouveau à la planète Mars et elle s'apprête à lancer ExoMars 2016 du programme ExoMars. Cette mission comprend deux parties : l'orbiteur TGO (Trace Gas Orbiter) et le démonstrateur d'entrée, de descente et d'atterrissage EDM (Entry, Descent and Landing Demonstrator Module), baptisé capsule Schiaparelli, elle a décollé le lundi 14 mars 2016 à 10h30 à bord d'une fusée Proton.
Mission[modifier | modifier le wikicode]
TGO[modifier | modifier le wikicode]
À son arrivée autour de Mars, le TGO à été placé sur une orbite très elliptique (ovale) de 20 000 km sur 300 km. Pour former un orbite circulaire autour de Mars, l’Agence spatiale européenne à utiliser , pour la première fois, la technique de l'aérofreinage, tester avec Venus Express en juin 2014. Elle consiste à utiliser l’atmosphère d’une planète pour modifier l’orbite d’une sonde spatiale. Dans le cas du TGO, le but de cette manœuvre à été d’amener le satellite sur une orbite circulaire à 400 kilomètres d’altitude avec une période de révolution de 2 heures. Le TGO de l’ESA à rejoint alors Mars Global Surveyor de la NASA, qui évolue aussi à cette altitude, il débutera alors une mission d’au moins 5 ans, ce qui lui permettant d’étudier avec une précision jamais atteinte la composition de l’atmosphère martienne. Le TGO devra en particulier détecter les gaz présents dont l'énigme du méthane trouvé dans l'atmosphère de Mars et déterminer s’il est d’origine biologique ou géologique au moyen d’un détecteur à neutrons, une caméra de contexte et 2 spectromètres. Ils seront les instruments principaux de la mission, à la fois pour la recherche de l’atmosphère et de molécules rares comme le méthane.
EDM[modifier | modifier le wikicode]
Les 600 kg de la capsule Schiaparelli feront le chemin entre la Terre et Mars à bord de l’orbiteur TGO. Le 16 octobre 2016, soit 3 jours avant l'arrivée sur Mars, Schiaparelli se sépare de TGO. L'atterrisseur entame sa descente vers le sol martien le 19 octobre. Un signal reçu par la sonde Mars Express et par le radiotélescope de Pune en Inde montre que la sonde a survécu à la rentrée atmosphérique et que le bouclier thermique à bien été largué. Cependant, le signal s'interrompt peu après. Ensuite plus aucun signal n'a été envoyé par la sonde. Dans les jours qui suivent, il est déterminé qu'un bug dans le logiciel de l'atterrisseur lui a fait croire qu'il se situait plus bas que dans la réalité ce qui a fait fonctionné les rétrofusées que 4 secondes au lieu de 30 comme prévu.
Animation de deux vues prises par avant et après le crash (29 mai 2016 et 20 octobre 2016). Le point brillant est le parachute de Schiaparelli et le point sombre résulte de l'impact de l'atterrisseur.
Liens[modifier | modifier le wikicode]
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