Émile Combes

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Émile Combes

Émile Combes, né le 6 septembre 1835 à Roquecourbe (dans le Tarn), décédé le 25 mai 1921 à Pons (en Charente-Maritime), est un homme politique français. Il a été ministre de l'intérieur et Président du Conseil.

Jeunesse[modifier | modifier le wikicode]

Enfant de Jean Combes et Marie-Rose Bannes, il est le sixième enfant d'une fratrie de dix enfants d'une famille très modeste.

Grâce à sa maitrise du latin qu'il reçut par son oncle, il intégra à douze ans le petit séminaire de Castres. Ce dernier l'aida financièrement pour ses études. Il poursuivit ses études à l'école des Carmes puis pour finir au grand séminaire d'Albi mais ne devint finalement pas prêtre. Il prépara durant ses études un doctorat. Étant resté proche de l'Église catholique il fut recruté comme professeur laïc de rhétorique à l'institution diocésaine de Pons en Charente-Maritime.

IL se maria en 1862 avec Angèle-Maria Dussaud une fille de commerçants aisés de Pons .

Il renonce à sa carrière d'enseignant et entreprend des études de médecine à Paris .

Carrière politique[modifier | modifier le wikicode]

Quelques années plus tard, il retourne à Pons et est élu maire en 1876. Il exercera ce poste jusqu'en 1919.

En 1885 il entre au ministère de l'Instruction publique, il devient l'un des meneurs du radicalisme de gauche1. Cette chambre fut conçue au départ par la droite et cette place au Sénat lui permit de participer à la formation d'un groupe appelé la Gauche démocratique qu'il dirigea en 1894.

Il est élu en 1902 président du Conseil succédant à Pierre Waldeck-Rousseau. Durant ses années au Conseil il mène une politique dite du "Combisme " fortement anticléricale. Cette politique aboutira à la loi sur la séparation des Églises et de l'État en 190523.

Mais cette loi est la conséquence d'une multitudes de lois sur les droits des associations et la liberté d'enseignement des congrégations religieuses : 2500 établissements privés sont fermés, à l'exception de quelques uns (comme les sœurs des pauvres, les religieuses hospitalières, les cisterciens ...) qui restent autorisés.

Un essoufflement de l'insurrection cléricale, Combes compte appliquer son programme social mais suite à ça, il perd le soutien de l'Alliance démocratique (centre gauche à prétention socialiste). Ce qui va l'entrainer dans sa chute est l'affaire des fiches (qui est une affaire qui concerne une opération de fichage politique et religieux dans l'armé française de 1900 à 1904). Combes se retire avec son ministère le 18 janvier 1905.

Emile Combes fut considéré comme responsable de la crise sociale, politique et religieuse. Le front républicain se divise mais l'instauration de la loi de séparation de l'Église et de l'État y mettra fin.

Suite à cela, il poursuivit son mandat de maire de Pons jusqu'en 1919. Il fut ensuite président du parti radical en 1911-1912, ministre d'État dans le gouvernement d'Union nationale en 1915. Il resta sénateur jusqu'à sa mort.

Notes et références[modifier | modifier le wikicode]

Vikiliens pour compléter[modifier | modifier le wikicode]

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