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Dey d'Alger
Le dey est le plus haut dirigeant de la régence d'Alger de 1671 à 1830. La fonction disparait avec la prise d'Alger par les Français en 1830.
À l'origine (vers 1600), le dey était le représentant élu des janissaires (qui sont des soldats d'élite ottomans, des esclaves d'origine européenne et initialement de confession chrétienne avant leur conversion à l'islam et occupant cependant les postes les influents dans l'administration et l'armée de l'Empire ottoman). Il fait à l'époque face au pacha, le gouverneur turc représentant le sultan de Constantinople.
Puis à partir de 1671, le dey remplace le pacha. Il est choisi par les raïs, chefs corsaires barbaresques qui faisaient la fortune d'Alger. À partir de 1695, ce sont les janissaires qui vont choisir le dey. La durée de gouvernement est souvent très courte et se termine généralement par un assassinat (en 1732, il y eut six deys élus et assassinés dans la même journée). De 1671 à 1830, un dey sur deux arrive au pouvoir après un assassinat. Seul le dey Mohamed ben Osmane règne pendant 25 ans (1666-1691).
À partir de 1711, le dey d'Alger est quasiment indépendant par rapport au sultan turc ottoman, dont l'Algérie dépendait en théorie.
Le dey administrait directement la région d'Alger. Dans l'intérieur de l'Algérie d'alors (qui ne comprenait pas le Sahara), le dey était représenté par des beys qu'il nommait (Constantine, Mascara-Oran , Médéa-Titteri).
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