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Elsa Koeberlé
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Elsa Koeberlé est une peintre et poétesse alsacienne. Elle est née à Strasbourg le 2 août 1881 et morte le 14 juillet 1950 à Avignon.
Vie[modifier | modifier le wikicode]
Elsa Koeberlé est née dans une famille riche. Son père, Eugène Koeberlé (wp), est chirurgien et professeur de médecine. Elsa devient poétesse très jeune et participe à la Revue alsacienne illustrée (wp) avec Pierre Bucher (wp). Elle quitte l'Alsace en 1914, puis elle rencontre Genia Lioubow, qui devient son amie. Elles s'installent à Paris puis à Villeneuve-lès-Avignon dans le département du Gard. Elles s'intéressent beaucoup à la rénovation de l'abbaye Saint-André (wp) de Villeneuve. Elsa devient peintre et échange des lettres avec des artistes et des écrivains.
Plusieurs artistes ont peint le portrait d'Elsa Koeberlé, comme Eugène Carrière (wp) en 1903 ou Lothar von Seebach (wp), qui connaissait la famille Koeberlé.
Carrière de poétesse[modifier | modifier le wikicode]
À vingt ans, Elsa Koeberlé envoie trois poèmes à Rémy de Gourmont (wp), qui est très connu à Paris. Celui-ci publie trois sonnets d'Elsa dans sa revue du Mercure de France (wp) sous le nom de Sybil O’Santry choisi par Elsa. L'année suivante, Elsa publie, toujours sous le même nom, le recueil La Guirlande des jours dans le Mercure de France. Au même moment, elle commence à écrire pour la Revue alsacienne illustrée dirigée par Pierre Bucher. Lors de l'ouverture du Musée alsacien (wp) en 1907, Elsa Koeberlé se montre en costume traditionnel alsacien.
Elsa assiste aux pièces de théâtre jouées par la comtesse de Pourtalès (wp). Elle voyage beaucoup : elle visite entre autres l'Italie, la Belgique, les Pays-Bas, l'Allemagne, le Danemark, la Tunisie et l'Espagne. Elle est remarquée par des artistes de son époque ; des écrivains comme Francis Jammes (wp), Charles Guérin (wp), Anna de Noailles ou Henri de Régnier (wp) lui écrivent. Dès 1908, Elsa collabore à la revue Vers et prose dirigée par Paul Fort.
En 1910, Elsa Koeberlé commence à écrire son sous vrai nom. Elle publie d'abord le recueil Des jours, puis elle prend en charge la rubrique « Lettres françaises » de la revue Cahiers alsaciens créée par Pierre Bucher. Elle y présente entre autres les écrivains Jean Schlumberger (wp), André Gide, Charles-Louis Philippe (wp), Alain-Fournier et Paul Claudel.
Lorsque Paul Claudel vient en Alsace pour y faire jouer sa pièce L'Annonce faite à Marie (wp), il est accueilli par Elsa Koeberlé. En souvenir de cette rencontre, il lui écrit un poème et lui donne son manuscrit.
Œuvres[modifier | modifier le wikicode]
- La Guirlande des Jours, in: Mercure de France, 1902. Par Sybil O'Santry (pseudonyme d'Elsa Kœberlé).
- Les Accords, in: Mercure de France, 1904 (lire en ligne)
- Décors et chants, in: Mercure de France, 1909
- Des jours, 1910, in: Mercure de France, format oblong, 38 pages.
- Strasbourg, 1911
- Quelques poèmes et une notice intitulée « Sybil » (dans : Adolphe van Bever, Les poètes du terroir du 15e au 20e siècle)
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