Discussion:Esclavage dans l'Égypte antique

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Bonjour,

Cet article est une honte encyclopédique contenant des fausses informations et une vision exclusivement catholique judéo-chrétienne avérée.

On y fait "référence" à des anecdotes extraites de la Bible mais aucune référence archéologique, historique et égyptologique.

La seule source bibliographique : "Sous le joug des pharaons" - par Pierre Grandet est daté octobre 2003. Depuis cette date, de multiples fouilles et découvertes ont été faites et ont révélé des informations qui viennent considérablement nuancé le supposé esclavage à l'époque de l'Ancienne Egypte avant la Dynastie Ptolémaïque.

Avant cette dynastie grecque, l'esclave en Egypte était un prisonnier soit de guerre, soit de droit commun ( un violeur, un assassin ), l'esclavage à cette époque était davantage une réinsertion sociale qu'une exploitation humaine.

Lorsque l'esclave se réinsérait, il pouvait être intégré dans une famille égyptienne et devenir ainsi un membre de la famille et hériter des biens de celle ci et il pouvait également s'unir avec une femme de cette famille et avoir des enfants avec celle-ci.

Cet esclavage n'a aucune comparaison avec l'esclavage occidental gréco-romain qui lui a considéré l'esclave comme un objet sans âme et sans aucun droits.

Les prisonniers de guerre ont apparut à partir du Nouvel Empire (XVIIIe Dynastie), avant cette époque les invasions par les pays étrangers étaient beaucoup moins fréquentes,

En ce qui concerne les constructions des Pyramides, il ne s'agissait pas d'esclaves mais d'ouvriers et artisans au sens moderne du terme. Leur salaire consistait en troc comme bénéficier d'un logement gratuit, de nourriture variée et riche, la scolarité gratuite pour les enfants de chaque ouvrier et il bénéficiait aussi de soins médicaux gratuits.

Pour conclure, l'esclavage des Juifs eut lieu en Egypte uniquement sous la Dynastie Grecque des Ptolémée, de nombreuses tribus juives vivaient aux alentours de et à Alexandrie exclusivement, mais avant cette époque, la présence des Juifs en Egypte est remise en question par les chercheurs du CNRS comme Françoise Briquel-Chatonnet.

L'Exode des Juifs fuyant un Pharaon qui se serait servit de juifs comme esclaves pour construire des pyramides est une invention religieuse mais nullement historique et encore moins archéologique, car si un certain nombre de juifs aurait vécu sur place, il aurait du laisser des traces que les fouilles auraient du réveler, hors, les traces manquent, de fait pour l'instant tant que les archéologues n'ont rien trouvé, l'Exode est une théorie religieuse et non pas un fait historiquement scientifiquement démontré.

Si un enfant vit avec sa famille quelques part durant longtemps, il laissera forcément des traces de sa présence derrière lui et ce sera le cas également pour chaque membre de sa famille, ils laisseront des traces culturelles, sociales, immobilières, mais aussi des déchets.

Je pense qu'avoir crée une version"jeune" de Wikipédia est une gageure mais certainement pas un double emploi, car un enfant s'instruira davantage et plus sérieusement avec Wiipédia que avec avec Vikidia.

Instruire un enfant doit être rigoureusement fait par des professeurs, des chercheurs, des historiens, des archéologues, des égyptologues, des scientifiques, et ce pour son bien, dans le but de lui faire développer un savoir dont on ne se moquera pas à l'école ou plus tard dans sa vie professionnelle lorsqu'il fréquentera des personnes vraiment instruites.

Voici mes sources :

  • Françoise Briquel-Chatonnet, directrice de recherche au CNRS (Les Cahiers de l'Histoire, 2001.
  • Kurt Heinrich Sethe, Urkunden der 18. Dynastie I, Leipzig, J. C. Hinrichs'sche Buchhandlung,‎ 1914 ;
  • (en) A. El et M. Bakir, Slavery in pharaonic Egypt, Cairo, 1952 ;
  • (en) S. P. Vleeming, The sale of slave in the time of pharaoh, OMRO61, 1980, p. 1-17 ;
  • (en) E. S. Bogoslovskiy, On the system of the ancient Egyptian society of the epoch of the New Kingdom, Altorient Forschungen 8, 1981, p. 5-21 ;
  • (en) E. Cruz-Uribe, Slavery in Egypt during the Saite and Persian periods, Revue International des Droits de l'Antiquité 29, 1982, p. 47-71 ;
  • Bernadette Menu, Nouvelles recherches sur l'histoire juridique, économique et sociale de l'ancienne Égypte, 2005.
  • S. Lippert, Einführung in die altägyptischeRechtsgeschichte, Berlin, 2008
  • J. (de) Linage, L'acte d'établissement et le contrat de mariage d'un esclave sous Thoutmes III», BIFAO 38, p. 217-234.
  • D. Farout, « Des esclaves pour dettes à Deir al-Bahari », EAO 38, 2008
  • J. C. Moreno Garcia, « La population mrt : une approche du problème de la servitude dans l'Égypte du IIIe millénaire (I) », JEA

− Ce message non signé a été ajouté par AlexEgypte (d • c • b).

Bonjour,
Notification AlexEgypte : l'appréciation de départ me paraît bien exagérée au regard même de ce que vous dites ensuite, vu que certains éléments ci-dessus étaient déjà dans l'article (des droits qui les rapprochaient des Égyptiens des classes populaires, origine des esclaves comme prisonniers de guerre...) Néanmoins on est bien d'accord sur le fait que certains article ont besoin d'être repris relus, corrigés ou complétés, et je vous remercie d'avoir commencé à le faire pour celui-ci.
« Je pense qu'avoir crée une version"jeune" de Wikipédia est une gageure mais certainement pas un double emploi, car un enfant s'instruira davantage et plus sérieusement avec Wiipédia que avec avec Vikidia. » Je ne suis pas sûr d'avoir compris, si ça ne fait pas double emploi, c'est que cette ressource est utile, pourtant juste après, vous dites qu'elle serait moins recommandable que Wikipédia pour des enfants ?
« Instruire un enfant doit être rigoureusement fait par des professeurs, des chercheurs, des historiens, des archéologues, des égyptologues, des scientifiques, et ce pour son bien, dans le but de lui faire développer un savoir dont on ne se moquera pas à l'école ou plus tard dans sa vie professionnelle lorsqu'il fréquentera des personnes vraiment instruites. » Je réponds bien volontiers à cette objection : en premier lieu quoique tous les articles ne soient pas parfaits, on prend au sérieux leur qualité, et la collaboration et relecture de personnes de divers profils (passionnés d'un sujet, adultes...) ainsi que les compétences que développent les participants réguliers au fil des mois font qu'on n'y arrive pas trop mal. S'il y a sur certains sujet une version populaire, enfantine, ou des idées reçues parallèlement à la connaissance des spécialistes, c'est celle de ces derniers qu'on veut mettre en forme, on ne tient absolument pas à se complaire dans des idées ou connaissances que les spécialistes/scientifiques auraient démontées. Mais que ces gens qualifiés doivent écrire eux-même les articles, et bien ils sont les bienvenus pour le faire, mais Wikipédia d'abord a montré qu'on n'avait pas besoin de les attendre pour produire un contenu valable, du moment que les rédacteurs prennent la tâche au sérieux, y mettent le temps et l'application qu'il faut et qu'on a une organisation qui permet la relecture, les collaboration après les premiers jets de l'écriture d'un article. Mais je vois dans « Instruire un enfant doit être rigoureusement fait... » l'idée que toute petite erreur dans le contenu de cette instruction risque d'avoir l'effet du grain de sable dans l'engrenage ou du défaut de construction qui risque de faire écrouler tout un édifice. Mais c'est précisément cette idée qui est une représentation populaire tandis que les spécialistes, psychologues de l'apprentissage savent qu'on apprend en remettant en cause régulièrement les conceptions insuffisantes ou fallacieuses qu'on s'est bâti auparavant. Il n'y a donc aucun drame ou écueil fatal à passer transitoirement par certaines erreurs, qu'elle vienne de soi-même ou même qu'elle vienne d'un professeur ou d'un article de Vikidia. Par exemple, si on considérait comme important pour apprendre le français que les jeunes enfants ne soient exposés à aucune faute, il faudrait éviter absolument de les laisser parler entre eux à la maternelle... Astirmays (d · c · b) 20 février 2016 à 19:03 (CET)