Draguignan

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Draguignan
Hôtel de ville.
Hôtel de ville.
Blason Draguignan.svg
Administration
Pays France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Var
Arrondissement Draguignan
Intercommunalité Dracénie Provence Verdon Agglomération
Code postal 83300
Démographie
Population municipale 39 745 hab. (2021)
Densité 739 hab./km2
Géographie
Altitude Min. 153 m
Max. 603 m
Superficie 53,75 km2
Liens
Site web https://www.ville-draguignan.fr/
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Draguignan (en occitan : Draguinhan) est une commune française du département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Proche de la voie ferrée Marseille-Nice et de l'autoroute A8 (La Provençale), elle compte 39 745 habitants (au 1er janvier 2021) et accueille le siège de l'intercommunalité Dracénie Provence Verdon Agglomération. Ses habitants sont les Dracénois et les Dracénoises.

Géographie[modifier | modifier le wikicode]

Draguignan est située en Provence, à environ 62 kilomètres au nord-est de Toulon et 40 kilomètres au sud-ouest de Grasse, sur la rivière Nartuby.

Les neuf communes voisines de Draguignan sont :

  • Châteaudouble, au nord ;
  • Figanières, au nord-est ;
  • La Motte, au sud-est ;
  • Taradeau, Les Arcs et Trans-en-Provence, au sud ;
  • Lorgues, au sud-ouest ;
  • Flayosc, à l'ouest ;
  • Ampus, au nord-ouest.

Climat[modifier | modifier le wikicode]

Le climat dracénois est méditerranéen avec des étés chauds. L'humidité et les jours de pluie sont particulièrement faibles en juillet et en août.

Histoire[modifier | modifier le wikicode]

En 154 av. J.-C., les légions romaines dirigées par Quintus Opimius envahirent la région celto-ligure (actuel sud de la France) dans le but de venir en aide aux colonies grecques d'Antipolis (Antibes) et Nikaia (Nice).

Laissant le littoral à leurs alliés, les Romains prennent possession de l'intérieur des terres et fondent un camp fortifié à Anteae (hameau d'Antier), situé à quelques kilomètres de l'actuel centre-ville de Draguignan, et la plupart des populations celto-ligures locales sont rapidement assimilées.

Une poignée d'entre elles, cependant, refuse de se soumettre à l'occupation romaine et prend la fuite en direction des bois du Malmont (mauvais mont), d'où ils résistent un temps à leurs oppresseurs avant d'accepter la soumission. Cependant, dans un esprit d'indépendance vis-à-vis du joug romain, ils fondent une nouvelle cité au sommet du mont qui domine la forêt et l'appellent « Griminum ».

Si l'origine antique du nom de Draguignan est incontestée, une autre hypothèse soutient plutôt que la commune doit son nom à « Draconius », propriétaire foncier du domaine Dragonianum qui, comme beaucoup d'autres localités gallo-romaines, reçoit son nom de son propriétaire suivi du suffixe « -anum ».

Démographie[modifier | modifier le wikicode]

Population
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2016
14 522 18 376 21 448 26 667 30 183 32 829 35 500 40 053

Politique et administration[modifier | modifier le wikicode]

Siège d'une sous-préfecture, Draguignan a été chef-lieu du Var jusqu'en 1974.

Jumelages[modifier | modifier le wikicode]

Depuis 1989, Draguignan est jumelée avec la ville allemande de Tuttlingen.

Lieux et monuments[modifier | modifier le wikicode]

  • Tour de l'Horloge.
    Ancien couvent des Capucins.
    La chapelle Saint-Hermentaire se présente actuellement comme un édifice composite ayant connu de nombreuses reconstructions en quatre phases successives : haut Moyen Âge (construction), XIIIe siècle, XVIe siècle et enfin XVIIe siècle. Le clocher actuel est une création du XIXe siècle. Une grande partie du mobilier de la chapelle est répertorié à la base Palissy, la chapelle en elle-même est classée monument historique depuis 2014 ;
  • La maison de la Reine Jeanne, rue de Trans, date du XVIe siècle et est inscrite aux monuments historiques depuis 1926 ;
  • L'ancien couvent des Capucins est un édifice du XVIIe siècle racheté par la municipalité en 1791 afin d'y installer un hôpital. L'ensemble est constitué d'un corps de logis comprenant la chapelle et de trois ailes réparties par des galeries. La chapelle bien conservée est représentative de l'architecture monastique moderne. Sa décoration sobre se limite à un décor architectural en pierre sculptée. Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis 2014 ;
  • La tour de l'Horloge date du XVIIe siècle et est inscrite aux monuments historiques depuis 1996 ;
  • L'ancienne chapelle Saint-Sauveur du XIIe siècle, inscrite aux monuments historiques depuis 1996 ;
  • Cimetière militaire américain (débarquement de Provence, dit opération Dragoon pour Draguignan) ;
  • Musée de l'artillerie ;
  • Musée des arts et traditions populaires ;
  • Pierre de la Fée et autres dolmens, classés monuments historiques depuis 1889 ;
  • Vestiges archéologiques du domaine de Saint-Hermentaire, inscrits aux monuments historiques depuis 1951 ;
  • Maison médiévale, rue de la Juiverie, inscrite aux monuments historiques depuis 1996 ;
  • Église Saint-Michel ;
  • La commune est officiellement l'une des portes d'entrée du Parc naturel régional du Verdon.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le wikicode]

Nés à Draguignan[modifier | modifier le wikicode]

  • Claude Gay (né en 1800), botaniste et explorateur ;
  • Abel Douay (né en 1809), général ;
  • Hippolyte Mège-Mouriés (né en 1817), pharmacien ;
  • Lily Pons (née en 1904), soprano ;
  • Alain Connes (né en 1947), mathématicien ;
  • Charlotte Morel (née en 1989), triathlète.

Autres[modifier | modifier le wikicode]

  • Louis Moréri (1643-1680), encyclopédiste, étudia à Draguignan ;
  • Maximin Isnard (1755-1825), homme politique de la Révolution française ;
  • Henri Mulet (1878-1967), organiste et compositeur, décédé à Draguignan ;
  • Jean-Marie Auberson (1920-2004), chef d'orchestre, décédé à Draguignan ;
  • Michel Constantin (1924-2003), acteur, décédé à Draguignan ;
  • Philippe Séguin (1943-2010), homme politique, étudia à Draguignan.
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